Ce dernier sort en 2004 sur le prestigieux label NTS (Angra, Edguy, Freedom Call, Sonata Arctica, Stratovarius... etc, etc...), avec lequel le groupe à signé un deal.

Changement également dans le line-up, puisque Nicolas Mollard à cédé sa place derrière la batterie à Franck Léger.

"Esclave du vice" est dans la continuité du précédent album. Il est plus travaillé et la production béton de Fred Rochette est de bien meilleure qualité. Le son sonne de ce fait plus actuel et met un peu en retrait ce côté 80's qui collait au précédent opus.

Alors certes, ce disque est un tantinet moins spontané et frais que son prédécesseur "Condamnés", mais il est néanmoins plus abouti.

Côté compositions, rien à dire ! C'est du MALEDICTION pur et dur. Les fans de la première heure ne seront pas déçus.

Difficile de tout détailler, puisque tout est bon. Rien n'est à jeter, ce qui en soit est déjà une gageure !

On peut affirmer que seulement au bout de deux albums, MALEDICTION est pleinement mature et nous propose des compositions Heavy-Metal carrées et abouties de haute volée.

Le chant français n'est pas abandonné. Un risque lorsque l'on sait que ce langage est souvent décrié de par chez nous. Pourtant les textes ne sont pas non plus à jeter et sont également de qualité et soignés.

"Dans ma mémoire", "Absynthe", "Justice assassine", "Martyr", "Conspirations", "Hérésie", "Esclave du vice", "Vers l'enfer"... du pur bonheur !

... sans oublier "Au royaume d'Hadès" qui clôt l'opus sur un instrumental en forme de clin d'œil et de retour aux 80's, puisqu'il ne s'agit ni plus ni moins que d'une adaptation du dessin animé "Ulysse 31", qui a certainement dû bercer certains d'entre nous...

A noter que cet instrumental est uniquement présent sur le CD sorti en 2004 sur le label NTS. Il est en revanche absent du vinyle sorti en 2005.