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VITRIOL
"The beginning"
1985
(Enfer Records)

Biographie sur France Metal Museum



Discographie

The beginning (1985)

1985. Nous sommes en pleine émergence des groupes de Hard-Rock et Heavy-Metal français et des nouveaux labels spécialisés dans le domaine.

C'est d'ailleurs sur l'un d'eux que viennentt de signer les Montpelliérains de VITRIOL. Leur premier album "The beginning" voit donc le jour sur le label "
Enfer Records".

L'album commence par "Devil, god or angel", un morceau au tempo très lent, à la Black Sabbath, avec chants d'ambiance genre moines tibétains. Puis le chant arrive, avec sa puissance et sa différence. Très énergique. Il sort du lot par rapport aux combos de l'époque.

"Rappers, greaser" suit. Le tempo s'accélère et l'on a droit à un hymne Metal qui doit sans contestes prendre une dimension supplémentaire en live, bien que le chant soit un peu approximatif à mon sens.

Il faut dire qu'il envoie ses paroles avec un débit assez conséquent, comme sur "I'm singing on the top of one voice" qui laisse place au speed pur et dur, avec son riff de guitare énervé. L'énergie et la fougue sont bien présentes !

Le Heavy de "Animal's revolution" calme le jeu et ralentit le tempo, déclamant son refrain à reprendre en chœurs, bientôt suivi d'un autre hymne avec "Over and over" où le retour au speed avec sa section rythmique impeccable.

Une guitare sèche démarre "Witness for devil" dans la douceur. On se dit que l'on a droit ici à la sempiternelle ballade coutumière de chaque album... que nenni ! Un Heavy au tempo plutôt lourd enchaîne, rappelant les bordelais de STEEL ANGEL avec des structures plus complexes et changeantes.

Autre morceau lent où le chant se fait moins agressif : "Radwar" et son refrain aux effets vocaux futuristes nous entraîne dans une course speed et énervée.

"Killer's memories" est moins abouti et pas vraiment plaisant à mon goût, avant que "Why can't I break my chains" finisse en beauté cet opus, avec un chant moins criard et peut-être plus accessible pour l'auditeur.

Une bien bonne surprise où chaque morceau est un hymne potentiel. La production est à la hauteur, bien que le chant soit un tantinet en avant.

Alors on peut être réfractaires à ce chant, qui peut lasser à la longue. Certains diront qu'il crie plus qu'il ne chante. Il pourrait être comparé dans le genre (bien que plus aiguë) à Serge Pujos sur les deuxième et troisième albums de KILLERS.

Un album agréable, sans être culte, pour qui accroche au chant.
Chronique par Duby
Septembre 2009

01 - Devil, god or angel (5:05)
02 - Rappers greasers (3:25)
03 - I'm singin' on the top of one voice (4:09)
04 - Animal's revolution (5:01)
05 - Over and over (2:42)
06 - Witness for devil (6:41)
07 - Radwar (Radiological warfare) (4:08)
08 - Killer's memories (5:44)
09 - Why I can't break my chains (5:44)

Paroles : Indisponibles. Ajoutez les paroles ICI Cliquez pour ajouter les paroles

Musiciens : Terry Moser (Chant), Laurent Maréchal (Guitare), Tony Caré (Basse), Denis Rivoal (Batterie)


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