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REPUBLIC OF ROCK'N ROLL
"Upside down"
2016
(M&O Music)


Discographie

Golden place (2014)
Upside down (2016)
The last of us (2019)
Beaudelaire le revenant (2021)
Fragile (2023)


REPUBLIC OF ROCK'N ROLL est un groupe parisien formé en 2013 avec des musiciens d'origines diverses, pratiquant un Power Rock teinté de Stoner et de Glam. Un condensé musical de mélodies, de rythmes, de spontanéité et d'assise puisant dans leurs influences "des vieux Bluesmen Américains, passant par les Guitar Héros et le Classic Rock, jusqu'aux grosses machines Californiennes comme Aerosmith, Motley Crüe, Guns'n Roses et Queen of the Stone Age".

Les musiciens se font rapidement un nom à grands renforts de concerts, révélant ce qui se fait de mieux en matière de Rock pêchu à tendance anglo-saxonne. REPUBLIC OF ROCK'N ROLL publie un premier album "Golden place" disponible chez M&O Music le 30 mai 2014. Résultat d'un projet concocté pendant un an avec le producteur et multi-instrumentiste Greg Feerkins, ce premier essai est aux dires du leader du groupe "
le disque que nous avons toujours rêvé d'écouter".

"Golden place" est plutôt bien perçu, mêlant Hard-Rock aux guitares aériennes, morceaux limite Heavy, des rythmiques groovantes, des influences Glam ou encore Blues-Rock, sans oublier la sempiternelle ballade de circonstance, font de cet album un plaisir auditif et une belle carte de visite que les musiciens s'empressent de défendre sur les scènes qui veulent bien les recevoir.

Trois ans plus tard, Stéphan Poupeau (Chant/Guitares), Nicolas Wilhem (Guitares/Chœurs), Maxence Theulau (Basse) et Alexis Theulau (Batterie) sont de retour avec une nouvelle offrande toujours concoctée avec la complicité de Greg Feerkins à la production.

L'album "Upside down" parait le 25 novembre 2016 encore une fois chez M& O Music. L'artwork, plutôt réussi, retranscrit à merveille son titre, à l'image de cette cité que surplombe son "envers" dans des couleurs aux nuances de bleu des plus attrayantes. Musicalement, prendre un shaker, le remplir d'influences Metal Rock, voire Bluesy et bien secouer le tout ! Le résultat est représenté ici en 51 minutes sous la forme de quatorze titres aussi variés que plaisants.

"2014" démarre, sublimé par un son limpide et clair, donnant ce côté moderne à la musique des parisiens. La batterie ouvre le bal vite rejointe par ses compères. Le tempo est entraînant. On retrouve avec plaisir le chant de Stéphan qui donne ce côté mélodique au son de REPUBLIC OF ROCK'N ROLL. Une entrée en matière plaisante, même si on est loin de la transcendance.

"Mystics friends" poursuit avec ses passages musicaux bien puissants en total contraste avec les passages chantés très mélodiques plus pesés, donnant un côté très Metal Rock Ricain. Le refrain est plutôt réussi, et quelques riffs plus mordants viennent bonifier le tout. Loin d'en faire des tonnes, les musiciens privilégient l'efficacité de la mélodie dans des chansons évoluant dans un registre standard de trois à quatre minutes.

Avec "Sing with me", REPUBLIC OF ROCK'N ROLL a la gageure de se réapproprier l'énorme tube "Dream on" d'Aerosmith. Loin d'en faire une sempiternelle et ennuyeuse resucée, les parisiens transforment à leur sauce ce titre qui perd son côté langoureux pour un côté plus lourd sur lequel la distorsion a le maître mot. Le résultat s'avère plutôt réussi, à l'image ses riffs bien sentis, et surtout la belle performance vocale de Stephan, même si l'impact est moins puissant que son pendant originel.

L'intro "Rocking boy" a des sonorités à la Kiss, avant d'évoluer vers un morceau plus Heavy, bien puissant. Un réel travail a été apporté aux voix. Un refrain dévastateur, avec un côté répétitif qui devrait trouver adhérence sur les chœurs d'un public en live. Mention spéciale aux soli menés de main de maître.

