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WHISPER NIGHT
"Burning minds"
2019 (Autoproduction)
Discographie
Silent scream (2016)
Burning minds (2019)
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C'est à Laval durant l'été 2014 que WHISPER
NIGHT commence son aventure. Le groupe se met en place et présente son univers
musical.
Fort de son avancée, il propose un premier effort discographique en février 2016
avec son EP "Silent scream", contenant des compositions puissantes
à grand renfort de guitares Heavy, mais cependant dans un style Death mélo au
chant rageur sorti d'outre-tombe.
La bande revient en 2019 avec la sortie de son second EP nommé "Burning minds",
qui propose 6 nouveaux titres à se mettre entre les esgourdes. La production est
ici plus soignée et le Metal des lascars est également dans la même veine que
l'opus précédent, bien qu'ici les mélodies soient plus travaillées.
Les guitares sont toujours aussi Heavy voire par moments épiques, apportant
leur lot de mélodicité. La voix de Julien Mellier vient se poser sur tout cela.
Hurlée à souhaits, elle fait montre d'une belle maitrise et pose même de belles
mélodies, même si nous sommes ici dans le Death qui tâche, ne nous méprenons pas
!
La musique est bien structurée, à la fois moderne et toute personnelle ("Freedom
to live") et les morceaux variés, passant d'un rythme à un autre ou d'une
mélodie à une autre, sans sourciller et de façon très limpide ("Diffracted").
Pour situer globalement le genre musical octroyé par la bande, je citerais
notamment les autres frenchies de GOJIRA. Vous voilà prévenu(e)s : ça dépote
sévère !
Comment ne pas succomber à cette intro de guitares sur un "Darkest hour"
majestueux et au rythme rapide. Les riffs y sont également implacables, sans
oublier un magnifique solo Heavy et technique bien ficelé. Pierre Bédue à la
seconde guitare fait également du beau boulot. Une structure de compo imparable,
ralentissant sur la fin pour encore accentuer son côté sombre.
"Dead season" nous emmène sur son tempo marteau pilon. Voilà l'occasion
de saluer le travail de rythmique où Quentin Bruyère à la basse et Liam Barbier
à la batterie assurent haut la main leurs parties. Un titre assoupli par un
break plus doux. Surement la compo où le chant de Julien est le plus hargneux.
La bande nous assène le coup de grâce sur un "Temple" plus Heavy et varié
dans ses parties, passant d'un tempo médium à un autre plus lourd ou un autre
plus rapide, et finissant sur un passage carrément sympho !
Cet opus est plus abouti que le précédent. Plus riche aussi, les quatre
musiciens ayant apporté encore plus d'influences à leur musique, nous proposant
ainsi des compositions plus travaillées aux atmosphères plus subtiles et
variées, en restant dans la mélodicité, mais également dans la hargne énergique
d'un style à la croisée du Death, Heavy ou Hardcore. |
Chronique par
Duby
Juillet 2020 |
01 - Intro (0:48)
02 - Freedom to live (4:06)
03 - Diffracted (3:49)
04 - Darkest hour(4:31)
05 - Dead season (3:04)
06 - Temple (5:48) |
Musiciens
: Julien Mellier (Chant/Guitare), Pierre Bédue (Guitare), Quentin Bruyère
(Basse), Liam Barbier (Batterie) |
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