Menu

Messages
Tous les évènements ICI

Publicité
CHRONIQUES

 

# - A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z - COMPILES

CHEMICAL SWEET KID
"Fear never dies"
2019
(Trisol/DarkTunes)


Discographie

Tears of pain (2011)
Broken wings (2012)
Kiss my hate (2015)
The speed of time (2015)
Addicted to addiction (2017)
Fear never dies (2019)


C'est à Metz que CHEMICAL SWEET KID fait sa route. Ils sortent un premier opus "Tears of pain" en 2011 suivi par "Broken wings" en 2012. Leur musique industrielle s'affermi ensuite avec "The speed of time" en 2015 et est reconnue par la critique avec "Addicted to addiction" qui sort en 2017.

Leur album suivant "Fear never dies", dont il est ici question, sort le 15 Novembre 2019 via Trisol/DarkTunes, avec une superbe pochette dans une ambiance horrifique, représentant une gamine avec son doudou en peluche...

Musicalement, CHEMICAL SWEET KID propose un style Industrial Electro Rock, avec une accointance Metal et quelques guitares et ambiances Metal mariées au style. Un mélange des genres pas mal appliqué et exécuté au travers de chansons plongées dans la noirceur et les atmosphères pesantes.

"Lost paradise" nous martèle de son tempo métronome et ses ambiances électro robotiques. Le chant est tout autant électro et moderne. Le tout dans un climat sombre et hypnotique. Les guitares sont ici tenues par Marcus Engel (Rabia Sorda), tout aussi prenantes, sans oublier un refrain scandé de belle tenue, tout comme sur "Never again" ou "Playing with knives", la triplette gagnante qui ouvre l'opus.

L'agressivité est apportée par le chant de Julien Kidam, dark à souhaits, des guitares électriques robotiques et une rythmique boostée à la testostérone.

Pour sa part, "Lights out" est plus électro avec un aspect électrique et Metal moins prégnant. Il est porté par une rythmique réellement impressionnante et un chant agressif. Un côté plus "dance" est apporté à "Push your limits", pourtant également plus électrique que le précédent titre grâce à la présence de guitares saturées.

Bien évidemment dans ce genre musical, de nombreux arrangements sonores et ajouts de samples viennent émailler de-ci de-là les morceaux, leur prodiguant ainsi cet aspect moderne et électro, avec cette irrésistible envie de trémousser votre fion sur les dancefloors à la lumière des stroboscopes, comme sur "Dance with the shadows", rapide et dansant, nous invitant à sa trance musicale. Il en sera de même avec le enjoué "The way it is".

Dans une autre ambiance, "The fire within" est lourd à souhaits avec une instrumentalisation plus poussée, tout comme sur "Forgiven" à la noirceur et lourdeur poussées dans leurs derniers retranchements.

Pour sa part, "Ups & down" est plus dans la lignée des trois titres ouvrant l'opus, avec une rythmique médium alors que "Under the spell" propose un tempo marteau pilon et guerrier et que "To the grave" est totalement déstructurée dans son rythme. Nous sommes à chaque fois dans un Rock Industriel évident.

La musique et les ambiances de CHEMICAL SWEET KID sont à la croisée d'un Marilyn Manson, Rammstein, Christian Death, Nine Inch Nails, Suicide Commando, Combichrist, Tamtrum, Porn ou Rob Zombie.

Et même si certains titres manquent à mon goût de guitares saturées pour affirmer plus encore le côté Metal, force est de constater que CHEMICAL SWEET KID apporte sa pierre à l'édifice dans ce genre musical. Bien évidemment il faut en être adepte, et si tel est votre cas, n'hésitez pas. Avis aux amateurs...

Chronique par Duby
Mars 2020


01 - Shall we begin (1:09)
02 - Lost paradise (Feat. Marcus Engel) (4:11)
03 - Never again (3:43)
04 - Playing with knives (3:41)
05 - Lights out (4:20)
06 - Push your limits (3:32)
07 - The fire within (4:06)
08 - Dance with the shadows (3:57)
09 - Ups & downs (3:37)
10 - The way it is (3:31)
11 - Sick of you all (1:28)
12 - Forgiven (3:43)
13 - Under the spell (3:50)
14 - To the grave (2:47)
15 - Lights out (Agonoize Remix) (4:18)
16 - Lost paradise (Nachtmahr Remix) (4:12)

Musiciens : Julien Kidam (Vocals & programming), Nicolas Dorwald (Guitars), Kora-Li Louys (Live Keyboard)




Haut de page


Copyrights France Metal Museum - Tous droits réservés