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CHRONIQUES |
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JULIEN BITOUN
& THE ANGELS
"Little ones"
2022
(Mistiroux Productions)
Discographie
Big white moon (2019)
A day with Hank Williams (2020)
Little ones (2022) |
Julien Bitoun est un artiste accompli qui voit
sa carrière évoluer au fil des rencontres, aussi bien humaines que
musicales. Il en ressort une collaboration qui aboutit sur le combo JULIEN BITOUN &
THE ANGELS, composé du trio Julien Bitoun (Guitare/Chant), Paul Iron (Basse/Chant)
et Swanny Elzingre (Batterie/Chant).
Les albums "Big white moon" (2019) et "A day with Hank Williams"
(2020) seront édités, avant que la suite n'arrive avec "Little ones" le
20 Mai 2022 via Mistrioux Productions, habillé d'une pochette de Alan
Forbes très typée
psychédélique.
Ce nouvel opus, composé durant la pandémie mondiale de Covid et ses
confinements, est enregistré par Arnaud Bascuñana.
L'enregistrement à été effectué dans les conditions du live, avec en plus les
musiciens additionnels Léo Cotten (Claviers), Thècle Joussaud
(Violoncelle) et Inor Sotolongo (Percussions).
Bien loin du Heavy Metal pur et dur à la Judas Priest, mais pas dénué d'intérêt
comme ce "Little ones" qui ouvre le bal sonore. Commençant dans une ambiance
très sixties, on y retrouve des sonorités à la Rolling Stone et une ambiance à
la "Jumping Jack flash", alors que "Cuddly toy" est plus dans une veine Lynyrd
Skynyrd avec un léger aspect country Rock Sudiste, même si ce n'est pas le
principal.
Tout est dans la mesure dans le trio comme sur "Explore the world" qui intercale
moments de douceur au style ballade, avec d'autres plus énervés. Et le solo de guitare est simplement
superbe. Sans oublier un refrain très prenant et des guitares très bonnes sur
les instants de boost. Un synthé type orgue Hammon se fait également entendre
par moments, renforçant cet aspect seventies...
"Laughing gas" m'évoque par certains côtés les ballades que nous proposent les Guns,
alors que "Filled
to the brim" reviens vers un Rock tonitruant au riff guitare classique pour ce
genre. Un piano et des sonorités orgues viennent renforcer cet aspect sixties et
seventies.
Nous retrouvons donc des compositions hautes en couleur typées Big Rock
avec des accointances lorgnant vers les années 60 et 70 à la Creedence Clearwater
Revival.
C'est avec une douce guitare acoustique et chant seul que commence "Mermaid"
à la Simmon & Garfunkel, avant que guitare saturée, batterie et léger piano ne viennent énerver le tout.
De belles mélodies se font entendre. Tout dans le raffinement pour un Rock
savoureux.
A contrario, c'est l'énergie qui se déploie sur un "Stolen guitar" vigoureux.
De quoi vous booster pour la journée. Ambiance Rock garantie, avec des guitares
saturées à l'œuvre et rythme soutenu accompagnant de belles
mélodies et des harmonies agréables.
"Lie to yourself" démontre un côté Bruce Springsteen voire Simon &
Garfunkel mais surtout très Dire Strait dans son style. Tant dans la musicalité
que dans les lignes mélodiques vocales et les guitares. Un titre taillé plus
grand public et pour les passages radio.
Après la courte et douce intro "Capybara" en piano/guitare sèche, c'est au tour
de "Wind at my back" de diffuser son swing avec cette fois un chant
féminin. Le rythme est syncopé sur l'entame avant de se faire plus fluide. Le
refrain est marquant, posant sa mélodie et sa joie communicative, toujours dans
un Classic Rock très bon.
Mais c'est surtout "Angels" qui retient mon attention. Très bon titre
festif qui commence avec un riff guitare à la fois barré mais prenant et
hypnotique. Toujours cette ambiance seventies. Le
travail sur le chant façon vocoder apporte un peu de changement. Le refrain
évoque à la fois Led Zepp mais également le Black Sabbath psychédélique.
"Little one" termine l'écoute de l'opus sur une guitare sèche
et un chant seuls en toute simplicité. Cette douceur dure les trois quarts de la
compo avant un petit moment de boost et que la douceur ne reprenne son chemin.
Les Metalleux les plus aguerris n'y trouverons surement pas leur compte, mais
ceux plus larges dans le style ou les fans de Classic Rock à la croisée de combos de
la trempe des Creedence Clearwater Revival comme évoqué plus haut, mais
également The Who, Status Quo, ou même Neil Young... y trouverons surement leur
compte... |
Chronique par
Duby
Mai 2022 |
01 - Little ones (3:39)
02 - Cuddly toy (3:47)
03 - Explore the world (3:00)
04 - Laughing gas (2:47)
05 - Filled to the brim (4:05)
06 - Mermaid (5:32)
07 - Stolen guitar (1:57)
08 - Lie to yourself (6:38)
09 - Capybara (0:43)
10 - Wind at my back (4:05)
11 - Angels (3:43)
12 - Little one (3:05) |
Paroles : Indisponibles. Ajoutez les paroles
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Musiciens
: Julien Bitoun (Guitare/Chant), Paul Iron (Basse/Chant), Swanny Elzingre (Batterie/Chant) |
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