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GLAMORY
"Glam over"
2015
(Autoproduction)


Discographie

Glamory (2012)
Glam over (2015)


Octobre 2012, je vous présentais la chronique du premier album des niçois de GLAMORY, un premier essai plutôt prometteur. Trois ans plus tard, c'est carrément un tout nouveau groupe qui nous propose son successeur. En effet, du quatuor responsable du premier opus, ne reste plus que Lionel Aubert toujours aux guitares et aux chœurs. A ses côtés se retrouvent des musiciens chevronnés comme Jean Baptiste Pol (Fairyland, Kerion), Bertrand Coste (Karma) aux Basses et une deuxième guitares avec Alban Sibilia (Supervega) qui officie aussi au Chant.

Le GLAMORY nouvelle génération s'atèle à l'enregistrement du nouvel album de mai à septembre 2015. La phase d'enregistrement est réalisée par Sébastien Camhi au Artmusic Studio durant le premier mois. Le mixage signé par Wilfried Lievin et Lionel Aubert a lieu à l'Orangerie Studio durant le mois de juillet. La dernière phase, le mastering, à la charge de Thibault Chaumont se passe dans les locaux du Devian Lab studio en Septembre.

"Glam over" est disponible le 30 octobre 2015. Alors que "Glamory" proposait un artwork, plutôt sobre, celui-ci sent bon le soleil et le Hard de la Côté Ouest Américaine. Signé Yann Mouhad de Wedoprod, il représente une charmante demoiselle, dont nous pouvons admirer le joli minois dans le rétroviseur du véhicule qu'elle conduit vers un paysage composé de grattes ciels, nimbé d'un superbe coucher de soleil. L'auto radio est bien visible, et les divers détails que l'on aperçoit dans l'habitacle ne laissent aucune surprise sur le style de musique que la demoiselle doit écouter.

Au dos de l'artwork nous pouvons admirer la photo des quatre musiciens en action autour de leur logo. Le livret va droit à l'essentiel. Outre le nom des musiciens et des guests, au nombre d'une dizaine, nous découvrons les renseignements sur l'enregistrements de l'objets et remerciements de rigueur.

Même si les musiciens changent, l'essence musicale de GLAMORY reste la même, un Hard US classieux et mélodieux. Pourtant, le groupe brouille les pistes avec "Into the G" qui ouvre les hostilités de cet album sous forme d'instrumental. Après une petite intro atmosphérique, les guitares montent crescendo, sur un tempo rythmiquement lourd. Les six cordes se la jouent mélodiques. On pense naturellement à toute la vague des albums "Guitar-Heroes" Instrumentaux, le maître Satriani en tête.

C'est sous une avalanche de chœurs que l'on enchaîne avec "Night time mirage", les riffs sont puissants et le rythme plutôt mid tempo entraînant. On découvre un premier guest en la personne de Tommy Roves (Miss America), qui de sa voix grave nous entraîne "goûter aux substances dans les tréfonds de la nuit". La structure de l'ensemble sonne résolument Van Halen, influence qui reviendra régulièrement à l'écoute de cet opus. La voix de Tommy contraste avec celle d'Alban plutôt chaude, elle a d'ailleurs un petit côté Sammy Hagar. Le ton du morceau n'y étant pas étranger non plus. Le refrain y est rehaussé par des chœurs féminins, présents tout au long de ce "Glam over".

Le phrasé anglophone est parfait, et nous pourrions avoir affaire ici à un combo de la "West Coast" américaine. Alban est plutôt à l'aise dans les montées aiguës pour un rendu du plus bel effet. Le solo plutôt efficace nous prouve, si nous ne l'avions pas encore compris, que nous avons affaire à un groupe axé guitares, ce qui n'est pas pour nous déplaire non plus ! Le bruit des vagues vient allègrement conclure ce "Night time mirage".

On poursuit avec "Weirdland", un morceau typique Hard US. Alban est impressionnant et son chant chaud fait merveille. A signaler la présence de Flora Spinelli (KERION) sur les chœurs. Rythmiquement la basse/batterie fait le boulot, les guitares défilent les notes, Lionel y diluant quelques soli bien sentis. "Weirdland" se conclut sur la dualité des voix d'une chanteuse italienne Silvia Cernicchiaro, sur un tempo résolument Rock. Les chansons avoisinant les quatre minutes vont droit à l'essentiel et "font mouche" !

