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INTERVIEWS

 

A l'occasion de la sortie de son troisième album en cette rentrée 2010, Defnael, du site ONDES DE ROCK, à interviewé Marc Fery (Chant) et Pierre Holzhaeuser (Guitare) pour nous parler un peu du groupe, de ce nouveau bébé, ainsi que de choses et autres.

Un grand merci à Defnael.


Pour écouter cette interview audio veuillez cliquer ICI


- Comment vous sentez-vous pour la sortie de l'album, après 25 ans de silence ?
Marc : On se sent plutôt heureux qu'il soit là, parce que ça n'a pas été simple, il y a eu plein de péripéties. Pour l'historique, tu sais sans doute que nous nous sommes reformés pour le Metal France Festival de 2008, mais il n'était pas du tout prévu qu'on fasse cet album, nous pensions juste faire le concert. Mais voyant l'accueil du public, ça nous a fait un peu réfléchir et c'est là que l'on a décidé de relancer la machine et de faire un album. Donc, qu'il soit là aujourd'hui c'est le plus beau des cadeaux. 25 ans après on n'imaginait pas se relancer dans l'aventure et, d'être à nouveau là parmi la scène Metal française, c'est un plaisir.

- Est-ce que le titre de l'album : « Briser le Silence » représente l'état d'esprit dans lequel vous vous trouviez avant de prendre la décision de remonter sur les planches ?
Marc : En fait, le titre est venu après, au moment où nous avons décidé de faire un album. On a fait référence justement à ce silence qui a duré 25 ans et c'est un peu une résurrection de faire ce disque au bout de tant d'années. C'est pour cela que la pochette est illustrée de cette manière, avec l'ange qui sort des entrailles de la Terre pour vivre à nouveau. C'est un peu l'état d'esprit de Blasphème. Nous voulions briser le silence de ces 25 ans passés dans l'oubli.


- Pensez-vous que le public soit nostalgique de la grande époque du Heavy Metal français des années 80 ?
Pierre : Moi je le pense. Le public a besoin de chanter. Il nous l'a prouvé à la Loco au moment de la reformation. Il y a encore des groupes qui ont des mélodies, mais beaucoup moins qu'avant. A cette époque tu pouvais reprendre les refrains de Sortilège, de Satan Jokers, Vulcain il n'y avait pas de problème car les gars connaissaient les morceaux par cœur... Et je pense que le public a besoin de ça. Mais il n'y a pas que des nostalgiques. Nous avons fait une dizaine de dates un peu partout en France et il s'est avéré que l'on s'est retrouvé avec plusieurs générations de spectateurs, dont des jeunes qui venaient se faire dédicacer nos albums qu'ils venaient d'acheter. Et on a trouvé ça super sympa.

Marc : Ca fait toujours plaisir de revenir comme ça au bout de 25 ans et de voir que l'état d'esprit n'a pas changé, d'être devant ce public qui participe, qui partage tes morceaux... C'est une véritable reconnaissance.

Pierre : Nous avons eu la chance de vivre 5 ans d'existence vraiment superbes. C'était le plein boom, il y avait du monde aux concerts, il y avait Maiden, Saxon et tous ces groupes-là, même pour les groupes français. À l'époque, on disait Hard français, maintenant on dit Metal français, c'est pour ça que je reprends Marc à chaque fois parce qu'il parle comme un vieux...

Marc : Il est dur avec moi. Tu pourras noter ça (rire).

Pierre : Je crois qu'au niveau du public, pouvoir participer avec les groupes, de pouvoir chanter des refrains, c'est hyper important. Bon, c'est une roue qui tourne. Il faut la chopper au bon moment et je pense qu'on est un peu en retard avec la sortie de l'album parce qu'on ne sait pas si ça va durer. Mais on estime avoir fait un bon album avec le recul. C'est un bon album pour nos fans. Je pense qu'on ne les a pas grugés, on ne s'est pas dit qu'on faisait un disque pour faire un disque. On a travaillé dessus, c'est pour ça que ça nous a pris énormément de temps, car nous habitons aux quatre coins de la France et c'est très compliqué d'écrire et de répéter, mais nous avons voulu faire un album qui nous ressemble.

