Leur première démo sortie l'année précédente avait fait son effet et surpris bon nombre de personnes tellement la musique du groupe était inspirée. CÉPHÉE LYRA était alors défini comme véritable révélation.

Ils reviennent drapés d'une belle pochette, d'un nouveau logo et d'un bon gros son, résultat du travail de Sacha Besson (Arcas) aux mixes et masterisation. Le ton est donné et sonne déjà plus professionnel.

Le line-up est légèrement changé, puisque Hector Lugaz fait son entrée derrière les fûts.

Plus encore que sur la précédente galette, Maud s'affirme ici comme une grande chanteuse, variant étonnamment sa voix, passant ainsi d'un chant vigoureux et métal ("Lost in a controversial mind") à un autre plus "traditionnel" ou carrément au lyrique avec toujours la même puissance et le même délice.

Variété des chants donc, mais aussi des styles, les Chambériens insufflant à leur musique des accents Métal, Prog, Néo ou Symphonique. Tout cela mélangé avec talent : c'est CÉPHÉE LYRA.

Le superbe "The myth" s'essaye avec succès à des consonances Orientales parfaitement mariées aux guitares affutées. Un morceau splendide.

Quelques invités posent également leur empreinte sur certaines compositions, tels Gaetan Pauchet (chanteur de Last Ritual) sur "Deeper into rage" ou François Guichard (de Broken Mirrors)  sur "A destructive victory". Cela apporte encore plus de variété.

"Sons of sorrow" réunit les voix de Stéphanie Chopin (soprano), Caroline Sancho (mezzo soprano), Laurent Callu (tenor) et Sacha Besson (basse), présents tout au long de l’album.

Certains titres sont de véritables pavés dépassant aisément les 7 minutes, mais jamais ils ne sont longs et ennuyeux. Cela est plutôt une bonne indication des capacités de composition du groupe, qui fourmille d'idées et peut ainsi varier les ambiances.