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SUREXIR
"Rixerus"
1997 (Autoproduction)
Discographie
Demo K7 (1990)
Demo K7 (1992)
Rixerus (1997)
Instrumentale experience (2004) |
SUREXIR voit le jour à Lille en 1989. Après
bien des péripéties, les habituels changements de line-up, plusieurs scènes et
deux démos sorties en 1990 et 1992, il est temps d'enregistrer un opus sur un
support digne de ce nom.
C'est
finalement sous forme de trio avec Giovanni "Gianni" Masella (Guitare),
Jean-Michel Leroy (Batterie) et Christophe "Chris" Byttebier (Chant/Basse) que
SUREXIR se rend en studio pour y enregistrer son premier réel méfait
discographique "Rixerus".
Ce Mini-Album contenant 5 titres, est
enregistré et mixé par Hubert Letombe en août 1997 au studio "Midnight" à
Annequin (62). A préciser que le titre de cet album "Rixerus" n'est autre
que le nom du groupe à l'envers.
Pour être complet, cet opus est dédié à
Franck "Nono" Bonnot, l'ingé-son du groupe décédé peu de temps auparavant.
D'entrée le ton est donné : "Je ne suis pas réel, une
hallucination, mais si tu m'appelles, fais attention.
Je suis dans ton esprit, dans toutes tes pensées, je suis le génie à éviter.
Je ne veux que ton mal, je veux te rendre fou, je suis dans ta tête et je suis
partout. Je suis Rixérus...".
Dès les premiers riffs et couplets de "Sacrifice",
on ne peut s'empêcher de penser que le chant de Christophe Byttebier n'est pas
sans évoquer Bernie de TRUST, bien qu'il soit plus nuancé, plus varié et plus
mélodieux... Cela serait réducteur de le comparer à Bernie tant la tessiture de
Christophe est bien plus large... mais il y a un petit quelque chose...
Tout est bien en place dans ce "Sacrifice".
Guitares saturées, mélodie, refrain imparable, chœurs metal... Bref, les choses
ne peuvent pas mieux commencer. Même les doubles guitares sont de la partie pour
introduire un très bon solo.
Le chant de "Quand frappe le sabre"
se fait plus aigu, dans les tonalités d'un Phil de ADX. C'est dire si le chant
de Chris propose un large éventail vocal. Le morceau est également plus varié, avec des ponts et
breaks, mais reste toujours dans un Heavy Metal 80's accrocheur.
Les textes sont dans un registre plutôt
Fantasy, un peu à la SORTILEGE. Ce n'est pas "Minotaure" qui va me
contredire : "Monstre, mi-homme, mi-animal, Tu vivais de tes scènes
tribales, Tu dévorais les enfants qu'on t'offrait en présent. Dans ce labyrinthe
sans fin, Tel était ton destin, Tu hurlais, tu errais, Dans ces couloirs tu
étais condamné"...
Après l'énergie de rigueur, le titre fait
place à un petit break plus doux où la guitare sèche se fait caressante et la
mélodie mélancolique. Puis le solo survient et le Metal s'exprime à nouveau.
On finit sur un "Listen to the wolves"
tonitruant. Speed endiablé à la sauce MANOWAR mâtiné de ACCEPT, avec un texte
chanté en anglais où les chœurs guerriers scandent des "Wolves" qui pourraient
faire béton en live, le tout avec des grattes tranchantes à souhaits et des
riffs incisifs comme on aime...
Après 5 titres, notre opinion est faite.
Malgré un son un peu en deçà (pas déplorable non plus !), on sent avec SUREXIR
un potentiel évident. Les compositions sont bien en place, variées et très
prenantes. Dans les influences, on pourrait citer parmi les français des groupes
comme SOHO, SHOEILAGER, VOIE DE FAIT, MALEDICTION...
SUREXIR, c'est du bon ! Malheureusement, ce "Rixerus" sera la dernière sortie du groupe, bien
qu'une démo diffusée au compte-goutte "Instrumentale experience" verra le
jour en 2004 à titre posthume. Peut-être qu'un jour... sait-on jamais... |
Chronique par
Duby Janvier 2018 |
01 - Rixerus (1:02)
02 - Sacrifice (3:58)
03 - Quand frappe le sabre (2:58)
04 - Minotaure (4:20)
05 - Listen to the wolves (2:41) |
Musiciens
:
Christophe Byttebier (Chant/Basse), Jean-Michel Leroy (Batterie/Chœurs),
Giovanni Masella (Guitare/Chœurs) |
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