Marc : Je pense que les années 80 c'était l'âge d'or du Heavy Metal en France. J'avais un peu peur qu'en repartant maintenant ça ne soit plus pareil. J'ose espérer que ça revienne un peu, mais les techniques ont changé et la musique a beaucoup évolué. Alors est-ce qu'on a notre place aujourd'hui ? Je pense que oui. À l'avenir, ce sont les concerts et les fans qui nous le diront. Je trouve que l'accueil a été sympa et qu'il y a eu le même échange que dans les années 80. Ça me laisse penser à des choses positives.

- Pensez-vous qu'aujourd'hui, les groupes de rock français sont davantage soutenus par leurs maisons de disques que durant les années 80 ?
Pierre : Là c'est une très bonne question ! Nous sommes ravis, car à l'heure actuelle nous nous sentons vraiment épaulés. Nous avons du monde derrière nous et sentons que ça travaille énormément, chose que l'on n'avait pas auparavant. À l'époque, nous nous sommes toujours débrouillés tout seuls. Nous avions notre manager et ami, notre frère de cœur qui malheureusement n'est plus là. Nous lui rendons d'ailleurs hommage sur l'album, avec le titre Memories. On ne le répète jamais assez, mais Blasphème est un groupe très familial. Grâce à lui, nous avons pu tourner, nous avons fait de belles choses. Par contre, au niveau de notre label il n'y avait rien de concret. Ils s'en foutaient complètement, sachant que Blasphème a quand même vendu des albums. Ils nous ont remerciés en nous offrant un bon restaurant après la sortie de Désir de Vampyr alors qu'au bout d'une semaine nous en étions à 8.000 albums vendus. Nous avons continué à en vendre ensuite, mais nous n'avons pas du tout été soutenus à part durant l'enregistrement. À cette époque, nous aurions eu le soutient que l'on a aujourd'hui on aurait cartonné, car le public était là. Nous avons failli être en mesure d'arrêter de travailler. Ils auraient juste poussé un peu et nous aurions pu vivre de notre musique à l'époque. Aujourd'hui ce sera beaucoup plus dur à cause du téléchargement. Si l'on vendait ce qui est téléchargé, ce serait génial. Sachant qu'on a dépassé les 100.000 sur Briser le Silence. Si les gens aiment le groupe, j'espère qu'ils feront un effort. L'album a une superbe pochette réalisée par Jean-Pascal Fournier. Le CD est un bel objet. Personnellement quand j'aime bien un groupe ou un artiste, j'achète le disque pour l'objet et la pochette.

Marc : En plus du CD, nous avons ajouté un DVD, le livret est sympa, je pense que c'est un bel objet. Le téléchargement c'est bien mais combien vont franchir le pas d'acheter l'album après l'avoir téléchargé ? Je serais même étonné qu'il y ai 10% des personnes qui l'ont téléchargé qui aillent l'acheter ensuite. C'est le problème. Les groupes qui ont une grosse structure derrière eux, sont moins touchés que nous ou les petits groupes français. Si tout est diffusé par téléchargement et que rien n'est vendu, la maison de disque ne résigne pas pour un autre album. Les gens ne se rendent pas compte qu'en faisant ça ils tuent le groupe en lui-même. Ils se demandent ensuite pourquoi les groupes s'arrêtent, mais c'est juste parce qu'il faut vivre avec ça. À partir du moment où l'on dépense plus que ce que l'on reçoit, ça ne peut pas être éternel. Après, si ça nous permet de vendre des albums par la suite ou de faire des concerts intéressants, notamment à l'étranger, si l'on pouvait passer le cap de cette frontière française et partir jouer ailleurs ce serait bien. Le côté positif c'est que les 100.000 personnes qui ont téléchargé le disque, sont intéressées par Blasphème. Ils ont écouté un titre, ils ont aimé et ils ont téléchargé l'album. Le côté négatif c'est le côté financier.

