La Céphée, la Lyre... Deux constellations
d'étoiles... Pour ne former qu'une constellation musicale : CÉPHÉE LYRA.
Le groupe est originaire de Chambéry en Savoie.
Il a été fondé en Avril 2005 et nous propose avec ce MCD son premier méfait
discographique.
Le son est excellent, bien que le chant ai
été mis un tantinet trop en avant. Tous les titres sont chantés en Anglais.
Côté musique, le groupe nous propose un
Métal Lyrique, c'est évident, mais avec des consonances variées telles l'aspect
symphonique mais également néo-classique, prog, opéra... bref, des compositions
hautes en couleur et variées !
Le chant est tenu par Maud Hernequet. Une
voix étonnante et on ne peut plus lyrique. La damoiselle est Soprano s'il vous
plait ! Alors, on aime ou on déteste ce timbre de voix, mais on ne peut rester
insensibles. Amateurs de Tarja Turinen, vous devriez adorer tant son timbre est
comparable !
"Prelude to the prophecy" ouvre le bal sous
forme d'intro uniquement instrumentale. Cette intro symphonique orchestrale
monte en puissance pour finalement aboutir au morceau...
"Seek for the light", qui continue avec un
tempo soutenu et la présence de synthés à la Stratovarius. Les musiciens sont
aguerris, c'est une évidence. Stéphane Albanèse nous gratifie sur ce morceau
d'un superbe solo de synthé, tout comme Sylvain Claux à la guitare. Les
musiciens sont des virtuoses.
"Master of illusion" démarre sur les
chapeaux de roues. Encore des riffs d'intro que les Stratovarius n'auraient pas
reniés. Quelques légères parties de chant Grunt viennent appuyer Maud. Un
morceau énergique tout en puissance.
"Tanabata" est quant à lui plus lourd dans
son tempo et son exécution, le groupe n'hésitant pas à incorporer des sonorités
"néo". Il en ressort une composition qui tranche avec les précédentes et permet
ainsi d'éviter la monotonie. Peut être le titre qui me sied le moins.
"Ode to the Kings" fini l'opus. Un morceau
aux variations de tempos, avec des guitares acérées nous rappelant très
fortement les soli de sieur Yngwie Malmsteen, tant au niveau du son que du
touché, joués plus rapidement que la lumière... Idem avec le synthé.
La comparaison avec Nightwish est
inévitable. Souhaitons simplement que cette dernière ne leur colle pas à la
peau, car ils méritent vraiment mieux et se démarquent de par l'ajout de prog et
riffs à la Stratovarius, encore une fois, conférant au tout une identité propre.
Une galette étonnante de maturité pour un
premier opus et qui présage d'un avenir radieux pour le gang. Encore faut-il
apprécier les groupes à chant lyrique. Dans cette catégorie, CÉPHÉE LYRA est
dans le haut du peloton...
Une découverte surprenante. Vous serez
transporté dans l'univers de CÉPHÉE LYRA, qui jongle entre finesse et énergie,
sans en faire des caisses.
Ils ne vont pas s'arrêter en si bon chemin,
c'est une quasi certitude, et on leur souhaite le meilleur pour la suite...