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SIXTY NINE
VETTE
"Pussy, booze and Rock'n'roll"
2011 (Autoproduction)

Discographie
Pussy,
booze and Rock'n'roll (CD 2011) |
Il se pourrait bien que les amateurs de
compositions énergiques et sans fioriture, apprécient ce qui va suivre.
Mais un léger retour en arrière s'impose afin
d'en connaitre un peu plus sur SIXTY NINE VETTE, puisque c'est d'eux dont il
s'agit.
La base du groupe est formée en 2003 en
Champagne-Ardenne, avec Fred au chant (ex Lust),
Cachou à la basse (ex Zara, La Dynastie des Coyotes) et Rital à la guitare (ex
La Dynastie des Coyotes).
Ce n'est qu'en 2005 avec l'arrivée de SAM à
la batterie (ex Sick Mind) que le groupe peut enfin réellement démarrer.
C'est avec une vingtaine de compositions
sous le bras que la bande enregistre en fin d'année un CD de 7 titres. C'est
ainsi que "Pussy, booze and Rock'n'roll"
sort durant l'année 2011.
Le groupe ne s'embarrasse pas de fioritures,
d'arrangements à outrance qui annihilent l'âme d'une chanson, d'intro
grandiloquentes ou d'envolées techniques. Nous allons directement à l'essentiel,
à l'essence même du Rock'n'roll et ce n'est pas "No tough guys in love",
le premier morceau, qui me démentira.
La bande est ouvertement influencée par
RAMONES, mais pas uniquement puisque les musiciens ont été biberonnés au métal
et forcément, cela se ressent dans les compositions.
Si nous pouvons retrouver un côté Punk/Rock,
c'est surtout du côté de la guitare rythmique, même si cette dernière se permet
également des écarts purement métal, comme sur "Jeffrey's gone" par
exemple.
La voix de Fred sort également des sentiers
battus dans le domaine. Son grain de voix me fait immanquablement penser à Blaze
Bayley (ex Iron Maiden), mais avec un grain plus rocailleux, un peu comme
Fabrice Doussang sur l'album "The Jojuson Project" de Patrick Bonnifet.
Là ou le gang est également bon c'est dans
les refrains, facilement assimilables et plutôt prenants, comme sur "(We are)
brothers" ou "Selling my soul", qui par ailleurs est le titre le plus
rapide de la galette, mais également à mes yeux mon préféré.
L'intro de "No future with me" est
plutôt surprenante et l'on se surprend à chercher où le groupe veut aller,
avant que la compo ne reprenne le chemin habituel des accords simples et
mélodies agréables.
Côté son, c'est plutôt bon, avec un mixage
équilibré et qui rend bien hommage aux compositions, même si j'aurais aimé une
batterie plus rentre dedans. Un jeu de batterie où il est bien souvent fait
usage d'une "double tape" sur les peaux.
"Stay free" pour sa part possède un accent Rock plus prononcé,
principalement dû au rif de guitare, même si l'ensemble reste néanmoins dans la
continuité des autres titres.
La basse n'est pas en reste et nous pouvons
en distinguer le jeu sur le dernier titre de la galette "Needle lied",
qui, malgré un refrain par trop répétitif, parvient à nous faire vibrer... sans
oublier en final un solo de guitare explosif.
Sur les 7 titres, aucun n'est à jeter, et il
est fort probable que les amateurs de Punk/Rock/Heavy sans fioritures prennent
leur plaisir à l'écoute de ce "Pussy, booze and Rock'n'roll".
La musique de SIXTY NINE VETTE sent le fion,
la graisse, les santiags et les grosses cylindrées. Maintenant la corvette est partie
et bien décidée à ne plus s'arrêter... never out of gas ! |
Chronique par
Duby
Août 2011 |
01 - No tough guys in love (2:41)
02 - Jeffrey's gone (3:44)
03 - (We are) Brothers (2:40)
04 - Selling my soul (3:28)
05 - No future with me (3:24)
06 - Stay free (3:08)
07 - Needle lied (4:32) |
Paroles : Indisponibles. Ajoutez les paroles
ICI  |
Musiciens
: Fred (Chant), Cachou (Basse & chœurs),
Rital (Guitare & chœurs), Sam (Batterie & chœurs) |
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