- Quand on écoute Briser le Silence, on s'aperçoit immédiatement de l'évolution de votre son, beaucoup plus moderne. Est-ce dû à l'avance technologique ou à l'influence de groupes actuels que vous appréciez ?
Pierre : Nous avons la chance d'avoir un petit jeune avec nous qui s'appel Aldrick Guadagnino, et qui est le fils de Philippe notre bassiste. Il a 25 ans, est batteur intérim chez Blasphème et c'est un excellent guitariste. Il est né dans Blasphème durant les années 80, a fait de la batterie jusqu'à 14 ans et ensuite s'est mis à la guitare. Il fait de la musique beaucoup plus actuelle que nous et sa connaissance de notre groupe a été une opportunité pour tout le monde. Il a donc participé activement à l'ensemble de la réalisation de l'album. Il savait comment ça devait sonner et c'est avec son ami d'enfance (Fabien Guilloteau « dit Fabiche »), notre ingénieur du son, qu'ils ont arrangé et mixé le tout. Ils ont été de très bons conseils, n'hésitant pas à me montrer des plans de guitare. Nous étions à l'écoute les uns des autres et cet échange fut très enrichissant. Le fait de les avoir écoutés nous a permis d'évoluer. Aldrick a participé à la composition et aux arrangements sans nous braquer. Nous avons été des vieux pas braqués (rires).

Marc : Et contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est pas les vieux qui ont dirigé les jeunes, ce fut un vrai travail d'équipe de 2 générations différente. Je pense que le résultat n'est pas trop mal.

Pierre : Ca sonne Blasphème, on nous l'a dit (je confirme), mais il y a cette petite touche, qui je pense, nous a fait évoluer dans le bon sens.

- À l'époque, Désir de Vampyr avait tourné en boucle, et à mon avis, Briser le Silence est encore meilleur.
Marc : Quand tu sors un album c'est toujours un peu l'inquiétude : « Est-ce qu'il va être bien accepté ? Est-ce que les gens ne vont pas préférer l'album précédent... ». Il y a toujours cette inquiétude de savoir comment il va être perçu.

Pierre : Nous avons osé des choses. Ultime Errance dure plus de 7 minutes.

Marc : C'était une prise de risque, mais je pense que ça valait le coup de le faire. Nous avions un titre (Vivre Libre) qui ne sonnait pas vraiment Heavy Metal qui passait bien avec notre public. Maintenant nous avons Ultime Errance, qui est pourtant très différent. La prise de risque venait du fait qu'il fallait intégrer de la guitare acoustique, amener le thème... Plein de groupes l'on fait, comme Led Zeppelin ou autre. Donc, je ne voyais pas pourquoi nous ne pouvions pas nous permettre de le faire. La longueur du morceau n'était pas calculée, mais le texte et l'histoire qui s'y passe demandaient un certain développement. C'est vraiment un titre à l'instinct.

Pierre : Nous pensons que beaucoup de gens se reconnaîtront dedans.

- Je trouve le titre : Briser le Silence, parfait !
Pierre : Merci ! Parcequ'on y a travaillé. Nous avons 4 mois de labeur dessus avec Marco. J'ai apporté le riff principal et nous avons tourné en boucle pendant 4 mois. A un moment on a vu le bout du tunnel et on a trouvé.

- L'instrumental, Memories qui clôture l'album est magnifique. On sent une vraie tendresse à l'égard de Dominique Flamet (ancien manager de Blasphème).
Pierre : On en revient toujours à la même chose. Blasphème est une grande famille. On a perdu Dominique trop tôt...

Marc : Nous avons perdu un frère.

Pierre : On a eu la chance qu'il nous voit à la Loco, car il avait repris du service malgré sa maladie. On se devait de lui rendre hommage. Nous avons écrit ce titre pour, nous, pour lui, pour ses filles, pour sa femme et pour toute sa famille. Il est sur la pochette, il est dans le livret et il est avec nous.

