Le groupe est originaire du pays-basque. Cette
proximité frontalière permet aux membres du gang de compter en ses rangs autant
de français que d'espagnols. Cette
mixité, de par le mélange de culture, ne peut augurer que de bonnes choses,
alors, qu'en est-il ? Voyons tout cela...
Après une courte intro symphonique, l'opus
démarre sur "Ashes to ashes", titre rappelant par quelques aspects METALLICA. Le
morceau dégage une énergie et une puissance sans chi-chi, et autant vous le dire
tout de suite, il en sera ainsi tout au long de l'écoute de cet album.
Mais l'étendue musicale d'ILUNGARA ne
s'arrête pas là...
Les tempos sont quasiment toujours soutenus
et speed, et l'usage de la double pédale est souvent de mise.
Les guitares, mélodiques mais hargneuses et
incisives font toujours mouche, et la section rythmique est on ne peut plus
puissante et soutenue.
"Crystal soul" et "End of an era" confirment
tout cela, en lorgnant cette fois-ci du côté de HELLOWEEN. Que c'est bon !
Le morceau suivant "The seafoam" est plus
quelconque dans sa composition, jusqu'à son refrain et son solo à rallonge (mais
merveilleux), qui font la différence, le tout suivi d'un break emprunt de
synthé, cris de mouettes... et voilà ce qui fait la différence. Un morceau qui
au départ s'annonce quelconque, devient grandiose en cours d'écoute. Un morceau
qu'IRON MAIDEN ne renierait pas...
"Return to the dark" est quant à lui plus
dans la ligné d'un METALLICA mâtiné de MAIDEN, tout comme "Errautsatik
errautsara".
Le son de l'album, quant à lui, est
excellent. Alors, comme je le disais au début, "Qu'en est-il" ? Et bien vous
vous en doutez en regard des références et comparaisons, c'est du tout bon !
Un groupe et un opus qui se révèlent être
une grande claque... que dis-je... un grand coup de poing en pleine poire !
Fans de SLAYER, MEGADETH, METALLICA,
HELLOWEEN ou MAIDEN, jetez-vous sur cette galette, vous ne serez pas déçus,
c'est une certitude !
Souhaitons qu'ILUNGARA n'en reste pas là et
nous délecte d'un prochain méfait discographique... |