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PHENIX
"Sacred fire"
2002 (Brennus)
Discographie
Face my fate
(2001)
Sacred fire (2002)
Wings of fire (2004)
Immortal flame (2008)
Ignition (2020)
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De tous les PHENIX que compte le Metal
hexagonal, celui dont nous allons parler aujourd’hui est originaire du Pays de
Montbéliard dans le département du Doubs.
Tel qu’indiqué dans le livret du CD, le groupe a été créé en août 2000 et a
enregistré ce "Sacred fire" sous la forme d’un quintet composé de Bertrand Grammond au chant, de Sébastien Trève et Olivier Garnier (à priori aucun lien de
parenté avec le fondateur du fameux label NTS qui a travaillé avec des artistes
tels que Angra, Edguy et mis le pied à l’étrier à nos compatriotes Adagio,
Fairyland ou encore Malédiction) aux guitares, de Anthony Phelippeau à la basse
et de Julien Giraud à la batterie (ce dernier étant remplacé par Eric Brezard
Oudot à partir de septembre 2001).
Dès l’enchaînement "Prelude to the quest" / "The endless quest" placé en
ouverture de l’album, il apparaît assez clairement que les Francs-Comtois ont
été biberonnés à la vierge de fer.
Une basse omniprésente et virtuose, le caractère galopant des guitares
rythmiques, des harmonies du plus bel effet ainsi que la voix de Bertrand
Grammond, tous ces ingrédients concourent immanquablement à rappeler lron Maiden.
Ajouter à cela des titres relativement longs ("Face my fate"), avec une tendance
progressive ("Journey through space"), comme les aime Steve Harris,
mais aussi les membres d’un certain Dream Theater que le combo semble apprécier
tout autant.
Une influence palpable sur le sympathique et aquatique instrumental "Submarine
assault" où les musiciens se font plaisir et nous font plaisir, sachant éviter
l’écueil de la démonstration outrancière tout en laissant une jolie place aux
mélodies.
Mais attention, les Doubistes ne sauraient être enfermés dans un trip progressif
pour autant. Ils nous démontrent avec brio qu’ils savent aussi composer des
formats plus courts qui vont à l’essentiel avec un "The keepers of the sacred fire" (certes maidenesque) d’excellente facture, mais plus encore avec un
"A call from the sky" au potentiel radiophonique évident grâce à son refrain magnifique
et son obédience happy Metal à la Helloween.
Car le quintet possède clairement plus d’une corde à son arc et ne saurait être
résumé à un simple tribute band à Iron Maiden.
Ainsi l’apport d’un Metallica semble indéniable au détour du riff saccadé de "Journey through space" ou sur la magnifique et dramatique power ballade
"The other side" qui offre des similitudes avec le "Nothing else matters" de qui
vous savez.
De même sur "The keepers of the sacred fire", le riff avec ses harmoniques
renvoie à un certain Edward Van Halen qui maîtrisait cette technique à la
perfection.
Vous l’aurez compris, ce premier essai peine à cacher les influences de ses
protagonistes et celles-ci n’ont pas été complètement digérées, mais après tout
il y a pire niveau références que celles que je viens de vous citer.
Et puis, nous avons ici affaire à d’excellents musiciens, non seulement dans le
maniement de leurs instruments (et j’y inclus l’organe vocal) mais aussi dans
l’art de la composition et des arrangements.
Et donc au final, malgré une production et une mise en son qui n’ont pas
forcément bien passé l’épreuve du temps, l’album se révèle très agréable à
écouter et suffisamment diversifié pour ne jamais lasser son auditeur qui y
décèlera toujours un petit plan sympathique.
Alors, si vous aimez les groupes cités ci-dessus (Iron Maiden en tête, bien
sur), n’hésitez pas à donner une chance à ce "Sacred fire" qui reste
aujourd’hui encore très facilement accessible et en plus à un tarif très
raisonnable. |
Chronique par
Lolo36 Février 2022 |
01 - Prelude to the quest
02 - The endless quest
03 - Journey through space
04 - A call from the sky
05 - The other side
06 - Submarine assault
07 - The keepers of the sacred fire
08 - Face my fate |
Musiciens
: Bertrand Grammond (Chant), de Sébastien Trève (Guitare), Olivier Garnier (Guitare), Anthony Phelippeau
(Basse), Julien Giraud Batterie) |
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