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THEOPSYA
"Tales of an angel"
2011
(Autoproduction)


Discographie

Tales of an angel (2011)
Endless (2017)


La base de THEOPSYA prend sa source à Toulouse en 2006. Après une démo enregistrée en 2007, des concerts et des changements de line-up, la bande finit par se dissoudre. Mais en 2010, le batteur Nicolas et le bassiste Rémy décident de remettre la machine en marche.

C'est ainsi que Nacht (clavier), Pascal (guitare), Adrien (guitare) et Manon (Chant), rejoignent peu à peu le reste de l'équipe. THEOPSYA est enfin prêt à faire parler de lui en juin 2010, date ou le line-up se complète.

La bande affronte les planches, puis s'attèle à la confection de son premier EP "Tales of an angel" en fin d'année 2011, qui comporte sept compositions personnelles.

"The darkest tale" démarre sur un titre plutôt heavy. La voix de Manon Civial est plutôt haut perché, en totale opposition avec le chant Death octroyé par Adrien. Ce morceau à l'ambiance plutôt noire possède la mélodie qui fait mouche... sans parler des interventions guitare tout simplement extra. Les notes déboulent à la pelle et sont un vrai régal...

Le rythme s'accélère sur l'excellent "Poison kiss". Là encore on peut noter la dextérité des musiciens, tous postes confondus. Ils sont vraiment au point. Tout le titre est chanté par Manon. Point de Death ici. Les double guitares à la Maiden/Helloween sont un pur régal.

Les morceaux sont à dominante Heavy Metal, sur lesquels sont plaquées des parties orchestrales et quelques (très) légers aspects prog.

"Walks in the mist" (1'57) est un court intermède tout en douceur où les chants clairs masculin et féminin sont à l'œuvre, accompagnés d'une base acoustique guitare sèche/basse/légers synthé... tout cela enchaîné à un autre court passage avec "March of the ant" (1'10) qui n'est en fait qu'une intervention où seul le piano est acteur. Voilà avec ces deux titres un moment de pur douceur...

... avant que l'énergie ne déboule sur un "Star seeker" où le chant extrême est à l'honneur sur le début de la compo. Néanmoins (et heureusement) ce dernier est rapidement écarté pour la suite, alternant les ambiances, rythmes, avec des chants clairs masculin/féminin excellents. Le mariage des deux est très bon. Notez que ce titre n'est autre que la continuité énergique de l'acoustique "Walks in the mist"...

THEOPSYA réussi le parfait dosage des parties douces et plus énergiques, des ambiances variées et des instrumentalisations symphoniques, le tout au service d'un métal sympathique et de guitares acérées. "Blood and sand" met en application tout cela. C'est aussi le titre qui possède le plus de voix extrêmes (attention toutefois à ne pas trop en abuser)...

Pour sa part, le dernier titre "Gaïa" ne possède aucun chant de ce genre. Seul un mélange masculin/féminin en voix claire se fait entendre, tout cela sur un rythme cavalcade et une mélodie accueillante.

Tout comme SIMERIA, dont on pourrait faire le rapprochement, THEOPSYA réussit l'examen de passage avec un "Tales of an angel" plus que convaincant et qui laisse augurer de bonnes choses... Amateurs de métal mélodique à double chant, accompagné d'instrumentalisations et guitares acérées, laissez-vous tenter...

Chronique par Duby
Novembre 2012


01 - The darkest tale (3:34)
02 - Poison kiss (5:24)
03 - Walks in the mist (1:57)
04 - March of the ant (1:10)
05 - Star seeker (4:51)
06 - Blood and sand (6:04)
07 - Gaïa (4:40)

Musiciens : Manon Civial (Chant), Adrien Salado (Guitare/Grunt), Pascal Guehl (Guitare), Rémy Alarçon (Basse), Nicolas "Nacht" Huguenot (Claviers), Nicolas Sordelo (Batterie)



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