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FURYENS
"Barback attack"
2014
(Autoproduction)
Discographie
Barback
attack (2014)
Plug and plague (2017) |
2012, du côté de Saint-Etienne (42), plus
connue pour ses manufactures, la ville de l'arme, du cycle et du ruban, et son
équipe de Football que pour le monde du Métal. C'est cette année-là qu'ont
choisis Laurent Sarrus (Basse/chant), Nicolas Savoca (Guitare), Benjamin Vidal
(Guitare) et Laurent Descours (Batterie) pour s'unir et donner une pierre à
l'édifice de la passion "excessive et déraisonnable" qu'ils ont pour le Trash
Metal. Cette passion furieuse prend le nom de Guerre de FurYens. De Guerre car
je cite "... un quatuor stéphanois influencé par Testament pour sa puissance,
Annihilator pour la folie, Slayer pour la hargne et Exodus pour la satire
grinçante"... le discours est attrayant mais qu'en est-il vraiment du rendu
musical du groupe ? Nous y reviendrons plus tard un peu plus longuement !
La première année d'existence du groupe est consacrée aux répettes et à la
composition. La seconde les verra défendre les titres sur quelques scènes de la
région. La troisième phase est tout naturellement l'enregistrement, histoire de
laisser une petite trace de son existence, mais surtout l'occasion de faire
découvrir sa musique à un plus grand nombre. Durant trois mois, de février à
avril 2014, ils s'attellent à la création de leur premier bébé. Contrairement à
beaucoup de groupes, ce n'est pas une démo que les stéphanois préparent, mais
carrément un premier album autoproduit !
"Barback attack", tel est son doux nom
est disponible le 05 septembre 2014. Sous une pochette au design bien purulents
signée Slo de MetalManiax, les stéphanois proposent neuf titres plus une intro
dédiés au Thrash Metal pur et dur. Il faut dire que le dessin de l'artwork donne
le ton. Sur un fond vert, accentuant le côté glauque du sujet, mais qui peut
aussi être perçu comme un clin d'œil à la ville d'origine du groupe, le vert
étant la couleur associée à la célèbre équipe de foot stéphanoise. Bizarrement,
une blague que j'ai entendue dans mon adolescence, lorsque cette équipe était à
son firmament me revient, obligé de vous en faire part :
"Deux employés d'un cimetière regardent une vieille dame
agenouillée devant une tombe. C'est son mari, il est parti le mois dernier, et
elle vient tous les jours. Elle devait beaucoup l'aimer...
- Oui, surement, en tout cas, c'était surement un grand supporter de Foot et de
Saint-Etienne..
- Comment tu le sais ?
- Ben l'autre jour, je suis passé derrière elle, alors qu'elle était agenouillée
devant la tombe, je l'ai entendue. Elle chantait : "ALLEZ LES VERS, ALLEZ !!!
ALLEZ LES VERS, ALLEZ !!! ..."
Bon, ok je sors !!! ;) Mais avant je fini cette chronique !!!
Pour en finir avec le design de cette pochette, la barback ici est zombiesque,
représentée par la tête d'un de ces être mort-vivants bien purulents, les
vers/asticots étant aussi de la partie !!! Un dessin réussi et efficace, bien
réalisé qui sied parfaitement au registre musical de FurYens.
"Chaining" est une petit intro bien lourde, où chaque instrument, riffs
en tête, donne le ton et introduit "Through the stormland". On est tout
de suite agréablement surpris par le son. Loin d'être transcendant, il est
plutôt efficace. Les Stéphanois ne nous ont pas mentis ! Nous avons bel et et
bien affaire à du Thrash Metal ! Chaque musicien connait bien son boulot et le
fait plutôt bien. La rythmique est un véritable métronome sur lequel les deux
guitares nous régalent de leurs tranchants à souhait. L'apport des chœurs est
plus qu'efficace, renforçant le propos de ce "Through the stormland",
donnant un côté Metallica à l'ensemble. La voix de Laurent "Larry" colle
parfaitement au style et les soli sont parfaitement exécutés. La batterie
défouraille à tout va.
