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ONCE UPON THE
END
"The next chapter"
2021
(Season Of Mist / Ellie Promotion)
Discographie
Prelude (2019)
The next chapter (2021) |
Basé à Paris et créé en 2016, ONCE UPON THE END
propose en règle générale un Death Metal Mélodique puissant et racé, auquel se
greffent de nombreux autres styles musicaux, piochant allègrement dans le Heavy
Metal, le Black Metal, le Prog léger, le Thrash Metal et autres joyeusetés.
Nous avions déjà pu faire connaissance avec le combo grâce à son premier opus "Prelude",
sorti en Janvier 2019 et comportant quatre morceaux.
Le groupe œuvre dans un univers Post-Apocalyptique, aussi bien dans les tenues
et l'imagerie que dans les textes. Le décor est donc planté de belle manière. La pochette reprend d'ailleurs ce
thème pour leur album suivant "The next chapter", qui sort dans les bacs
le 3 Décembre 2021. Il propose d'ailleurs une histoire allant de paire, jugez
par vous-même :
"La civilisation s’est effondrée pour des causes maintenant obscures. Les
derniers soubresauts de vie se situent dans les ruines insalubres des anciennes
mégalopoles où pullulent des gangs violents de Survivants. Entre ces tumeurs
agonisantes ne restent que des déserts silencieux où ne survivent presque ni
plantes, ni animaux que des Survivants traversent parfois sur des engins
branlants. Le soleil lui-même est constamment caché derrière une atmosphère
polluée lui donnant une teinte rouge sang faisant des cieux un danger permanent,
entre pluies acides et retombées radioactives.
Des Humains creux rôdent parfois dans la désolation, vestiges de la chute d’une
civilisation connectée et déshumanisée, menée à sa perte par les
Veilleurs, dictateurs cupides qui contrôlaient l’humanité par la technologie et
la corruption. Certains ont survécu et rêvent d’immortalité depuis leurs
bunkers, n’hésitant pas à mener des expériences horribles sur des Humains creux
ou des Survivants".
Chaque morceau proposé sur ce nouvel album nous conte cette histoire. Pour ce qui
est de la musique, point de surprise. Ca tabasse sérieux, mais pas uniquement.
Quelques passages plus subtils changent la donne et promettent de bons moments
variés, comme ce break sur "Children of the dust" où cette mise en place
calme sur "Hollow", où l'on peut d'ailleurs admirer le travail d'orfèvre
de Tentrom derrière les fûts, appuyé par un Groly rigoureux à la basse.
De belles harmonies, du raffinement, de la douceur précèdent souvent en
subtilité de bons gros moments puissants et nerveux comme "Demons in the sky"
où des parties musicales Heavy Metal enquillent sur des accents ensuite plus
Death en parfaite harmonie. Chant clair, Death, Thrash... Excellent titre où
même certains accents Metallica se font ressentir.
Comme on l'a vu sur la compo précédente, le chant est varié, pouvant se faire
clair, Thrash ou Death selon les passages. Aucune lassitude ne se fait
ressentir. Seditius abat un travail de titans derrière le micro !
Les mélodies ne sont pas en reste, car même si les chansons bastonnent sévère,
elles n'en délaissent pas pour autant les lignes mélodiques, aussi bien vocales
que musicales, et il y a du niveau et de la subtilité chez les musiciens.
Le court instrumental "Cries of the voiceless" nous le démontre, laissant la paire de
gratteux Koal et Loerk déployer toute leur technique de belle manière. Cette
compo enquille sur un...
"The flesh harvest" au tempo rapide, direct et énergique, très Heavy et
Death à la fois. De la belle ouvrage variant les ambiances dans une
approche également plus Prog avec ses changements de tempo incessants et ses différents
passages.
Les guitares sont somptueuses et souvent Heavy, comme cette intro en
twins sur "Ride with the wind" qui se fait ensuite Heavy/Death/Thrash
avant de proposer un solo superbe. Une vraie régalade de déferlante de mélodies
et riffs savamment menés... et avec plus de 6 minutes au compteur, inutile de
préciser que vous allez être servis en matière de variété.
"Crimson dusk" surprend son monde en chant majoritairement clair et ses
aspects presque acoustiques selon les passages, même si l'électrique est de
mise. De belles harmonies, de beaux passages musicaux avec de nombreux changements de
rythmes et des guitares majestueuses Heavy à souhaits. Superbe !
Déjà le dernier titre s'annonce avec "Extinction" et son ambiance noire
conférée par un tempo lent. Encore une fois la variété du chant est de mise et
les grattes omniprésentes.
ONCE UPON THE END est à la fois subtil et distingué dans son approche musicale,
mais également puissant et nerveux, alliant à son univers différentes palettes
musicales parfaitement harmonieuses, qui devraient plaire aux amateurs de
mélodies méchamment nerveuses et de styles à la fois Heavy, Thrash, Death et
légèrement Prog. Du grand art, et un groupe à suivre de près. |
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Chronique par
Duby
Décembre 2021 |
01 - Memories in rust (1:21)
02 - Overseers (4:44)
03 - Children of the dust (3:09)
04 - Hollow (5:17)
05 - Demons in the sky (5:35)
06 - Cries of the voiceless (2:45)
07 - The flesh harvest (3:38)
08 - Ride with the wind (6:16)
09 - Crimson dusk (4:11)
10 - Extinction (4:01) |
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Musiciens
:
Seditius (Chant),
Koal (Guitares), Loerk (Guitares), Groly (Basse),
Tentrom (Batterie) |
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