Les parisiens calment le jeu avec "Under moonlight" qui se dévoile comme une superbe ballade avec un côté bluesy sur son intro. Lancinant à souhait, ce titre s'avère le partenaire idéal pour emballer la demoiselle de votre choix. Des bruits de pas, une grille qui se ferme et on démarre "The guy in red" avec quelques notes de piano et une voix susurrée dans un côté sombre et mystérieux. Un titre plutôt pop plutôt éloigné des standards Metal qui pourrait en rebuter certains, ce qui serait dommage, car ceux-ci passeraient à côté de ce passage bien incisif mené par les soli de guitares aussi efficaces que mordants, rattrapant au passage l'attention de l'auditeur.

"You're a liar" s'avère plus entraînant, mené par des guitares suaves. Un titre qui monte crescendo pour éclater telle une belle déflagration avant de retomber en passage plus calme, pour mieux ré-exploser !

Les guitares sont à l'honneur sur "French bashing", rehaussé par la guitare de Louis Bertignac en premier invité de marque. Un côté hip hop dans le chant apporte une fraîcheur supplémentaire. Le refrain est efficace. Des riffs bien marqués, des soli classes, une rythmique efficace... sont le gage d'un titre réussi.

"You got it" garde ce côté hip hop dans le chant, encore plus accentué. La distorsion est de la partie, augmentant la puissance du morceau. On pense à la scène Metal Rap américaine des années 90 dans ses meilleurs moments !

"
Nous sommes en 2034. Fruits et légumes sont désormais interdits ! Les derniers végétariens mutants sont traqués par un impitoyables cyborgs ! La machine la plus redoutable contre les humains les plus sains ! Veggies can kill". Ainsi est présenté le titre suivant "Cyber killer veggies can kill" dans son superbe clip, bourré d'humour signé Regis Raffin visible sur YouTube. On a véritablement à faire à un court métrage devant autant à Terminator "son intro nous y plonge littéralement" qu'aux meilleurs Nanars de série B.

Musicalement, le morceau est bien pêchu et entraînant. Signalons l'apport du deuxième invité de marque en la personne de Norbert Krief. Une chanson riche savamment travaillée. Un refrain efficace, des mélodies imparables, une rythmique puissante et des soli d'une cruelle efficacité. De par sa spontanéité, sa fraîcheur et son talent musical, ce titre est l'un de mes préférés.

On reste dans un univers sub-spatial avec "Only brave men", petite bluette musicale chantée dans les graves par Stephan. Bien que plaisante, elle n'apporte pas grand chose à l'ensemble et s'avère dispensable.

"Blue diamond road" est plaisant, avec un refrain mélodique empruntant autant au Glam qu'à la pop. Un titre qui devrait prendre une toute autre ampleur en live. A l'instar d'un "Golden place" dans sa version acoustique, qui donne l'impression que le titre va "éclater", se "libérer"... Mais en vain ! Même si cela est loin d'être désagréable à l'écoute et plutôt bien exécuté.

"Don't want to die" conclut les hostilités, me laissant avec cette même impression. C'est sympa, ça s'écoute sans déplaisir, mais... J'attends de redécouvrir ces titres en live, où j'en suis sûr, ils seront sublimés.

Au final, "Upside down" présente le travail d'un groupe qui a su évoluer, affinant son style tout en gardant sa diversité. L'univers musical de REPUBLIC OF ROCK'N ROLL a un côté attrayant et addictif. Un Metal Rock à influence US, typé pour une diffusion radiophonique outre atlantique. A découvrir d'urgence si ce n'est déjà fait !

Chronique par Dom Baillon
Mars 2017


01 - 2014 (3:21)
02 - Mystics friends (4:00)
03 - Sing with me (3:30)
04 - Rocking boy (3:35)
05 - Under moonlight (4:20)
06 - The guy in red (4:00)
07 - You're a liar (3:22)
08 - French bashing (3:10)
09 - You got it (2:40)
10 - Cyber killer veggies can kill (3:41)
11 - Only brave men (1:35)
12 - Blue diamond road (4:12)
13 - Golden place (4:10)
14 - Don't want to die (4:05)

Musiciens : Stéphan Poupeau (Chant/Guitares), Nicolas Wilhem (Guitares/Chœurs), Maxence Theulau (Basse), Alexis Theulau (Batterie)



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