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OLAF
"Rue du désespoir"
1978 (Oxygène)
Discographie
Rue du désespoir (1978) |
Nous sommes en 1978. Inutile de dire que les
nouvelles sonorités électriques et guitares énervées n'ont émergé que depuis
quelques années seulement.
DEEP PURPLE, LED
ZEPPELIN, BLACK SABBATH, STEPPENWOLF... en sont les dignes représentants au-delà
de nos frontières. En France, il n'y a guère que LES VARIATIONS qui se sont
engouffrés (depuis 1967 tout de même !) dans ce genre novateur aux guitares
électriques saturées.
Le Heavy Metal n'en est qu'à ses
balbutiements et la vague qui verra poindre des groupes tels IRON MAIDEN, JUDAS
PRIEST ou TRUST pour l'hexagone, commence à peine à émerger.
Et puis il y a un illustre groupe du nom de
OLAF dont on sait peu de choses, si ce n'est qu'il officie sous forme de quintet
et a enregistré un 45 tours le 8 Mai 1978 au château de Malportel situé à Gaudiès
près de Saverdun, dans le 09 en Ariège...
D'autres références font mention du studio "Oxygène" à Paris dans le
quatrième arrondissement, ainsi que de l'impression de la pochette à Vitry dans
le 94, ce qui laisse à penser que le groupe serait plutôt de la région
parisienne, mais sans certitude aucune.
En parlant de la pochette, elle est toute
simple, proposant le logo du groupe, le titrage et une photo des membres du
gang en guise de pochette avant. Cheveux longs et attitude zen laissent
entrevoir la chose et le style.
Des deux morceaux proposés sur cette
galette, c'est "Rue du désespoir" qui ouvre le bal. Et c'est bien d'un
morceau Hard-Rock dont il s'agit. Alors certes, du type qui se faisait à
l'époque, avec une pointe un peu psyché, mais les guitares saturées sont bien
présentes. On ne peut s'empêcher d'évoquer BLACK SABBATH dans le style. La
mélodie est un peu répétitive mais ce rythme lent et lancinant, presque
hypnotique, invite à la messe pour une composition au final à l'ambiance
presque Doom seventies. Dommage que le solo de guitare présent dans le pont soit
presque inaudible au détriment de la guitare rythmique.
Le titre de la face "B", à savoir "La cité
du Rock" est plus énergique. Plus soutenu et rythmé. Plus varié aussi. Le son de
guitare est extra et la saturation est toujours de mise. De petits riffs swinguants
viennent appuyer chaque fin de phrase dans un style vraiment Hard-Rock
seventies. Le solo est encore une fois trop en retrait et il est bien difficile
de l'entendre. Dommage encore une fois. Une bonne compo néanmoins, toujours avec
l'esprit seventies bien prégnant.
Les textes sont chantés en français pour
deux titres plutôt agréables compte tenue de l'année et du genre musical. Ce
sera là la seule sortie que OLAF nous proposera.
Pour conclure, ce 45 tours est une curiosité qui mérite de figurer dans
toute discothèque de collectionneurs de Hard et Metal français. |
Chronique par
Duby
Février 2017 |
01 - Rue du désespoir (4:36)
02 - La cité du Rock (3:32) |
Paroles : Indisponibles. Ajoutez les paroles
ICI  |
Musiciens
: Manu Bonifacio (Guitare rythmique/Chant), Yves Pittore (Guitare solo), José
Dos Santos (Basse/Chant), José Gutierrez (Batterie), JM Bautista (Claviers) |
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