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DEATH DECLINE
"The silent path"
2021 (M&O)
Discographie
Bloodstained redemption
(2012) Built for sin
(2015) The thousand faces of lies (2018)
The silent path (2021) |
DEATH DECLINE voit le jour en 2008 du côté de
Dijon. La démo "Bloodstained redemption" sort en 2012, puis le premier
album "Built for sin" est lâché dans les bacs durant l'été 2015. Trois
ans plus tard, c'est au tour de "The thousand faces of lies" d'envahir
vos disquaires favoris.
Le groupe à durant sa carrière, subit de nombreux changements de line-up, ceci
influant sur sa musique et sa technicité qui s'aguerrie au fil des sorties.
Musicalement, la bande lorgne vers un Thrash/Death des familles vraiment bien
foutu.
Sa reconnaissance lui vaudra d'ailleurs de fouler les planches de belles scènes,
comme le Hellfest ou le Sylak... et également de voir l'un de ses titres utilisé
sur un épisode de South Park !
C'est le 12 Novembre 2021 que l'album suivant "The silent path" est édité
via M&O Music. Il est décliné au format CD Digipack et Vinyle LP. Il est agrémenté d'une pochette dessinée par le talentueux Stan
W-Decker, qui à d'ailleurs précédemment déjà collaboré avec le groupe.
Côté musique, nous ne sommes pas dans du bourrin sans fioriture. Alors certes
c'est puissant et énergique, mais également recherché et emprunt de mélodies et
de variations. "Jackals" nous le démontre d'entrée de jeu.
C'est la bagarre dans un tempo rapide à vous démantibuler la nuque !
"Little boy" nous envoie en pleine face son mur du son en un Death Metal
tonitruant. Un break Heavy vient varier la chose. Les tempos sont changeants,
tout comme le chant en majorité Death, qui sait se faire plus varié et même parlant.
Et que dire de "Silent path", superbe Speed Thrash au chant moins
corrosif. Les mélodies sont imparables et le riff démoniaque. Une tuerie
implacable et imparable à la fois Thrash et Death en parfaite harmonie. On
comprend pourquoi c'est le titre de l'album tant cette compo est énorme !
Les riffs et soli de guitares sont toujours en exergue et superbement
travaillés. "Threshold" en est un parfait exemple, avec un riff très
Heavy Metal en guise d'intro avant de continuer en Thrash tonitruant limite
Hardcore.
Néanmoins, malgré un tableau pour l'instant plutôt élogieux,
"Above their weakness" est à mon sens un peu en deçà, ne possédant pas
l'accroche déterminante, bien que sa noirceur change la donne, mais je
n'accroche pas plus que cela...
... à contrario de "No fate" qui poutre dès son entame au riff Heavy et
ses lignes vocales au refrain guerrier.
Les blast beats sont omniprésents et vous écraserons de leur puissance. Arnaud
derrière les fûts est véritablement un monstre. Sans oublier la basse d'Alex qui
finit d'asseoir les compos dans une précision implacable.
Bien sûr les soli et parties de guitares sont superbes, tout comme le chant à
la fois Thrash, Death, Hardcore, mais également clair comme sur "Eleven".
Alexis interprète chaque thématique de belle manière avec force et maitrise.
DEATH DECLINE aborde également des aspects mélodiques avec cette intro de "Through
the stranger's eyes" en quasi balade, qui monte peu à peu dans l'énergie avec
même l'apport d'ambiances et orchestrations symphoniques !
"Jackals" et "Silent path" sont des pièces maitresses et
implacables qui ne vous laisseront pas indifférents et démontrent de quoi est
capable la bande, affirmant ainsi un potentiel évident dans le domaine Thrash/Death.
Le haut du panier de ce style en France !
DEATH DECLINE se revendique d'influences de la trempe de combos tels Machine
Head, Testament ou Trivium. Avis aux amateurs ! |
Chronique par
Duby Novembre 2021 |
01 - Awakening (1:09)
02 - Jackals (5:55)
03 - Little boy (3:32)
04 - Silent path (4:16)
05 - Threshold (5:12)
06 - Exile (1:01)
07 - Above their weakness (5:03)
08 - No fate (4:31)
09 - Eleven (4:48)
10 - Through the stranger's eyes (6:43) |
Musiciens
: Alexis Fleury (Chant), Fabien Legué (Guitares), Jordan Henriques (Guitares),
Alexandre Morel (Basse), Arnaud Fournet (Batterie) |
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