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TEARS |
BIOGRAPHIE
Fondé fin
1986 suite à une sulfureuse rencontre nocturne de Punky Diamonds (Guitare) et
Steve Fury (Batterie) dans un rade douteux des bas-fonds parisiens, puis
rejoints par Kenny Lace (Guitare) et Stacey 'O (Chant/Basse), TEARS évolue dans
un registre Rock.
Bien que
l'étiquette Glam leur colle alors à la peau, la musique du groupe est beaucoup
plus hétéroclite que ne le laisse croire son image, puisque l'on peut y
retrouver de multiples influences (Rolling Stones/New York Dolls/ Aerosmith/ Led
Zeppelin...).
TEARS est le
groupe par lequel tout le mouvement GLAM/A.O.R français a commencé...
Bientôt
suivi par une ribambelle de groupes à la carrière aussi colorée qu'éphémère, TEARS s'est toujours refusé à diffuser ses démos auprès du grand public. "On en
est très satisfaits" dit alors Stacey, "mais c'est uniquement destiné aux
professionnels capables d'imaginer ce que ça donnerait avec LE son.
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Pourquoi
vendre une démo à des mômes qui n'ont pas de tune, ça donnerait une mauvaise
image du groupe...". La presse s'empare du phénomène et se fait l'écho des fans
de la première heure (Voir Hard Force
N°19 de Juin 1988).
Le gang fait
quelques dates à Paris en Juillet 1988 (Voir
ICI).
Le Buzz se
fait de plus en plus insistant, et TEARS décroche la première partie de D.A.D à
l'Elysée Montmartre... Le groupe prend tout le monde à contre-pied et signe ce
soir-là une prestation digne des plus grands !!! Les journalistes présents n'en
reviennent pas et l'on peut lire dans le magazine Metal Hammer de décembre 1989
: " Excellente première partie avec le groupe parisien pourtant tellement
controversé, TEARS. Ne vous y trompez plus, ces mecs sont des rockers bien avant
d'être des Glammers. Ca bastonne et ça tient largement debout, même devant un
groupe aussi "pro" que D.A.D. Un groupe phare pour la France, qui possède un
gros potentiel, qui n'est encore que partiellement exploité; ça pourrait
promettre de grandes choses "...
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La légende
est en marche !!! La rumeur se répand comme une trainée de poudre dans les rues
de la Capitale, où il n'est pas rare de croiser une foule bigarrée arborant
fièrement les couleurs de TEARS...
Le groupe,
quant-à lui, se contente purement et simplement de blinder par deux fois l'Elysée Montmartre, et ce, sans aucune trace audio disponible auprès du grand
public !!!
TEARS draine
alors dans son sillage toute une cohorte de fans, plus ou moins anonymes, dont
les New York Dolls (ou plutôt ce qu'il en reste alors...). Le groupe se permet
même le luxe de refuser une participation à la compilation "Hard Rock
Rendez-Vous", ce
qui fera s'étrangler une partie de la presse spécialisée parisienne !!!
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De concerts
en excès, TEARS représente alors LE groupe de "Bad boys" par excellence...
Entendons-nous bien : ils ne jouent pas aux "Bad boys", comme beaucoup de
groupes de cette époque, ils en sont vraiment !!!
A tel point qu'aujourd'hui encore, des anecdotes plus croustillantes les
unes que les autres circulent auprès des nostalgiques...
Pourtant,
une rencontre allait sceller le Destin de TEARS d'une manière aussi imprévue qu'
inexorable...
La rencontre
avec les membres du groupe The Cult (alors de passage à Paris pour un show le
soir même) aura lieu à l'Holiday-Inn de "République" où, après maintes pintes
descendues et une soirée "chaotique" (première partie d'Aerosmith lors de
laquelle Ian Ashbury ne sera que l'ombre de lui-même), le bassiste du groupe,
Jaimie Stewart, décidera de produire TEARS...
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Les
parisiens s'enferment alors en studio pendant 2 mois où ils enregistrent plus
d'une dizaine de titres, tous plus prometteurs les uns que les autres mais,
comme malheureusement bien souvent en France, le projet n'aboutira pas (manque
de moyens)...
De plus, le
caractère en acier trempé des membres du groupe plongera TEARS dans une spirale
infernale qui verra le split du groupe, décidé d'un commun accord lors d'une
ultime répétition... "Ceci est dû à l'accumulation de plusieurs évènements" dira
Stacey... "Tout allait trop vite, et nous avons connu en très peu de temps
toutes les facettes, bonnes et mauvaises, de ce que véhicule le Rock'n'Roll"...
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TOO MUCH, TOO FAST, TOO SOON... Telle pourrait être l'épitaphe de TEARS...
Aujourd'hui,
il nous reste le souvenir d'un groupe qui aurait pû (et aurait dû) casser la
baraque, des articles de journaux dithyrambiques, quelques titres studio (on
raconte une bonne douzaine) émergeant peu à peu des archives des uns et des
autres, ainsi que la mise en place en 2008 d'un
MySpace dédié au
groupe, et mis en place par Eddie DANIEL.
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Au mois
d'Avril 2012 une rumeur enfle parmi quelques initiés, puis la nouvelle se répand
peu à peu. TEARS serait en voie de reformation... ce qui est confirmé en Mai
2012. De nouvelles choses sont en court de préparation, ainsi qu'un premier
concert qui aura lieu le 12 janvier 2013 à l'occasion du
Paris Metal France Festival 5 qui se déroulera au "Divan du Monde" à Paris du 11
au 13 janvier 2013...
Malheureusement, la prestation du
groupe n'est pas à la hauteur des attentes et le trio quitte les planches après
avoir joué seulement deux titres et s'être excusé. Un communiqué de presse
annoncera que le groupe compte bien se racheter avec la sortie d'un album et un
concert complet digne de ce nom... |
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DISCOGRAPHIE
Demo
1988 |
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- If you are the like she told you
- Kiss it all right
- U ain't got none
- U need my gazoline
- Things you're outta try
- Such a trouble
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Line up : Punky Diamonds (Guitare),
Steve Fury (Batterie), Kenny Lace (Guitare),
Stacey 'O (Chant/Basse) |
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Demo
1989 |
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- Blitz
- Bang bang
- She drives me wild |
Line up : Punky Diamonds (Guitare),
Steve Fury (Batterie), Kenny Lace (Guitare),
Stacey 'O (Chant/Basse) |
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