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INTERVIEWS |
Nina
Scott fut chanteuse à la voix extraordinaire des groupes LAWLESSNESS et
KLAXON, avant de s'essayer à une carrière en solo. Voici l'occasion de revenir
sur son passé et d'en apprendre un peu plus sur son parcours. Une interview réalisée
en Juin 2010 par
Lolo36 et
Duby. |
- Comment en es-tu venue à la
musique ? |
D’aussi loin que je me souvienne,
on a toujours chanté et dansé chez moi. A 2 ans, mes parents me mettaient sur la
table et je faisais déjà mon "show". Plus tard au lycée, je faisais la manche
avec mon amie Elise, elle à la guitare et moi au chant. On se payait nos
premiers paquets de clopes. On reprenait des standards, les Beatles, Simon and
Garfunkel, des chants populaires espagnols et italiens et Jerry Lee Lewis. |
- Pourquoi et comment t'es-tu
dirigée vers le Hard-Rock ? |
Le rock and roll de Jerry Lee
Lewis, Eddy Cochrane, Elvis Presley faisaient partie de mon quotidien. J’étais une
ado rebelle. Un ami de toujours, Patrick Ruggeri, me faisait découvrir des
groupes tels que Deep Purple, Angel, Uriah Heep, Black Sabbath, Van Halen (You
really got me) et ma révélation AC/DC avec Bon Scott. La première fois que j’ai
écouté "TNT", je suis restée scotchée ! Et puis, les Sex Pistols, Clash... tous les
groupes punks qui arrivaient d’Angleterre. |
- Parallèlement, tu as participé
aux côtés de Laurent Malet au film "Invitation au voyage", sélection française
au festival de Cannes 1982. Comment se sont faits ces débuts cinématographiques
? |
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J’ai simplement répondu à une
annonce du Provençal (quotidien du sud).
Une production cherchait une chanteuse
brune aux yeux bleus pour jouer la sœur jumelle de Laurent Malet.
J’ai passé
trois
castings à Paris et ai été retenue pour le rôle. Et puis Cannes, plusieurs
récompenses à l’étranger, mon parrain de cinéma Jean Marais que j’admirais
beaucoup, un rêve de gosse quoi !
Mais la chose la plus importante est que
j’avais réussi à imposer à la production l’enregistrement de l’album de Lawlessness, et
deux de nos titres dans le film, "Don’t follow me" et "Rape men". |
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- As-tu apprécié cette expérience
cinématographique ? |
Je ne me suis pas rendue compte à
l’époque de ce que j’étais en train de vivre. Le fait d’être à Paris, seule,
enfermée dans une chambre d’hôtel pendant des mois me stressait pas mal, mais
j’appréciais les jours de tournage, les prises de vues, de son, les champs et
contre champs, j’ai appris beaucoup sur ce tournage. C’est un monde dans lequel
je replongerais bien aujourd’hui avec plus de maturité. |
- D'autres rôles t'ont-ils été
proposés par la suite ? |
La suite a été un peu plus
compliquée. Je ne voulais pas quitter Lawlessness, mon producteur me proposait
un contrat d’exclusivité de 15 ans ! J’ai refusé. Il a bloqué toutes les
propositions. L’album est sorti, il a aussi bloqué la promo. |
- Comment s'est faite ta venue au
sein du groupe LAWLESSNESS ? |
Jenny et moi étions des amies
d’enfance. On a répondu à l’annonce d’un groupe de Marseille qui cherchait un
chanteur.
On a proposé 2 chanteuses, fait un essai avec le groupe, on a écrit 5
titres en 1 semaine et Lawlessness est né. On a mis du temps à trouver notre
identité.
La première formation de Lawlessness était composée de Michel PINEDA (guitare),
Serge BERTRAND (basse), Christian POLLONI (guitare) et John ERICKSON (batterie).
