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COMPUTERS
KILL PEOPLE
"Silence means security"
2015
(Autoproduction)
Discographie
The fun machine (2012)
Silence
means security
(2015) |
Mais quel est donc ce groupe au nom étrange ?
COMPUTERS KILL PEOPLE, dont je ne connaissais même pas l'existence avant cet
album. Et pourtant, la bande basée sur Paris, est entrée en activité en 2011. Le premier méfait discographique
est un EP "The fun machine" sorti en 2012 et contenant 6 titres.
Les revoilà avec "Silence means security"
qui sort le 11 décembre 2015, pourvu d'une pochette étrange représentant ces premiers
ordinateurs dantesques et à la taille immense, souvent utilisés à des fins
militaires, ici dorlotés par un technicien
d'époque, le tout doublé en un effet miroir kaléïdoscopique étrange... Le visuel sonne old
school, et cela tombe plutôt bien, puisque c'est tout l'univers de COMPUTERS
KILL PEOPLE...
Le titre de l'album est en fait un slogan de propagande placardé sur les bases militaires
américaines dans les années 40, notamment celles affectées au projet
Manhattan, celui-là même qui donna naissance aux armes nucléaires.
L'objectif était de rappeler à chacun les risques d'espionnage...
Musicalement, tout commence sur un "From dust to nothing"
au rythme lent. Les guitares sont grinçantes et le chant est dans un registre
clair, qui pourrait tout aussi bien œuvrer dans des compos plus pop. C'est
exactement le genre que l'on entend sur toutes les chaines musicales.
Nous sommes sur une musique plutôt
Rock burné avec un petit côté Stoner. L'énergie est bien là, comme sur le
sympathique "Dirt & bad whiskey" au rythme plus appuyé et à la mélodique
agréable et marquante. Sans oublier la guitare Rock omniprésente !
D'ailleurs c'est elle qui tient "Blind",
titre tout aussi enjoué et rythmé que le précédent. Les petites notes de guitare
font la différence pour un Rock Stoner frais et agréable qui se laisse écouter sans
problèmes. Et il en sera de même sur "Parasite", qui œuvre dans
le même registre.
"Love me two times" change un peu la donne
avec un aspect plus Bluesy/Boogie et retenu, même si les guitares, quant elles sont en
exergue ne retiennent rien de leur saturation Rock ! Des parties plus dans la
retenue s'intercalent avec ces moments plus Rock seventies.
L'enregistrement et le mixage ont été
effectués par les membres du groupe. Seul le mastering a été assuré par une
personne extérieure, et pas des moindres, puisqu'il s'agit de Dave Collins, qui
a travaillé avec Queens Of The Stone Age, Soundgarden, Weezer, The Flaming Lips...
mais aussi sur des bandes son de films tels le premier Jurassic Park ou Spinal
Tap...
Et le son sied au Rock Stoner à tendance Alternative des COMPUTERS KILL
PEOPLE. Un son aéré et plein de relief,
avec également un petit quelque chose de seventies. Pas du rentre-dedans, mais
plutôt du subtil et mesuré.
Comme évoqué plus haut, le côté rétro tient
une part importante dans la musique du groupe. "Cupid's drunk" le rockeux en est
le parfait exemple, sans oublier "Self made mess" qui commence façon
Jazzy avec seulement la guitare et le chant calme de Loïc, puis la seconde
partie se fait plus électrique et énergique.
Puis c'est au tour de "I know you're a freak
but I love you anyway" de commencer, sur un riff imparable qui reviendra
fréquemment tout au long de la compo, pour nous servir un Rock presque
psychédélique.
Dans un style Rolling Stone des débuts, "Omega male" est tout aussi Rock avec
cette ambiance Stoner inhérente à
COMPUTERS KILL PEOPLE. Ce titre m'évoque un petit côté "Jumping Jack Flash". C'est rythmé et frais... les amateurs devraient apprécier !
La galette se termine sur un "End of beauty"
à rallonge, puisqu'il dure près de 10 minutes. Il regroupe tout ce que la bande
peut fournir. Des passages énervés et d'autres plus alambiqués, avec une
ambiance presque psyché et toujours ce son et ces grattes, très typés seventies.
Pour ma part, COMPUTERS KILL PEOPLE est trop
lisse et trop Rock à mon goût, avec un son trop aseptisé et manquant de punch. Mais dans leur genre, force est d'admettre que le Rock Stoner à tendance alternative de la bande est réellement
bien foutu.
Si vous aimez Queens
Of The Stone Ege, Monster Magnet, Foo Fighters... il y a fort à parier que vous
succombiez à COMPUTERS KILL PEOPLE.
Pour les collectionneurs et amateurs du
genre, cet album "Silence means security" est au format CD Digipack, mais
également annoncé au format vinyle. Avis aux amateurs... |
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Chronique par
Duby
Février 2016 |
01 - From dust to nothing (5:09)
02 - Dirt & bad whiskey (3:53)
03 - Blind (4:05)
04 - Parasite (2:52)
05 - Love me two times (3:57)
06 - Cupid's drunk (4:59)
07 - Self made mess (4:05)
08 - I know you're a freak but I love you anyway (3:33)
09 - Omega male (4:41)
10 - End of beauty (10:04) |
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Musiciens
: Loïc "Ludwig" (Chant/Guitare), Guillaume "Yom" (Guitare/Claviers/Choeurs), Vincent
"Vince" (Basse), Charles-Erwin "Cherwin" (Batterie/Claviers) |
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