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Pochette ULF
"Echo promise"
2010
(Brennus/Socadisc)

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Discographie

Unplugged (2007)
Piece of promise (EP 2010)
Echo promise (2010)

ULF est créé un jour d'automne 2006 à Nice. La bande se produit dans la région puis sort en 2007 un album live "Unplugged". Ce premier effort discographique sera suivit en Mars 2010 du EP "Piece of promise" comportant 5 titres.

C'est peu après, en Août 2010, que le véritable premier album de ULF envahit les bacs. "Echo promise", car tel est son nom, permet au groupe de s'établir véritablement dans un créneau très particulier.

En effet, le style musical de la bande est difficile à définir et plutôt personnel, ce qui est une bonne chose. Vous ne trouverez pas avec ULF un quelconque ersatz ou pâle copie d'un autre combo.

La musique de ULF est recherchée et complexe, tout en étant simple et efficace. Un paradoxe me direz-vous, mais il n'empêche pas moins que les compos sont agréables et abordables par l'auditeur pour peu que ce dernier adhère à l'univers des Niçois.

Le morceau "ULF", qui ouvre l'album, est un parfait exemple de ce paradoxe. A la fois travaillé, mais pourtant si spontané et accrocheur. Les passages variés s'enchainent les uns aux autres de façon naturelle. Tout glisse dans une limpidité parfaite.

Les guitares ne sont pas en reste et les soli incisifs sont bien présents, tels sur "Shadows of the past", qui offre la particularité d'accueillir en guest sur les chorus Thomas Cesario du groupe Stelaria (et aussi ancien membre de Fairyland).

Le groupe varie les rythmes comme sur le rapide "Final light", au refrain efficace que vous ne manquerez pas de reprendre en cœur, ce titre ayant véritablement tout du hit.

La finesse est également de mise, appuyée par quelques guitares sèches bien senties. "Hold on" et "Grudge" vont dans ce sens et parviennent à séduire avec un côté mélancolique bien présent.

"Deadangle" pour sa part me laisse plutôt de marbre. Le titre ne parvient pas à décoller à mes yeux et son rythme chaotique ne m'enchante guère. A oublier en ce qui me concerne...

Il en sera de même pour "Into the fire", ou un léger côté Rap dans le chant, surtout au début du morceau, ne me séduit pas non plus. Le riff de guitare est également déjà entendu.

"Beyond my will" est un titre plus inspiré, sur une ambiance atmosphérique et alambiquée. Ce titre fait office de ballade.

L'énergie Rock revient avec "The basement" et "Never come back", qui parviennent à nous faire dodeliner du chef grâce à leur refrain, même si la tension retombe entre deux.

Enfin, "Bleeding breed" qui termine la galette est plus abouti, avec un beau travail sur les voix et une mélodie agréable. Un morceau qui finit agréablement l'album.

Pour situer le combo musicalement, ULF se dit influencé par des groupes tels Aerosmith, Metallica, Smashing Pumpkins, Machine Head, Red Hot Chili Peppers, Nickelback...

Il n'en reste pas moins que ULF à trouvé son créneau avec une musique fraiche et inspirée qui, malgré un beau démarrage qui s'essouffle un peu au fil des titres, ainsi que quelques erreurs de jeunesse, parvient à surprendre et séduire l'auditeur.

Alors, certes, les purs fans de Heavy Metal pur et dur ne trouveront pas leur compte avec cet album. Ceux ayant accroché sur le "Slang" de Def Leppard risquent par contre de passer un agréable moment.
Chronique par Duby
Janvier 2011

01 - Ulf (6:00)
02 - Shadows of the past (4:34)
03 - Final light (3:31)
04 - Hold on (4:19)
05 - Grudge (4:43)
06 - Deadangle (5:15)
07 - Into the fire (5:25)
08 - Beyond my will (6:13)
09 - The basement (4:58)
10 - Never come back (3:22)
11 - Bleeding breed (5:49)

Paroles : Indisponibles. Ajoutez les paroles ICI Cliquez pour ajouter les paroles

Musiciens : Maxx (Chant/Guitare), Red (Guitare), Pierral (Basse), Sast (Batterie)



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