Après le départ de Chris et John, pour des raisons de divergences musicales,
plusieurs guitaristes et batteurs ont défilés jusqu’à l’arrivée de René MARTELLA
et Alain MARIE. |
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- "On the run", qui sort en 1983
était ta première expérience discographique ? Que retires-tu de cette
expérience ? |
On a d’abord enregistré à la
va-vite un 45t à Marseille pour les besoins du film. Mais oui, c’est mon premier
album enregistré à Paris au studio Davout sous la houlette de Daniel Abraham
avec qui je suis toujours amie. Une expérience que j’ai adorée, très différente
de la scène. On était des novices en la matière, très curieux de toute cette
technique et de ces machines gigantesques. C’est une autre façon de travailler,
mais je suis heureuse d’avoir renouvelé cette expérience à plusieurs reprises.
Je me souviens de la tête qu’on faisait tous quand on a écouté l’album mixé pour
la première fois. Quelle émotion ! Quelle fierté ! |
- Comment s'est déroulé
l'enregistrement ? |
Daniel nous a beaucoup aidés, nous
a guidés. Il a repris les erreurs qu’on pouvait faire, a corrigé nos textes... on
lui doit beaucoup. On vivait un rêve, enfin, c’est le sentiment que j’en ai
gardé. Le seul regret est le fait d’avoir enregistré l’album en 15 jours (mixage
compris). C’était un peu court pour développer toutes nos idées, mais je crois
que le résultat traduit assez fidèlement l’énergie que le groupe pouvait
produire. C’était une bonne carte de visite pour pouvoir jouer encore plus. |
- Chanteuse dans un groupe de
Hard-Rock c'est une première en France, comment cela se passait-il ? |
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Au
début des années 80, une multitude de groupes de rock ont foisonnés un peu
partout en France.
Il y avait d’autres chanteuses ailleurs, je pense notamment à
Fabienne Shine (Shakin' Street) mais il est vrai que deux nanas sur scène, une
brune, une blonde qui dégageaient autant d’énergie, c’est peut-être ça qui a
fait la différence. |
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- Deux chanteuses dans un même
groupe, effectivement, cela n'est pas commun. Comment se passait ta collaboration à ce poste
avec Jenny Jones
? |
On se connaissait bien, amies d’enfance, on a grandi ensemble. Nos
personnalités étaient différentes, mais je ne crois pas me tromper en disant
qu’on a toujours eu beaucoup de respect l’une pour l’autre et même si nos
vies ont pris des chemins différents, j’ai toujours une pensée très
affectueuse pour elle.
Je peux aussi rajouter qu’on travaillait beaucoup, on vivait notre passion
de la musique à fond ! |
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- Le Hard-Rock n'en
était qu'à ses balbutiements en France à cette époque. N'était-ce pas trop
difficile ? |
Je n’ai pas le souvenir de grandes
difficultés. Marseille était une ville ouverte à toute proposition, les groupes
marseillais se serraient les coudes, on se connaissait tous, on se passait les
bons plans. Bien sûr, certains pseudo-producteurs essayaient de nous arnaquer,
mais j’ai toujours été une forte tête, agressive, un caractère bien trempé et
peur de rien ni de personne. Alors quand un de ces requins ne voulait pas nous
payer à la fin d’un concert, on allait lui casser la gueule et on récupérait
notre fric. |
- Quel est ton meilleur souvenir
avec LAWLESSNESS ? Et le plus mauvais ? |
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Je n’ai pas de "meilleur souvenir
". J’ai adoré Lawlessness du début à la fin. J’écoute encore très souvent
l’album et les maquettes du 2ème (qui n’est jamais sorti).
Mauvais souvenir ?
La tournée promo de l’album en 83. La galère !!!!! On avait loué un fourgon,
entassé le matos à l’intérieur, mis les coussins du divan par terre et on est
partis sur les routes de France, à 8 !!!!! (Les 6 membres du groupe et nos 2
managers). On dormait à tour de rôle dans une seule chambre d’hôtel, on puait,
on avait faim et même si on a eu de grands moments de rigolade, ça été le début
de la fin de Lawlessness. |
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- La maison de disques ne vous a
pas réellement soutenue à l'époque. Un commentaire ? |
No comment !!!!!! Que les chiens
restent à la niche !!!! |
- Pourquoi avoir quitté
LAWLESSNESS ? Ne le regrettes-tu pas aujourd'hui ? |
Bien sûr que je regrette que
Lawlessness n’existe plus aujourd’hui ! J’étais très ambitieuse à cette époque.
