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ONE NIGHT STAND
"Brothers in the raw"
2013
(Autoproduction)


Discographie

The dirty side of Rock'n Roll (2012)
Brothers in the raw (2013)


Strasbourg, 2008, un groupe de Hard Rock pur et dur faisant une musique dans la pure tradition d'AC/DC croisant les riffs avec un Motörhead prend naissance.

Aiguisant ses morceaux d'un son à la fois plus lourd et plus moderne, privilégiant l'énergie et le groove, son style évolue tout logiquement vers un Heavy Rock'n roll sauvage se rapprochant de groupes style Black Spiders, Valient Thor...

Le line-up de ONE NIGHT STAND, tel est son nom, se stabilise en 2011 autour d'Alex Garcia et Vincent Woelffel aux guitares, Lucas Kister au chant, Dan Wernert à la basse et Frédéric Kocher à la batterie.

Après avoir repris les standards de leurs idoles, les membres du groupe se mettent à composer leurs propres compositions, les faisant mûrir en jouant et en mettant le feu sur les scènes alsaciennes et les bars voulant bien les accueillir.

2012, voit la parution d'un premier EP autoproduit "The dirty side of Rock'n roll" contenant 6 titres, mais très vite les musiciens retournent en studio. Ils choisissent le Darius studio pour enregistrer 12 chansons en 10 jours. Antoine "Sam" Ramadour leur donne un coup de main pour produire l'album, alors que le mastering est signé Benoit Courribet. L'artwork est une réalisation de Sébastien Navizet et représente le logo du groupe dans un cercle, une main le surplombant, et dont le sang d'un des doigts blessé coule sur le "N", dans des couleurs noires et blanches et des teintes de gris... bien que plutôt réussi, cet artwork ne donne aucune indication sur le style de musique pratiqué sur cet album.

Ce dernier se nomme "Brother in the raw" et sort en 2013. Parallèlement, nous pouvons apprécier le talent des Strasbourgeois de ONE NIGHT STAND via les clips "Snooker" (réalisé par Steve Maire) et "Who's your daddy ?" tiré de l'album et que l'on doit à Arthur Haecker.

Dès l'ouverture de l'opus les choses sont claires !!! "Fear and loathing" déboule avec sa rythmique lourde et ses guitares acérées, menées par la voix éraillée de Lucas, parfaite pour le style pratiqué. Le refrain est efficace et fait facilement son chemin dans nos cerveaux. Les soli sont plutôt bien joués et font de cette entrée en matière un excellent apéritif aux relents de Jack !!! Fred martelant ses fûts ouvre "Down in hell" sur lequel le tempo s'accélère et où la marque Motörhead se fait ressentir, surtout grâce au timbre de voix de Lucas. Le morceau alterne passage lourd et speed. La rythmique assène un travail de sape monstrueux tandis que les grattes ne sont pas en reste.

L'intensité ne retombe nullement avec "Twenty five". Les cervicales sont mises à rude épreuve ! La basse joue avec les guitares pour un passage instrumental des plus prenants, qui clôt en beauté ce morceau.

Le tempo se calme un peu lors de l'introduction de "Glory hole", prétexte à une mise en condition, mettant en valeur quelques soli mélodiques des grattes, avant que les choses ne s'accélèrent un peu dans une ambiance plus Rock'n roll. A signaler une nouvelle fois un excellent travail de Dan sur sa basse !!! On ne s'ennuie nullement à l'écoute de ce "Brothers in the raw" et l'efficacité des morceaux efface les quelques erreurs de jeunesse.

Petite aparté instrumentale très mélodique, mettant en valeur les soli sur le court (2 minutes 26) "Stone river" sur lequel Antoine "Sam" Ramadour (OAK) vient prêter main forte de sa six-cordes aux musiciens de ONE NIGHT STAND.

On repart ensuite avec "Speedfreak", sur lequel David Bour des RATBOMB fait les backing vocals et sur lequel je retrouve l'urgence de morceaux ponctuant le premier album de Tank "Filth hounds of hades". "Brothers in the raw" est l'intro de "What's your daddy" que le groupe a choisi pour en faire un clip et donc pour présenter leur album. La chanson se veut très entraînante, donnant une folle envie de bouger. Le groove est omniprésent, le refrain est prenant. Les guitares s'en donnent une nouvelle fois à cœur joie !!! Allez apprécier par vous-même en découvrant les images sur le net, vous y découvrirez entre autre un hurluberlu à poil, courant et cachant ses parties intimes de sa main alors que tout explose derrière lui (ça c'est pour l'anecdote, le principal étant la musique !!!).

"Machete" poursuit dans la même veine. Le son de la basse est monstrueux et c'est elle qui donne le tempo ici. Les Strasbourgeois impressionnent avec un premier album très mature qui fait mouche. L'écriture est efficace et les chansons vont à l'essentiel pour nous faire vibrer et headbanguer durant prêt de 50 minutes. Comme à l'image avec "One night stand" qui poursuit sans surprise mais avec toujours autant de feeling. Un morceau taillé pour le live avec un refrain dévastateur !

Et ça défouraille grave avec "Death valley", sur lequel Johnny Maverick des Los Disidentes Del Sucio Motel assène un solo de sa six-corde dont il a le secret. Diablement efficace ! Les cinq Strasbourgeois clôturent les hostilités avec "Driving too fast" qui figurait déjà sur "The dirty side of rock'n roll". On a l'impression de se retrouver dans l'ouest américain. Le morceau est joué en acoustique et l'harmonica est de la partie. Nuls doutes que vous ne tarderez point à taper dans vos mains alors que vos pieds suivront déjà le tempo. Un moment de fraîcheur après une avalanche de gros riffs.

ONE NIGHT STAND signe ici un premier album des plus intéressant. Plutôt prometteur pour la suite de la carrière de ce groupe Strasbourgeois, surtout quand on sait qu'ils travaillent déjà sur un successeur à ce "Brothers in the raw" !!! Alors en attendant, ruez-vous sur ce sympathique album !!!

Chronique par Dom Baillon
Janvier 2014


01 - Fear and loathing (5:06)
02 - Down in hell (3:41)
03 - Twenty five (3:43)
04 - Glory hole (5:13)
05 - Stone river (2:26)
06 - Speed freak (4:10)
07 - Brothers in the raw (0:45)
08 - Who's your daddy ? (4:23)
09 - Machete (5:34)
10 - One night stand (4:58)
11 - Death valley (4:56)
12 - Driving too fast (3:34)

Musiciens : Lucas Kister (Chant), "Fifou" (Guitare, Chant), Alex Garcia (Guitare, Chant), Dan Wernert (Basse), Fred Kocher (Batterie)



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