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CHRONIQUES |
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7WEEKS
"A farewell to dawn"
2016
(Overpowered Records)
Discographie
7 weeks (2006)
B(l)ack days (2007)
All channels off (2009)
Plays dead of night (2011)
Carnivora (2013)
Bends (2014)
A farewell to
dawn
(2016)
Sisyphus (2020)
What's next ? (2020)
Fade into blurred lines (2023) |
7 WEEKS ne sont pas des lapins de 3 semaines. Ils ont vus le jour à Limoges en 2006 et effectué près de 7 sorties
d'opus en près de 10 ans d'existence. Après la démo "7 weeks" en 2006, ont suivis le EP "B(l)ack days" (2007),
les albums "All channels off" (2009), "Plays
dead of night" (2011), "Carnivora" (2013) et
le EP "Bends" en 2014.
La sortie de leur nouvel album "A farewell to dawn"
à lieu en octobre 2016. Il est composé par le duo Julien
Bernard et Jeremy Cantin-Gaucher, les deux membres fondateurs de 7 WEEKS...
Cet album est édité au format CD, mais
également en LP vinyle (Tout comme les précédents opus "Plays dead of night"
et "Carnivora").
La pochette de ce nouvel effort discographique est
mystérieuse. Créée par Lionel Londeix, elle représente le crâne d'un cervidé à l'intérieur de ce qui
pourrait être des tâches de tests psychodiagnostics (Rorschach)... Tout cela est bien
énigmatique...
... comme la musique de 7 WEEKS, qui est à la fois hypnotique et
mystérieuse comme sur "The ghost beside me", avec quelques aspects
légèrement psychédéliques. Tout cela est mélangé à du Classic Rock ou du Stoner,
le genre principal pratiqué par 7 WEEKS.
Mais ce n'est pas tout. "A farewell to
dawn" inclus quelques atmosphères dignes de musiques de films dans une ambiance
western moderne angoissante. Sans oublier "Ohka" dans le même genre.
Instrumentalisation cinéma avec voix parlée par dessus.
Le son est à la fois Limpide et gras. Sale à
souhaits, avec par moments la saturation électrique poussée au plus haut. L'intro
de "King in the mud" en est l'exemple parfait, avec une basse qui vous
désarçonne tant son énergie est bien rendue. La basse vrombit ("King in the
mud", "A well kept secret", "Knots").
Ce son à la fois moderne
et lourd, limpide et gras est l'œuvre de Francis Castes du Studio Sainte-Marthe
à Paris, qui a enregistré, mixé et masterisé l'ensemble.
Les morceaux déstructurés sont maitrisés au
plus haut point ("The ghost beside me"). La lourdeur est de mise, mais
les titres enjoués et plus Rock également ("Broken voices", "A well
kept secret").
"Kamikazes" place la barre très
haute. Un petit riff simple et doux introduit un refrain prenant et salvateur
pour ce qui est surement l'hymne de l'album (Avec "King in the mud" et "Broken
voices"), avec un solo de guitare très seventies.
En définitive, même si 7 WEEKS œuvre dans un
style en majorité Stoner, il serait réducteur de le classifier dans un tel
unique genre. Les compositeurs ont su incorporer de-ci de-là différentes idées,
mêmes minimes, des arrangements ou des sonorités qui font la différence et
donnent la marque de fabrique des Limougeauds.
On retrouve du Psychédélique, du teinté
Seventies, du Classic Rock, des ambiances Bluesy... Il en résulte un très bon Stoner varié et travaillé,
qui ne siéra pas aux amateurs de pur Heavy-Metal à la Maiden, mais comblera au
plus haut point les fans de Stoner, car ce "A farewell to dawn" est ce
qui se fait de mieux dans le domaine.
Amateurs du genre, si vous ne connaissez pas 7 WEEKS, faites en sorte que cela
ne dure pas et procurez vous d'urgence ce "A farewell to dawn"... Si vous
connaissez le combo, vous ne serez pas dépaysés... |
Chronique par
Duby
Novembre 2016 |
01 - King in the mud (5:12)
02 - The ghost beside me (3:53)
03 - Ohka (1:05)
04 - Kamikazes (3:44)
05 - Broken voices (3:35)
06 - A farewell to dawn (2:21)
07 - January (3:40)
08 - A well kept secret (4:35)
09 - Knots (5:01) |
Paroles : Indisponibles. Ajoutez les paroles
ICI  |
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Musiciens
: Julien Bernard (Chant, Guitare, Basse, Claviers), Jérémy Cantin-Gaucher
(Batterie, Programmations) + Guest François "Shanka" Maigret (Claviers,
Programmations) |
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