De plus,
je crois que j’avais envie de vivre d’autres expériences, de me brûler
les ailes et de me casser la gueule. Lawlessness a été mon premier amour et un
premier amour, ça ne s’oublie pas ! |
- Tu souhaitais ensuite te diriger vers une carrière solo et as fait appel à
Christian Polloni de KLAXON, pour la composition de quelques morceaux. Tu te
retrouves dans son groupe avec lequel tu enregistres le second album en 1985.
Après LAWLESSNESS, tu te diriges donc vers un style résolument plus FM. Etait-ce
un choix ? |
Pas vraiment ! Quand j’ai débarqué
à Paris le 3 octobre 1983, je savais que la route serait dure mais je me suis
obstinée. J’ai vécue avec les 2 managers (Sylvie Goulard et Hélène Cardoit) de
Lawlessness dans un petit studio à Courbevoie. Je passe les détails mais je peux te dire
que je connais la faim ! Qu’est-ce qu’on a galéré !
Une fois de plus, Daniel Abraham était là. Grâce à lui j’ai fait des séances de
chœurs au studio Davout, et de séances en séances, tu te fais un petit nom.
Puis, une autre rencontre importante aussi avec Henry Padovani (1er guitariste
de Police) qui marchait bien à l’époque avec les Flying Padovani’s. Il m’a
soutenu moralement par sa force de caractère. Je sortais beaucoup, passais mes
soirées au Gibus ou dans le Marais. Puis j’ai repris contact avec Christian Polloni. On a écrit des titres tous les deux, dans sa cuisine, et Klaxon a bien
voulu m’aider à enregistrer des maquettes. C’est à ce moment là que j’ai
rencontré Bobby Bruno, manager de Trust et Klaxon. Quand il m’a entendu chanter,
il m’a tout de suite proposé de remonter le groupe Klaxon puisque Régis, le
premier chanteur venait de partir. Le style de départ restait très Hard, en
anglais. Bobby nous a suggéré d’écrire des titres en français. Je n’étais pas
très enthousiaste mais je m’y suis mise et le résultat a plu.
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- Comment composais-tu tes textes
? Qu'elles étaient tes influences et d'ou te venaient tes idées ? |
Grande révolution dans ma tête !
J’étais morte de peur de composer en Français. Autre musique, autre façon de
travailler, je doutais pas mal de ce que je pouvais faire passer au public.
Je
n’arrive toujours pas à l’expliquer, mais j’étais moins à l’aise avec Klaxon
qu’avec Lawlessness.
J’ai puisé mes textes dans la vie des gens qui m’entouraient, les
thèmes de l’amour, de la violence, de la mort, de l’inégalité, de la recherche
d’un monde meilleur font partie de l’être humain. |
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Musicalement, Klaxon avait un style FM auquel il a fallu que je m’adapte. De mon
côté, j’étais bien plus attirée par AC/DC, Pat Bénatar, Kate Bush et Janis
Joplin que par Foreigner ou Toto. |
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- Comment s'est déroulé
l'enregistrement ? |
Grand standing ! Palais des
congrès, 48 pistes, le luxe ! Un peu trop peut-être à mon goût. Je n’ai jamais
supporté le faste dans le rock’n’roll. A mon avis, le rock n’est pas seulement
une musique, c’est un état d’esprit, une façon de vivre et toutes ces manières
me faisaient carrément chier. Mais bon, je ne crache pas dans la soupe quand elle
est si gentiment donnée. L’important c’était la musique et le dessein de
remonter sur scène très vite.
Je me souviens d’un soir où j’ai complètement craqué en pleine séance.