Marc : J'espère que de là-haut il entend ça et que ça lui fait plaisir.

- Est-ce que les textes ont une grande importance pour vous ?
Marc : Là tu prêches un converti… Et encore ce n’est pas un blasphème (rire). Je suis un écrivain avant tout. Pour moi les textes sont aussi importants que la musique. L’un porte l’autre et inversement. J’ai toujours aimé manier les mots dans un sens ou dans un autre. J’ai eu ma période mystique et occulte quand j’avais 20 ans. Ça n’était pas parce que c’était à la mode. J’aimais ça. Aujourd’hui j’ai vieilli et évolué même si j’apprécie toujours ce côté sombre, j’avais envie de parler d’autres choses, de thèmes plus actuels. Si une musique est accompagnée d’un texte bidon, le morceau me fait chier et inversement. S’il y a un bon texte avec une musique de merde, ça m’ennuie. C’est une évidence, l’un ne va pas sans l’autre.

- Envisagez-vous de partir en tournée ?
Pierre : C’est la suite logique, mais ce n’est pas simple, car nous sommes très éloignés géographiquement et nous avons tous un travail. Donc, il ne faut pas s’attendre à une tournée avant 2011. Nous espérons pouvoir jouer avant Noël, car ça nous manque. Notre dernier concert était au Hellfest (20 juin 2010) mais nous aimerions pouvoir jouer dans de bonnes conditions. Ce n’est pas un problème de taille de salle, mais comme nous sommes éparpillés dans toute la France, nous sommes obligés de demander une rémunération qui couvre au moins nos frais. Nous avons tous une vie de famille qui compte beaucoup pour nous et il est hors de question de taper dans le budget familial. Qu’il y ait 15 personnes ou qu’il y en ait 1.000, c’est pareil. Nous respectons le public et nous sommes heureux de jouer.

Marc : Il y a des gens qui travaillent là-dessus pour nous et qui adapteront des concerts et une tournée en fonction de nos disponibilités. Ça va se faire, c’est sur, mais c’est en train de se mettre en place. Jouer, c’est la suite logique à la sortie d’un album. Nous en avons envie et je suppose que les fans également.

- Qu’écoutez-vous en ce moment ?
Marc : Ça ne va sûrement pas te surprendre, mais j’écoute encore du Deep Purple, du Dio… J’aime beaucoup Dream Theater, Judas Priest ou Pretty Maids. Ça, ce sont mes bases. Je sais par exemple qu’Aldrick (batteur) va écouter des choses très différentes et Philippe (bassiste) également. Il écoute un peu de tout. Moi je suis resté vieux fan des belles années du Heavy Metal (Pierre : « Un vieux garçon quoi ! »). J’aime beaucoup Rhapsody aussi. Je me suis remis à écouter du Metal depuis que l’on s’est reformé. J’avais complètement lâché… peut-être par dépit d’avoir arrêté tout ça… Je reconnais que c’est idiot, mais le fait d’être dans le truc, je m’y remets et je m’intéresse à nouveau à ce qui se passe. Quand j’étais en dehors, je n’entendais rien. Comme on ne m’en parlait pas, je ne savais pas ce qui se passait. Et en plus on s’est retiré en province alors je te dis pas ! Nous on est ravitaillé par les corbeaux et en plus ils volent à l’envers parce qu’ils ont peur de la misère…

- Je n’avais pas prévu cette question, mais… comment fais-tu pour avoir gardé ta voix presque intacte ?
Pierre : Et moi tu t’en fous de ce que j’écoute ?

(Rires)

Marc : J’ai perdu des aiguës forcément. Les cordes vocales se détendent en vieillissant. Même chez les femmes. Les cordes vocales vieillissent pareilles chez un homme et une femme. C’est pour cela qu’on entend parfois des vieilles femmes avec des voix très graves. J’ai perdu un peu d’aiguë, mais ce que je passais en voix de tête avant, je le passe en voix pleine aujourd’hui.

