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SUPER SCREAM
"The engine cries"
2017 (Send The Wood Music)
Discographie
Some strange
heavy sound (2011)
The engine cries (2017)
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Phil Vermont et Eric Pariche, deux musiciens de
talent, se rencontrent en 2007. De leur réunion va naître le groupe SUPERCREAM
en 2010, dans la région Rouennaise. Les deux quidams sont issus de milieux
musicaux totalement différents puisque Phil Vernon officie en tant que
guitariste dans des formations Rock / Jazz / Variété (La Familia, Vent d’Ouest,
Compagnie Trabucco…), et Eric Pariche officie aussi bien en tant que ténor
lyrique à l’Opéra que dans des formations de Hard-Rock et de Metal Progressif
(Darjeeling, Tribute AC/DC…).
Autant dire que le résultat, qui débouche en 2011 sur l'album "Some strange
heavy sound" est des plus éclectiques et pioche dans de nombreux univers
musicaux, pour fournir au final une musique certes riche, mais également
déstabilisante. Il faut dire que le groupe ne se refuse rien et tient à se
démarquer, toujours curieux d’explorer l’infinie diversité que nous offre la
musique. C’est ainsi qu’apparaissent au besoin éléments ethniques, Jazz,
percussions en tous genres, Metal…
Puis le groupe subit un lifting d'envergure
en 2012 avec l'arrivée de Daniel Sminiac à la seconde guitare (Il remplace les
claviers de Romain Greffe). Martin Mabire succède à la batterie à Damien Train
et Alexis Damien (ex Carnival In Coal / Wormfood), alors que Stéphane
Lescarbotte tient la basse depuis les débuts.
C’est en 2015 que SUPERSCREAM enregistre son second album. Jérôme Legoux s'est
chargé des prises de son, Flavien Dugaro du mixage et Brett Calors-Lima (Tower
Studio) s'est occupé du mastering. Le résultat est tout simplement excellent et
propose un gros son au service de la musique.
L'album "The engine cries" sort
officiellement le 05 Mai 2017 au format Digipack, agrémenté d'un bel artwork
représentant un "bateau alchimiste" sur une mer démontée, avec un
graphisme façon steampunk. Un travail de Stan-W Decker et Eric Pariche.
Les premiers sons se font entendre avec
l'intro "Cubozor's gossips" qui enchaine sur "Evil cream", avec
son riff guitare extra agrémenté d'autres riffs plus saccadés et vifs. De légers
violons viennent aérer le tout. Les mélodies sont bienvenues et le chant d'Eric
Pariche somptueux. Sans oublier un solo de guitares à la fois hargneux et
mélodique. Un excellent titre Heavy légèrement Prog et mélodique pour débuter.
Les choses commencent plutôt bien !
Comme à son habitude, SUPERSCREAM intègre des percussions plus
tribales, qui se font entendre sur "The engine cries (Superscreamrise)". Le
morceau se pose peu à peu et son refrain fait mouche, avec un riff guitare
répétitif et entêtant. Les ambiances sont parfaitement harmonieuses, passant
d'un aspect mélodique à un autre plus pêchu. Sans oublier une grande partie
musicale pour terminer la compo avec différents axes s'enchainant parfaitement,
à la fois Heavy Metal Prog et plus mélodieux. Encore un bon Heavy Prog aux
rythmes variés.
"Pandora" est plus lent et lugubre.
Un titre presque Doom à la "The zoo" de Scorpions, même s'il est ici
beaucoup plus complexe. Le solo de guitare est une nouvelle fois très travaillé.
Pour sa part, "Velvet cigarette" est
plus direct, avec une rythmique presque Rock'n'roll. Le tempo est rapide et
procure au final une ambiance Hard'n'roll mais également moderne très agréable.
Encore fan du solo de guitares. Il y a du niveau !
C'est le moment ballade avec "Your necklace
of bites". On peut y déguster le chant magistral. Les envolées de guitares
sont à la hauteur du vocaliste et la mélodie prenante. Comme toutes les
ballades, celle-ci passe du calme à de beaux moments d'énergie.
Une ambiance orientale se dégage de "Ways
out", avec à nouveau des percussions "tribales" associées à une batterie
classique. Des orchestrations et quelques bruitages viennent appuyer tout cela.
Un morceau épique de plus de 9 minutes où les musiciens peuvent s'exprimer
pleinement, comme sur cette partie musicale très Led Zeppelin.
C'est une contrebasse qui démarre "Where's
my mom ?". Des guitares acérées donnent la suite puis un break Jazz lui
succède. Un chant presque parlé et plus "gras" enquille. Ce titre semble sorti
d'un autre monde et mélange les styles comme sait le faire SUPERSCREAM. Pas
vraiment ma tasse de thé toutefois.
... à contrario de "Metal builders"
au rythme soutenu, bien plus convaincant à mes yeux. Un parfait Heavy puissant,
varié et avec un refrain fédérateur. Très bon et directement assimilable.
Au final, et comparativement au précédent
opus, ce "The engine cries" part moins dans tous les sens, le côté "Ethnic"
se faisant plus discret, plus maitrisé et mieux digéré. Cela procure au final un album plus compact et
logique où les titres s'enchainent de façon plus fluide, sans aucun ennui.
SUPERSCREAM propose avec ce "The engine
cries" un superbe album, peaufiné au plus haut point et qui a été réfléchi
dans ses moindres détails. Tout y est superbe de bout en bout en un Heavy Metal
Mélodique et Hard Rock de belle facture, mariés à un Prog maitrisé. Moi je dis
bravo ! |
Chronique par
Duby Avril 2017 |
01 - Cubozor's gossips (0:53)
02 - Evil cream (6:08)
03 - The engine cries (Superscreamrise) (6:39)
04 - Pandora (5:11)
05 - Velvet cigarette (3:21)
06 - Your necklace of bites (5:30)
07 - Ways out (9:22)
08 - Where's my mom ? (3:43)
09 - Metal builders (4:51)
10 - Insane god (5:37) |
Musiciens
: Eric Pariche (Chant), Phil Vermont (Guitare et composition), Daniel Sminiac
(Guitare), Stéphane Lescarbotte (Basse), Martin Mabire (Batterie) |
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