Pour celles et ceux qui ne le sauraient pas,
Yvan Guillevic est un virtuose de la six corde, amateur des riffs de ses pairs
Jimi Hendrix, Stevie Ray Vaughan, Jeff Beck, Joe Satriani, Steve Vai... bref,
tous de grands guitaristes de talent issus d'univers différents.
Il participe à l'album "Can you hear me, Jay
?" du bassiste Pascal Mulot sorti en 1998, puis dans un univers radicalement
différent, il collabore sur plusieurs titres de la formation KITCHEN FUNK avec DJ Tabasko.
Vient ensuite GROOVYTHINGZ avec lequel il
sort un maxi en 2005 et l'album "Les machines" en 2009. Parallèlement, il fonde
EMPTY SPACES, groupe tribute à PINK FLOYD.
Sa réputation n'est plus à faire dans le
milieu des musiciens et le bonhomme voit la parution de plusieurs articles à son
sujet dans
les revues dédiées à la six cordes, telles "Guitarist", "Guitare Extreme"...
Suite à la fin de GROOVYTHINGZ, Yvan fonde
PYG en 2010. Mais quel est donc ce nom de groupe étrange ?
Comme vous l'aurez sans doute deviné, il n'est autre que les initiales de
Projet Yvan Guillevic.
Le premier opus de ce projet sort en 2011.
"End of the world" est un concept album traitant des désastres
occasionnés par l'humanité sur notre environnement et notre bonne vieille Terre.
Yvan Guillevic s'entoure sur cet album de
musiciens talentueux : Morgan Marlet (ex OVERSTEP) et Ney Kilah au chant,
Bernard Clémence (basse), Julien Oukija (batterie) et Jean-Noël Rozé (claviers).
Alors bien évidemment, compte tenu du
parcours du monsieur, nous retrouvons dans cet album une large palette musicale
aux ambiances variées telles Marillion, Pink Floyd ("My greed"), Supertramp ("New hope"),
Yes... mariées sans vergogne à un Hard US voire FM énergique.
"Siren song" en est le parfait
exemple, les guitares évoquant Steve Vai en première partie alors que le reste
du titre est plus dans la veine Pink Floyd...
Pour ma part, je trouve certains titres trop
ambiancés et alambiqués à mon goût, bien que les interventions guitares y soient
toujours un régal ("Mother earth Part 1", "End of the world"...).
J'avoue une préférence pour les passages
plus énergiques et metal tels "Prisoners of a world" à l'intro très Def
Leppard et au reste plus Hard US, ou encore "Mother earth Part 2"...
Bien évidemment les guitares sont
excellentes et les riffs et soli classieux plairont aux adeptes de cet instrument. Le
gaillard est excellent à ce poste, c'est peu de le dire ! Ses interventions ne sont pas trop intrusives
ou démonstratives.
Les amateurs de Hard FM, mélodique ou de
Rock Progressif, devraient se régaler. Les fans de pur Heavy
Metal cependant, c'est une autre histoire...