D'entrée les stéphanois donnent le ton. Pour
notre plus grand plaisir auditif ils sont pas là pour rigoler ! Avec "Wrath
of war" et son refrain taillé pour le live, la marque Exodus/Slayer suinte
de tous les riffs. L'accélération de la batterie est impressionnante sur la fin
du morceau, qui sans nous laisser le temps de souffler embraye sur "Omega".
Les chansons jouent l'efficacité et en moins de quatre minutes nous pilonnent
les écoutilles. Un Thrash Metal sévère pour un perpétuel appel aux headbangings
!
"Personal sphere" sort un peu plus du lot. De par sa durée tout d'abord,
qui dépasse les six minutes, et aussi par son côté plus mélodique dû en partie
par ses nombreux soli de guitares plutôt jouissifs. A préciser que l'un d'eux
est magistralement interprété par Benjamin (ex-Heavylution), l'un des quelques
guests de ce premier album. Plus de six minutes qui passent à vitesse grand V !
L'ouverture de "No hope in this life" fait une nouvelle fois penser à
Metallica avant que le morceau ne parte sur un tempo d'enfer speedant à mort sur
une véritable chape de plomb ! Les morceaux s'enchaînent, dévastant tout sur
leur passage ! C'est puissant et joué à cent à l'heure. Rehaussés par les
chœurs, les refrains sont efficaces et devraient faire leur petit effet sur les
kids en live ! Notamment les "You die" sur "Doomsday phobia".
Petite mention une nouvelle fois pour l'excellent solo de guitare. Le tempo se
calme légèrement sur "All the dead attack". A noter la présence de Xavier
Michalon (Burn your karma) venu prêter sa douce voix avec quelques "Greuhhhh"
bien gutturaux !
On peut dire que rien qu'à l'écoute le
double-pédalier de la grosse caisse n'a pas chômé. Un véritable
rouleau-compresseur ! "Never give up" et "Corrupted leaders"
concluent l'exercice.
A noter que ce dernier est introduit par un
super son de basse signé Laurent, qui se voit épaulé au chant par les voix de
Michael Champon (Holy Cross) et Paul Eyssette (Heavylution), donnant une autre
dimension à cette chanson et la faisant ressortir du lot avec "Personal
sphere". Le mariage des trois voix est magistral !
Au final, les furieux de FurYens nous proposent ici un premier méfait des plus
intéressants pour tout les aficionados du Thrash Metal. Un Thrash Metal plutôt
old school. Unn véritable témoignage de passion à leurs aînés : Slayer, Exodus,
Metallica, voire Annihilator pour les soli. Ces derniers plutôt bien exécutés
apportent un côté mélodique, voire de fraîcheur à cette avalanche de furie.
Premier essai, ou plutôt premier tir au but
(Ndr. c'est plus à propos pour des stéphanois !!) réussi pour ce quatuor qui se
révèle le digne défenseur d'un Thrash Metal old school mais salvateur, une douce
mélopée à nos oreilles de sauvages ! Alors oui, après avoir écouté ce premier
méfait, il n'était pas nécessaire pour nos stéphanois de passer par la case démo
pour commencer ! Ce premier album est plutôt réussi et ravira tout les
aficionados de Thrash Metal !!! |
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Chronique par
Dom Baillon
Novembre 2014 |
001. Chaining (01'14)
02. Through the stormland (03'42)
03. Wrath of war (03'37)
04. Omega (03'39)
05. Personal sphere (06'14)
06. No hope in this life (03'42)
07. Doomsday phobia (04'33)
08. All the dead attack (03'49)
09. Never give up (03'32)
10. Corrupted leaders (05,12) |
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Musiciens
: Laurent Sarrus (Chant/Basse), Nicolas Savoca & Benjamin Vidal ( Guitares),
Laurent Descours (Batterie) |
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