C'est le son de l'harmonica, joué par Eric Frèrejacques qui introduit "Dancer in paradise", donnant un côté bayou à l'ensemble. Une superbe chanson alternant douceur (le chant d'Alban sur les couplets) et envolées plus brutales (sur les refrains). Le morceau avoisine les six minutes et se savoure sans modération. L'omniprésence des chœurs féminins est du plus bel effet. La partie instrumentale, travaillée, révèle des soli ensorcelants addictifs ! Résolument l'un des meilleurs morceaux de cet opus.

On poursuit avec "Hell yeah !", que les musiciens ont décidés de mettre en avant avec la réalisation d'un clip visible sur la Grande Toile. Très représentatif du style des niçois, l'ombre de Van Halen est une nouvelle fois discernable, voire flagrante ! Un morceau entraînant qui file le punch, headbanging garanti ! Lionel s'éclate sur sa six-cordes. Ecoutez ces solos ! Le refrain est efficace. Résolument du bon boulot !

Le groupe durcit le ton avec "Inside out", voguant vers un Heavy plus lourd. Détonant de l'ensemble de l'album, une certaine noirceur se distille de ce morceau et ce n'est pas les chœurs du refrain qui enlèvent cette impression. Toutefois, l'ensemble est plutôt bien interprété, avant que "Divine bullshit" ne calme le ton sous forme de ballade. Les niçois s'en sortent plutôt bien avec ce morceau le plus long de l'album avoisinant les sept minutes, et qui possède une deuxième partie plus progressive avec un côté power métal. Saluons le travail vocal d'Alban. Alors que Lionel alterne intermèdes acoustiques et envolées plus dynamiques. Un morceau idéal pour emballer votre jolie dulcinée. Ce "Divine bullshit" se termine sur un solo du plus bel effet.

On se rappelle qu'on a affaire à un album de Hardos avec le puissant "Shitty belly". Des riffs bien lourds, une voix plus agressive porte de bout en bout la compo. On pense une nouvelle fois au Heavy estampillé US à la Dokken voire Cinderella, un côté plus sombre en plus. La deuxième partie de la chanson voit la voix d'Alban rehaussée par les chœurs féminins, sur fond de guitares bien senties.

Comme son nom l'indique, "Whirlind" est un vrai tourbillon. Une déferlante résolument Heavy, sur laquelle les musiciens se la jouent plutôt techniques, harmoniquement parlant. Un morceau puissant et entraînant, sur lequel Alban joue sur la corde sensible sur les couplets, avant de se libérer sur les refrains avec un côté rauque du plus bel effet. Lionel impressionne avec son déferlement continuel de notes que l'on distingue tout au long de ce "tourbillon".

Puis "The source" conclut déjà cet opus plutôt bien réussi. Un morceau faussement calme, alternant douceur, gravité... le tout rythmé par un mur d'arpèges. Beauté est l'adjectif qui qualifie l'excellent solo dont nous gratifie une nouvelle fois Lionel. Finissant "ad lib", laissant les notes pour en laisser une comme "suspendue dans le temps et laissant un goût d'encore"...

Ce "Glam over" à un côté addictif tel, que ces quarante cinq minutes paraissent bien courtes ! Au final, les niçois de GLAMORY nous proposent ici un deuxième album des plus attrayants, qui ravira tous les fans de Hard/Heavy US. Un album travaillé, sur lequel le plaisir de jouer des musiciens est flagrant. Même si toutes les compos sont signées Lionel Aubert, nous avons vraiment l'impression d'avoir affaire à un vrai groupe, très cohérent et débordant de feeling. Souhaitons les retrouver très bientôt pour un troisième album du même acabit ! En attendant, faites-vous plaisir et ruez-vous sur ce "Glam over" !!!

Chronique par Dom Baillon
Avril 2016


01 - Into the G (2:45)
02 - Night time mirage (4:35)
03 - Weirderland (3:55)
04 - Dancer in paradise (5:51)
05 - Hell yeah ! (3:51)
06 - Inside out (4:34)
07 - Divine bullshit (6:46)
08 - Shitty belly (5:17)
09 - Whirlwind (4:08)
10 - The source (4:50)

Musiciens : Alban Sibilia (Chant/Guitare/Chœurs), Lionel Aubert (Guitare/Chœurs), Bertrand Coste (Basse/Chœurs), Jean-Baptiste Pol (Batterie/Chœurs)



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