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DOGFRIES
"Globular cluster"
2018
(M&O Music)
Discographie
Demo
(2015)
Uncle bear (2017)
Globular cluster (2018) |
Petit détour du côté de Marseille pour plonger à la rencontre de Nü-Progressive
Rock Instrumental. Vaste programme, nous laissant dubitatifs et interrogateurs,
devant ce jeune groupe nommé DOGFRIES.
Il est fondé par des musiciens issus de l’IMFP (une Académie dédiée à la Formation de
Musiciens Professionnels) de Salon-de-Provence, par Yannick Tammaro (Guitares) et
Noël le Van (Batterie), auxquels vient s’ajouter Théo le Van (Claviers).
D’entrée le groupe joue à dérouter l’auditeur, mélangeant avec brio ses
diverses influences qui vont du Jazz au Metal, en passant par l’Electro et le
Rock Psychédélique des 70's. Pour citer leur biographie : "… ces talentueux
musiciens présentent une musique riche en couleurs. Leurs compositions
envoutantes et percutantes invitent à un voyage profond, puissant et planant.
Préparez-vous à une excursion dans des lieux inconnus. Préparez-vous à DOGFRIES".
Vaste programme donc, qui a au moins le mérite de titiller notre intérêt. Le
groupe a déjà à son actif une démo datant de 2015, suivie d’un premier EP "Uncle
bear" en 2017, tout cela en autoproduction. Se faisant connaitre dans sa
région marseillaise, le groupe veut passer la vitesse supérieure.
Secondé par
Alex Gallo (Basse), DOGFRIES enregistrent de nouveau trois titres qui sortent sous
forme d’EP. Nommé "Globular cluster" l’objet est disponible dès
le 19 octobre 2018 chez M&O Music, dans la catégorie Nü-Progressive Rock
Instrumental.
La pochette où l’on voit les musiciens sauter en l’air me fait penser aux
géniaux RED HOT CHILI PEPPERS, peut-être un p’tit clin d’œil des Marseillais ?
Ces derniers proposent ici un visuel plutôt agréable en noir et blanc sur un
fond de paysage plutôt montagneux. La photo arrière les montre de
dos surplombant l’immensité du dit paysage. Première surprise à la lecture du
contenu de cet EP et la courte durée des trois morceaux y figurant, avoisinant
les trois minutes. Pour un style musical se disant progressif on s’attendait plutôt à voir
les musiciens jouer la "rallonge" !
Mais, faisons fi des palabres et plongeons dans le vif du sujet avec "Totem"
qui ouvre les débats. D’entrée on joue sur les ambiances, plutôt pesantes. La
guitare mène le jeu alors que l’on à l’impression de sentir le vent souffler. Si
ce n’est sa durée, ce premier titre pourrait aisément faire figure d’intro, qui
nous laisse apaisé mais toujours curieux... une certaine envie d’en découdre,
nos écoutilles étant avides de bons sons !
C’est chose faite avec "Globular cluster" qui monte tout en puissance. Une rythmique bien lourde et malsaine
que n’aurait pas renié un Karma To Burn. Le gratteux fait parler les solos avec
maestria, avec un côté impressionnant dans l’exécution. Ca joue bien. La rythmique
jouant toujours la lourdeur est plus percutante, rehaussée par des riffs saturés,
saignants à souhait ! Malheureusement, le titre se termine bien trop vite...
La conclusion nous explose déjà aux
écoutilles avec "Mammouth". Avec un titre comme celui-ci on reste en toute
logique dans la lourdeur. Un côté Stoner se détache de ce morceau, rejoint par le
Guitar Hero Yannick, vraiment impressionnant ! De
nombreuses ruptures et breaks ponctuent ce "Mammouth", qui finit en
véritable apothéose sonore !
DOGFRIES nous offre ici un très bon EP, très attractif. Les Marseillais nous offrent un univers sombre, riche
et brutal. Bon, trois titres c’est bien trop court pour nous rassasier, mais un bel apéritif d’un
potentiel et d’une carrière qui ne demandent qu’à exploser !
Avis aux curieux
toujours en recherche de nouveaux talents... |
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Chronique par
Dom Baillon
Janvier
2019 |
01 - Totem (2:54)
02 - Global cluster (3:43)
03 - Mammouth (2:58) |
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Musiciens
: Yannick Tammaro (Guitare), Alex Gallo (Basse), Théo Le Van (Claviers), Noël Le Van (Batterie) |
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