- Personnellement je trouve que ça a gagné en maturité
Pierre : Il serait temps !

Marc : Non, mais j’ai mué très tard ! (rire)

- Au niveau du grain et de la technique, tu n’as rien perdu. As-tu continué à travailler pendant 25 ans ?
Marc : Il a fallu que je réadapte tout. À la limite je me crevais moins quand je passais tout en voix de tête. Maintenant il faut que j’assure le souffle derrière. Avant c’était tricher quelque part, mais j’aimais bien pouvoir passer d’une octave à une autre. Je peux moins le faire aujourd’hui, mais j’ai beaucoup travaillé pour m’y adapter. Si c’est réussi tant mieux.

- Bon alors Pierre, qu’écoutes-tu comme musique ?
Pierre : Pour en revenir à ce que disait Marc, pour me remettre dans le bain, j’achète ce fameux Rock Hard Magazine et j’écoute les sampler que je mets dans ma bagnole. Ça me fait découvrir des trucs actuels, mais je ne me souviens pas des noms. Mais on en revient toujours à la même chose, il faut que ça chante. Parfois je suis un peu déçu parce que les mecs font de la super musique et le chanteur se met à hurler, je ne sais pas comment on appelle ça (voix gutturales), et j’essaye quand même d’écouter le titre jusqu’au bout. Et dans un refrain je m’aperçois que le mec sait chanter ! Alors pourquoi ils font ce truc, je ne sais pas. Sinon c’est Marco qui me fait découvrir des trucs. Comme on s’est baladé un peu dans toute la France, on a écouté pas mal de trucs en bagnole. Ah si ! J’aime bien Muse. Sinon beaucoup de trucs classiques comme Judas Priest mais c’est vrai que lorsque tu sorts du système tu n’es plus informé sur ce style de musique, contrairement à l’Angleterre ou ils ont des programmes radio très intéressants. J’ai des amis anglais qui sont très branchés musique et quand on met la radio chez eux, il y a vraiment de tout. En France la musique qui est diffusée, est très ciblée.

- Quelle question aimeriez-vous qu’on vous pose ?
Marc : Pffff ! Tu aurais du nous poser cette question au début comme ça on aurait eu le temps d’y réfléchir…

- Si vous aviez un super pouvoir, quel serait-il ?
Marc : Vendre des disques et vivre de notre musique.

Pierre : Et faire une super tournée dans de bonnes conditions. Ça doit être vraiment génial.

- Je ne sais pas si tu as vu l’excellent film du groupe Anvil, qui montre leurs galères pour s’en sortir ?
Pierre : Oui, j’ai vu Anvil au Hellfest. Ils galèrent et travaillent à côté, mais tu sentais qu’ils prenaient leur pied à jouer sur scène. Et ça c’est la vraie reconnaissance du public.

Et quelle question j’aimerais qu’on me pose ? « Êtes-vous content d’avoir fait cet album ? ». Et je répondrais : « oui, très ! ». Je pense qu’on est parti un peu trop vite dans les années 80. Nous avons fait Briser le Silence et espérons qu’il sera bien accueilli et que ça continue. Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour faire plaisir et pour se faire plaisir aussi bien sûr.

- Si vous aviez un message à transmettre à vos fans ?
Pierre : Qu’ils continuent a venir et qu’ils viennent nombreux. Qu’ils fassent des petits partout… Qu’ils restent comme ils sont ! Ils sont super ! Ils chantent ! Nos fans chantent et déjà c’est un plaisir pour nous. Qu’ils sachent qu’on continuera a les respecter comme on l’a toujours fait.

Marc : On a fait ce disque pour nous, mais on l’a fait aussi en pensant à eux. Je te parlais toute à l’heure de cette communion qu’il peut y avoir entre le public et nous… elle est là. Si ça dur, si ça continue comme ça, c’est le plus beau des cadeaux.

Grand merci à Pierre et Marc pour leur disponibilité.


 

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