Cela fait de nombreuses années que CELESTIC est dans le circuit. Depuis 2005
pour être exact, monté dans la région de Aix-en-Provence par Boris (Guitare) et
Raphaël (Chant/Guitare). Un premier opus "Into the light" sort en 2011.
Ce n'est donc pas moins de cinq ans après que survient son successeur "Outerspace",
qui sort dans un premier temps en fin d'année 2015 sur les plateformes de
téléchargement légal, puis en mars 2016 au format CD
physique, pressé à seulement 50 exemplaires...
Tout commence avec "Créateurs célestes (Intro)". Tout est dans le titre. Une
intro instrumentale qui fait office de ... heu... d'intro quoi !
"Maîtres éternels" déboule ensuite à fond les ballons ! Un speed endiablé qui ne se pose pratiquement pas. Les guitares déballent des notes par palettes, façon DRAGONFORCE, et quelques légères
orchestrations viennent appuyer tout cela. Sans être très puissant, le chant est plutôt agréable. Dans les
timbres clairs, m'évoquant d'ailleurs
celui de GALDERIA.
C'est sous forme de guitares épiques que démarre
"Shine victorious". La compo est plus variée, avec des rythmes
entrecoupés de différentes parties. Les guitares sont toujours virevoltantes et
le chant, bien que franchouillard dans son accent anglais, passe quand même.
Il se fait d'ailleurs ici bien plus puissant, poussant de belles notes ! Du très bon, avec des
passages guitares superbes.
"Outerspace" démarre pied au plancher avec pas moins qu'un solo de
guitare. Le rythme est rapide et les orchestrations présentes appuient une mélodie
prenante. Une mélodie qui aurait très bien pu figurer sur le premier Helloween. Voilà un hymne imparable que nous
pondent ici CELESTIC ! Un morceau prenant sur lequel taper du pied ou secouer
la nuque est une évidence...
Voilà la composition la plus longue de la galette avec "Heaven of the damned"
qui possède différentes ambiances et différentes parties. Presque 8 minutes où
les musiciens peuvent pleinement s'exprimer. Il en ressort des soli variés et
plusieurs interventions de synthés dans des ambiances médiévales. Malgré
quelques longueurs sur certains passages, ce titre fait son œuvre et finit par
nous emporter.
C'est "The fall of the world" qui termine cet opus, emprunt d'une
belle mélodie enjouée. Les guitares sont encore une fois excellentes, avec
toujours une légère nappe de synthés orchestraux. Quelques vocaux hargneux
sortis d'outre tombe viennent varier le propos et donner une très légère
note extrême. Un solo synthé devance un solo de guitare puis le synthé propose un
break, accompagné par une basse virevoltante.
La musique de CELESTIC est très variée et propose de belles mélodies.
Quelques sons choisis dans les synthés sonnent peut être un peu jeux vidéos. La
batterie peut également sembler électronique ou programmée, ou les compos cliniques, mais si vous passez ces légers défauts,
vous prendrez un pied immense tant ce que proposent les CELESTIC est
enrichissant.
Vous aimez GALDERIA ou DRAGONFORCE ? CELESTIC est pour vous !