C'est à quelques rues de "La Locomotive" (maintenant "La Machine") que se
déroulait cette venue d'OCEAN dans la capitale.
Il se
produisent ce soir au "Bus Palladium", une salle mythique ouverte en 1965, et
qui a vu bien des vedettes se produire sur ses planches.
ELECTRICITIZ
La surprise de voir monter sur
scène 3 gamins en guise de première partie.
Ils nous
proposeront durant leur set des morceaux plutôt Rock'n'roll, avec des
intonations à la NIRVANA ou un côté PAT BENATAR selon les morceaux.
Leur jeune
âge (environ 13 à 15 ans) surprendra bien des spectateurs, qui d'ailleurs
répondront au chanteur/guitariste sans sourciller.
Des gamins
vraiment à l'aise sur scène... et même si je ne suis pas particulièrement adepte
de leur musique, il est évident qu'ils sont vraiment à l'aise sur les planches,
qu'ils se débrouillent très bien et que le Rock burné fait mouche. Pour ne rien
gâcher, les jeunots ne sont pas dénués d'humour.
Leur Rock
réchauffera la salle qui se remplie peu à peu...
OCEAN
Après avoir écumé le Pacific
puis le Black Pearl, Océan retrouve en ce 30 septembre un port d’attache
parisien. Temple des yéyés, le Bus Palladium se met au hard rock pour la bande
de Georges Bodossian. Le public a répondu présent puisque la salle est
copieusement garnie.
Ca commence fort, avec "Aristo", "Rock’n’roll"… comme lors des deux premiers
concerts, sauf que le groupe a plus de cohésion encore et enchaîne les morceaux
avec une grande maîtrise. "A force de gueuler", "Berceuse", Stef Reb a
définitivement sa place dans le groupe et montre toute la richesse de sa voix
très proche de celle de Robert Belmonte.
Suite à une sangle quelque peu
capricieuse, la guitare de Georges finira au sol. Une guitare qu'il fera mine, de dépit, de jeter dans un public conquis et qui
connait les textes des morceaux par cœur, en reprenant d'ailleurs de nombreux passages.
"Qu’on me laisse le temps"
dédié encore une fois au chanteur regretté du groupe, "Qu’est ce que tu dis", "Je suis mort de rire", tous les morceaux 100% hard rock du groupe y passent, et
l’ambiance chaude permet même à Georges Bodossian de laisser courir des notes un
peu plus bluesy sur ce solo de guitare.
Le set est très pro, plein de
feeling et non dénué d'humour, à l'image d'un Stef Reb épongeant avec
délicatesse le front ruisselant d'un Georges visiblement rayonnant, avant de
passer de façon bien plus rustre au visage entier du bassiste Marcel Chiaruttini.
Un bassiste qui en prendra d'ailleurs pour son grade, tiré par les cheveux ou la
chemise, mais toujours de façon bon enfant.
"Dégage" survitaminé achèvera
de convaincre le Bus et lancera les rappels.
Absente de Cergy et du Black
Pearl, la petite colombe de l’avenue Kleber viendra faire un tour dans ce
quartier un peu chaud pour le plus grand plaisir du public qui reprend le refrain. "On se rock de moi", toujours aussi excellent, permettra de finir le concert d’une
bien belle façon.
Setlist :
Aristo - Rock'n Roll - A force de gueuler - Berceuse - Attention contrôle - Qu'on me laisse le temps
- Qu'est-ce que tu dis ? - Je suis mort de rire - Dégage - Louise - On se Rock
de moi
Voilà une soirée bien
sympathique, dans une salle superbe, avec un OCEAN qui nous revenait sur Paris
devant un public acquis à sa cause.
Pour ne rien gâcher, le son était excellent et la salle bien sympathique.
Une salle qui comptait parmi les spectateurs des membres de SQUARE, SHANNON,
IRMINSUL, SATAN JOKERS, STRATAGEME, HÜRLEMENT... ainsi que le parolier d'OCEAN...
Sous les pavés la plage... mais sans
oublier OCEAN... que nous retrouveront le 15 janvier 2011 au "Pacific Rock" de
Cergy à l'occasion du second volet du "Satan's Fest
II"...
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