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Pochette HERRSCHAFT
"Le festin du lion"
2019
(Les Noires Production)

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Discographie

Architects of the humanicide (2006)
Tesla (2008)
Les 12 vertiges (2013)
Time and dust (2015)
Le festion du lion (2019)

C'est en fin d'année 2004 que HERRSCHAFT voit le jour du côté de Paris, avec pour règle de nous confectionner un Metal Electro/Indus à la fois puissant et travaillé. Ils nous proposent ainsi les albums "Architects of the humanicide" (2006), "Tesla" (2008), "Les 12 vertiges" (2013), puis la compilation "Time and dust" (2015) regroupant des titres passés remixés.

C'est donc près de six ans après son troisième album que HERRSCHAFT nous revient avec son nouveau rejeton : "Le festin du lion", qui sort officiellement le 21 Juin 2019 au format Digipack via
Les Noires Productions et distribué par Season Of Mist. Il est habillé d'une pochette de Asphodel. On y retrouve le malin et son second, impassibles, suppliés par l'humain de les aider... ses derniers se suffisant à eux-mêmes pour semer le chaos...

Six ans c'est beaucoup entre chaque album. Le groupe n'est pas pressé et c'est d'ailleurs une habitude pour HERRSCHAFT. Il faut dire que les musiciens ont plusieurs projets en parallèle mais cette fois il y a eu restructuration. Le line up à pas mal évolué, puisque nous retrouvons les piliers Zoé et Max (Ancien batteur devenu chanteur), seuls restants et qui s'acquittent de toutes les tâches à eux deux !

Tout débute par un coup de maître avec un "Technosatan" explosif. Il mélange harmonieusement Techno et Metal saturé, mais plus que cela, il propose des mélodies magnifiques et envoutantes, appuyées par des arrangements aux petits oignons. Les breaks et ponts viennent donner de la variété et les douces voix de Roxane et Tess (des enfants proches du groupe) contrastent avec la dureté des propos. Un morceau énergique à souhaits.

"How real men do" est plus électro, que ce soit dans le rythme, les sons de synthé ou l'ambiance globale. La saturation Metal est toujours présente, accompagnant un titre électro Metal de belle facture au refrain prenant et aux gimmicks synthé entêtants. L'ombre de Rammstein n'est pas bien loin. Un titre qui se finit plus dans la douceur avec l'intervention de François Duguest (Glaciation, Diapsiquir) pour un solo de piano plus doux.

Le chant est à la limite du clair et du Black. Il est également varié, avec qui plus est, de nombreux intervenants variant plus encore la chose. Le chant peut ainsi se faire clair, black, thrash ou death.

Des chœurs d'opéra appuient "Stray dog", qui voit aussi l'intervention d'orchestrations mêlées à l'électro et le Metal. Une compo plus noire et glauque dans son ambiance, alors que "But I now" est plus traditionnelle dans son Metal Blacks appuyé d'orchestrations grandioses, où l'aspect indus est quasi inexistant.

Comme pratiquement tous les albums précédents, tous les titres sont ici chantés en anglais, à l'exception de "Le festin du lion", qui voit ses paroles dans la langue de Molière, et cela rend plutôt bien. La compo est une tuerie, aussi bien par sa musicalité, ses arrangements, orchestrations, chœurs, ambiances... on peut dire que ce titre est énorme, voire grandiloquent, qui plus est avec un aspect MISANTHROPE dans ses vocaux et différentes atmosphères. On peut noter l'apparition en guest de Emmanuel Lévy (Wormfood) venu pousser la voix.

Chaque compo se renouvelle et est différente de la précédente. Jamais l'ennui ne se fait ressentir. Ainsi ce "New world order" à la rythmique plus syncopée, égrène ses différentes parties dans un presque Prog Metal sombre, porté par un riff guitare simple mais efficace, puis une partie uniquement rythmique à la batterie dansante, et finissant sur un piano à la fois doux et noir.

"Behind this smokescreen" démarre sur un aspect plus électro. Le côté Metal y est absent. Synthé, voix glaciales, voix parlées, rythmes dansants. Quelques légères guitares se font entendre par moments, mais trop légèrement à mon sens. Tout est présent ici pour cartonner sur les danse-floor... moins dans les mosh-pit...

On retrouve un Shaârghot en guest sur "The great fire" qui nous emmène sur un refrain enivrant, avec en sus un rythme dansant et des synthés omniprésents. Encore un beau mariage Electro/Metal ou la saturation se fait néanmoins moins prégnante.

Il en est de même avec Baptiste Bertrand (Zus, Chenille), autre invité qui pousse sa voix sur un "The white russians" syncopé dans son rythme, enchainant les parties énervées et plus ténues, avant que l'opus ne se termine sur un "Hate me" carrément danse dark electro. C'est Daniel Armand et Jessy Christ Pinderschlass qui s'acquittent ici des voix, plutôt de manière froide et clinique. Et même si le refrain est excellent, aucune saturation électrique à l'horizon capable de satisfaire le métalleux.

Malgré ces trois derniers titres plus en retrait à mon sens, avec des compos de la carrure d'un "Technosatan", "How real men do" ou d'un "Le festin du lion", HERRSCHAFT propose des choses énormes en matière de Metal Electro si l'on est adepte de cette empreinte musicale. Belle surprise.
Chronique par Duby
Juillet 2019

01 - Technosatan (5:41)
02 - How real men do (3:33)
03 - Stray dog (4:02)
04 - But I now (4:45)
05 - Le festin du lion (3:43)
06 - New world order (4:35)
07 - Behind this smokescreen (3:48)
08 - The great fire (3:54)
09 - The white russians (5:21)
10 - Hate me (3:56)

Paroles : Indisponibles. Ajoutez les paroles ICI Cliquez pour ajouter les paroles

Musiciens : MaX (Chant, Programmation), Zoé H. (Guitares, Basse, Programmation, Producteur)

Musiciens live : Daniel & Denis (Basse), Liv & R.U.L. (Batterie)



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