Pour vous mettre dans le bain, c'est direct un uppercut dans la face, appuyé par un "Never confused" des plus percutants qui ouvre ce premier round. Un titre speed aux guitares grasses qui n'est pas sans évoquer les Australiens de Rose Tattoo ou les français d'Hellectrokuters.

Le chant de Kal est bien râpeux et rocailleux tout en restant dans les timbres plutôt aigus à la Bon Scott. Pour ceux qui connaissent, il est très proche de celui de Chris qui officiait au sein des Palois de Boneshaker.

Le titre "Tyson Boogie" est dans un tempo plus medium, mais toujours dans l'énergie. Nous sommes ici dans une étiquette plus proche d'un Motörhead, influence qui se confirme avec le titre suivant "Rock your city".

Loin d'être un défaut, cette influence est totalement assumée par le trio nordiste. Mais les comparer à Motörhead serait pour le moins réducteur, puisque nous retrouvons également quelques influences Australiennes dans leur musique.

C'est notamment le cas avec "Behind the scene", qui est plus mélodique, avec une rythmique presque syncopée par moments et un refrain à la Midnight Oil (je sais pas où j'ai été chercher ça !), ce combo Australien qui nous avait servi à l'époque son "Beds are burning"... Mais bien évidemment, c'est ici bien plus Hard-Rock et percutant.

Déjà le cinquième et dernier titre s'annonce avec "The undertaker shook me", toujours dans un mid-tempo, avec des couplets repris en chœur par toute la bande, mais également des passages plus lourds à l'optique légèrement Stoner, et même une partie finale plus speed.

Le son est plutôt bon, même si nous sommes loin du travail des Finnvox Studios. Ici, point de frime. C'est du direct, nature et Rock'n'roll bordel !

Pour un premier méfait, ce "First round" a le mérite de poser les jalons et de nous faire découvrir TYSON BOOGIE et son Hard'n roll efficace, varié, direct, énergique et surtout sincère.