Jean-Pierre Ducos qui dirigeait notre album me reprochait de chanter "trop Hard
". J’ai claqué la porte du studio en larmes, et dans le couloir, il y avait Tina
Turner et Annie Lennox qui m’ont remonté le moral. Elles m’avaient écouté
derrière la porte et Tina m’a dit une petite phrase que je n’oublierai jamais "
retourne derrière cette porte et montre leur qui tu es !" Que dire de plus ? |
- Les moyens sur l'album de KLAXON
étaient donc bien plus élevés comparativement à ceux de LAWLESSNESS. Qu'en retires-tu
? |
Franchement ? Rien ! Ce n’était
pas mon boulot de m’inquiéter du financement. Si Lawlessness avait eu plus de moyens
financiers, je ne suis pas sure que le résultat fusse le même. Quand j’écoute
les 2 albums aujourd’hui, je trouve que Klaxon a bien plus vieilli que Lawlessness. |
- Que penses-tu de cette époque ?
Ne crois-tu pas que le fait de jouer du Rock en France à cette époque ne soit un
handicap ? Cela n'aurait-il pas été plus facile à l'étranger ? |
De tous temps, on s’est plaint du
manque de moyens, d’endroits où jouer, de privilèges accordés à certains et pas à
d’autres... je ne suis pas sure qu’ailleurs ce soit plus facile. Je pense à un
film en particulier "the commitments" qui montre aussi la difficulté de jouer
sa musique en Irlande. Il y aura toujours des râleurs, des frustrés, des gens
droits dans leurs bottes et des cons. Après, on peut se poser la question "si
je trouve ça dur, pourquoi je continue ?" |
- Cet album fût le dernier de
KLAXON. Quelle en fût la raison et pourquoi s'être séparé ? |
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Grosses divergences d’opinions et
d’orientations musicales. Après le clip de "Bats-toi", le groupe a splitté,
chacun est parti vers de nouveaux horizons. J’ai fini d’assurer la promo de
l’album seule, sur bande play-back, pas un bon souvenir de cette fin là ! |
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- Tu as ensuite continué avec Etienne Rhoda Gil ? |
Etienne Rhoda Gil, avec qui j'ai
enregistré une version française d'un vieux titre "Love potion N°9" qui a
beaucoup intéressé les anglais, mais qui finalement n'est pas sorti. J'avais
beaucoup de tendresse pour Etienne et sa femme. |
- Tu participes ensuite en 1989 à
la compilation "HARD-ROCK RENDEZ-VOUS", orchestrée par Bobby Bruno. Cet album
comprenait une belle brochette d'artistes d'alors et tu étais joliment entourée.
Comment s'est passée la collaboration avec Patrick Rondat et les autres
musiciens ? |
Patrick Rondat répétait dans le
même studio que Klaxon. On a très vite sympathisé, c’est quelqu’un de solide,
d’une grande générosité et que j’apprécie énormément. Quand le concept de la
compile a été lancé par Bobby Bruno, je n’avais plus de groupe mais Bobby tenait
absolument à me faire participer à cette aventure. J’en avais très envie moi
aussi, il m’a proposé ce titre "No easy way out" et qui d’autre que Patrick et
son groupe pouvait m’accompagner ? |
- Que peux-tu nous dire de cette
compilation ? Comment s'est déroulé l'enregistrement ? |
Magique ! Enfin une chance pour
des groupes nationaux de se faire connaître, de travailler dans un grand studio
avec une pointure de l’époque, Gary Lyons.
L’ambiance entre groupes était au beau fixe, pas mal d’entraide entre zicos, une
même passion, un même engouement, Rock’n’roll quoi ! Et puis je dois avouer que
seule nana au milieu de tous ces mecs, c’était assez jouissif (LOL). J’aime
assez le duo improvisé avec Pascal Bailly de Squealer sur leur titre "Saturday
night".
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- Pourquoi avoir choisi ce titre
"No easy way out" de Robert Tepper ? D'autres morceaux étaient-ils écrits et
était-il prévu de les sortir ? |
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On me surnommait la guerrière à
l’époque, alors "No easy way out" tiré du film Rocky IV était bien approprié à
mon image. Un 45t est sorti pour la promo de la compil’ mais il n’y a pas eu de
suite.
