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CHRONIQUES |
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SONIC WINTER, entité Franco-Ecossaise fondée en
2012 par Jean-Marc Millière (Voix/Guitares) et Francis Girola (Voix/Claviers),
nous avait étonné avec ses précédentes sorties discographiques : "1st winter"
(2013) et "Twice" (2013) en numérique, puis "Magical silver bullets and hell birdsongs" (2014)
en CD,
qui avaient un quelque chose de différent, authentique et complètement barré.
SONIC WINTER est considéré comme un OVNI musical proposant des compositions
très difficilement accessibles. Et ce n'est pas ce "Party war on the killing floor" sorti en 2016 sur le label
"Major Arcana Records", qui changera cet état de fait.
La musique est toujours aussi variée, chaque
morceau étant plus surprenant que le précédent tant le style proposé est
différent et radicalement opposé. SONIC WINTER avait invité sur son précédent
opus de nombreux guests. C'est encore ici le cas puisqu'il n'y en à pas moins de
27 !
On a toujours de bons riffs biens gras.
Ainsi cette rythmique très Black Sabbath "Year zero", avec un riff
guitare de "Mission impossible" bien employé, "Freak & weird" avec une
guitare au riff classieux dans une ambiance très seventies, tout comme "The
lovely burden of the maker" au chant hargneux ou "Rocking machine"
aux guitares saturées. Ces titres évoquent cette époque où ce qui allait devenir
le Hard-Rock sortait de l'ombre et des amplis saturés.
C'est encore plus vrai sur "Beautiful
Queen of the golden east" au riff Rock déjà entendu mais à la voix à la
Janis Joplin très cristalline et hypnotique d'un effet dévastateur. Nous ne
somme pas loin d'un Led Zeppelin en grande forme ici.
Les ambiances psychédéliques sont toujours
au rendez-vous ("Hipster faker"), et d'autres sonnent carrément pop
psychédélique déjantée à la David Bowie ("Sahara").
C'est une ambiance plus conventionnelle,
éthérée et acoustique qui nous est proposée sur "Dead brain century carnival",
tout en guitares sèches et chants. Quelques notes de synthés viennent aérer le
tout.
Surprenante, dérangeante... voilà autant
d'adjectifs qui peuvent qualifier la musique de SONIC WINTER, à l'image de "I
lose control"... une sorte de mauvaise New-Wave aux sonorités 80's à
oublier... tout comme "Saturday on earth" au fond musical brouillon et au
chant juste acceptable, ou "Straight in your face" qui possède un bon
refrain, mais gâché par le reste de la chanson aux mélodies chantées pas
toujours du meilleur effet.
On oubliera également "Defender" et "Establishment of
time" (qui possède malgré tout un bon passage électrique) sans réel intérêt et
ennuyeuses. Je n'accroche pas du tout à ces morceaux et il y en a trop à mon
goût, mais la musique de SONIC WINTER est
tellement variée qu'il est difficile d'adhérer à tout.
Et puis cette reprise
de VULCAIN. "Le fils de Lucifer" est adapté ici façon pop mielleuse. Les
fans assidus des Motörhead français ne vont pas se remettre de cette reprise
sirupeuse !
On retrouve des sonorités et gimmicks à la Alice
Cooper, Rolling Stones, David Bowie, Black Sabbath, comme sur le précédent opus.
On retrouve également des aspects Stoner, Rock Progressif et ces côtés très
seventies et ambiances psychédéliques, ré-haussées par le choix de mixage et les
instruments employés, seulement voilà...
La fraicheur et la surprise du précédent
opus retombées, on est décontenancés par les morceaux décevants. Il y en a trop.
SONIC WINTER bouscule les convenances certes, mais à vouloir ratisser trop large
et surprendre, il risque de se prendre à son propre piège et de perdre les fans
durement acquis.
Fans de Heavy Metal, de Hard-Rock, Thrash et
autres... passez votre chemin. Public déjanté amateur de Rock Psychédélique
Seventies varié, osez SONIC WINTER, vous pourriez être surpris... |
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Chronique par
Duby
Novembre 2016 |
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01 - Year zero (3:41)
02 - Hipster faker (4:11)
03 - Straight in your face (1:51)
04 - Dead brain century carnival (2:59)
05 - Beautiful queen of the golden east (4:52)
06 - I lose control (4:55)
07 - Saturday on earth (4:01)
08 - Freak & weird (3:11)
09 - Le fils de lucifer (4:08)
10 - Rocking machine (5:02)
11 - Sahara (3:09)
12 - The lovely burden of the maker (1:59)
13 - Defender (3:31)
14 - Establishment of time (10:12) |
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Musiciens
:
Jean-Marc Millière (Guitare/Chant),
Francis Girola (Clavier/Chant/Samples) + Guests : Laurent Duval (Basse), Thierry
Beuchard (Basse), Mr Bigbeat (Batterie), Felix Otto (Guitar), Philippe Duval
(Chant), Corrine Sachoux (Chant), DJ G.Enjoy, James Neilson (Basse), Gary
Gilmour (Batterie), Dan The BusPassKid (Chant), Ross McCrae (Trombone), Emile
Millière (Basse/Batterie), Bj¨¨orn Danielsson (Batterie), Seved Malm (Chant),
Velerii Trigger (Guitare), Greg Lemon (Chant), DJ Chronotech, Anunnaki Classical
Ensemble, Vicente Montezuma (Piano), Akaki & Ani (Violon), Ana & Kate (Violon),
OOzzy & Lya (Viola), Mariam & Gvanca (Chelo), Ani Tsartsidze (Soprano) |
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