La compil’ a donné un coup de
pouce à certains groupes qui ont sorti un album par la suite et a surtout
démontré à une certaine presse mal intentionnée que le Hard-Rock n’était pas
mort comme ils l’affirmaient. |
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- Qu'as-tu fais après ces
expériences ? Quel a été ton parcours ? |
Après, on peut dire que je me suis
un peu dispersée !
Générique du film "Gazon maudit" de Josiane Balasko, publicités diverses,
tournée de Bernie Bonvoisin (Trust) en solo, un autre groupe "Waco" avec Bob Salazar,
puis rencontre avec Olivier Spitzer (Stators/Satan Jokers 2009) avec qui j’ai enregistré des maquettes en
vue d’un prochain album. Encore une fois j’ai fait appel à mes amis fidèles,
Patrick Rondat, Christian Namour, Pascal Mulot, Eric Bono, Philippe Chauveau,
Christophe Aubert, Fabien Gevraise, Karni, Michel Aymé, Corinne Polloni et Andy
Chase. Un grand merci à toutes ces personnes qui m’ont aidé musicalement ainsi
qu’à Gildas Arzel pour son soutien amical.
Manquait un financement ! Alpha Blondy, que je connaissais par le biais de
Christian et Corinne Polloni s’est proposé de produire mon album. Mais à la
veille de rentrer en studio, celui-ci a eu de graves problèmes de santé et tout
a été annulé. J’ai un album prêt à sortir mais qui ne verra certainement jamais
le jour ! Je l’écoute encore avec un grand plaisir, qui sait ?????????
Après ce gros coup dans la gueule, j’ai quitté Paris vers Montpellier. J’ai
remonté un groupe "Cajun Panther", on a fait quelques concerts puis tout s’est
arrêté. Puis départ au Mans, dans une chorale de gospel "Jazz’n’Spell". |
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- As-tu gardé des contacts avec
d'anciens comparses ? |
Je suis une fidèle en amitié. Je
garde une grande affection pour tous les gens qui ont traversé ma vie et même si
je ne donne pas de nouvelles je pense à eux très souvent.
Internet nous permet aujourd’hui de communiquer plus facilement alors
évidemment, les amitiés ressurgissent du passé. |
- A l'heure où les reformations
d'antan sont légion, ça ne te démange pas de reprendre le chemin de la scène ? |
Demande à un aveugle s’il
n’aimerait pas récupérer la vue ! Je ne sais pas si ça fonctionnerait mais
l’envie est bien présente, surtout pour Lawlessness. |
- Je crois que tu veux nous parler
de Michel PINEDA, qui fut guitariste de LAWLESSNESS et nous a malheureusement
quittés ? |
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Oui, je voulais lui rendre un
grand hommage. Je n’ai pas les mots qui pourraient traduire ce qu’il
représentait pour moi.
Il a été mon compagnon, mon ami,
il m’a initié au blues, c’était un homme d’une grande intégrité, un peu
taciturne certes, mais tellement sincère ! Il me manque vraiment même si je
n’ai pas été toujours très cool avec lui. |
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- Qu'es-tu devenue aujourd'hui ?
Es-tu restée dans la musique ? |
Aujourd’hui, je donne des cours de
théâtre à des enfants un peu difficiles en milieu scolaire.
Grande découverte de bosser avec des mômes que la vie a laissé de côté. Mais
c’est un autre chapitre ! Parallèlement à cela, je me suis lancée dans
l’écriture, à suivre... |
- Je te laisse conclure. |
Je te remercie vivement de tout
l’intérêt que tu as porté à mon parcours et te souhaite une sincère réussite
pour ton site que je consulte très régulièrement.
Je n’ai qu’un souhait, que tous les jeunes qui se lancent dans la musique le
fasse avec autant de passion que j’ai pu le faire. Et même si ça ne marche pas,
il ne faut jamais baisser les bras, il faut se battre pour ses idées et ses
convictions.
Vive la musique, Vive le Rock’n’roll, Vive la vie ! |
Merci à toi pour ta
gentillesse et ta disponibilité...
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