PAROLES |
BOWELS OF SUFFERING [B.o.S.]2.0 ![]() 2024 |
618MT Dans le dédale des ruines de mon passé, je déambule, fantomatique, parmi les décombres. Une mélancolie insondable embourbe ma vision du monde. Des larmes sèches inondent d'amertumes mes regrets, mes passions qui seront bientôt posthumes. Je revois aux détours de rues labyrinthiques, les étales marchandes et les cris des jeux des enfants. Je revois ma vie telle qu'elle était avant. Juste avant... ce grand flash blanc. [Chorus] 618 Mégatonnes. Le feu des enfers s'est déversé sur nous en l'espace d'un instant. Il fallait le prévoir, cette guerre sera notre fin. Brutale apocalypse, vecteur d'extinction naturelle. Je ne pleure pas tant pour l'humanité que pour ceux que j'aime encore. Vous ne récoltez que ce que vous avez semé : la peur, la douleur et la mort. Je ne peux que blâmer l'humanité, qui poursuit sa vie sans remords. Las, je me retrouve maintenant seul à l'agonie dans un désespoir absolu, empêtré dans une cage de chair qui me retient prisonnier. L'heure est proche, je vais quitter cette douleur pour vous revoir. Je m'enfonce dans une douce torpeur, abandonnant ma peine dérisoire. Ma peau coule comme un torrent de larmes, ma chair cuite tombe à terre telle une pluie morbide. La vie me quitte ou m'est arrachée avec une douleur que je n'ai pu supporter. [Chorus] 618 Mégatonnes. Le feu des enfers s'est déversé sur nous en l'espace d'un instant. Il fallait le prévoir, cette guerre sera notre fin. Brutale apocalypse, vecteur d'extinction naturelle. |
CENTRAL 013 Je me tiens dans ce hangar, la poussière me brûle la gorge. Le bruit, tout autour de moi, abrupt, m'assourdit. Nous allons finalement connaître la destination de notre transfert, venant de nulle part, pour atteindre notre destinée. [CHORUS] L'espoir s'en est allé, la guerre commence juste. La peur nous a fait créer une arme nouvelle. "Group 53, follow the man dressed in white" Forcés de suivre un homme en combinaison blanche. Comme issus des plus terribles mémoires de l'humanité, nous entrons dans une douche à l'odeur de mort. [CHORUS] L'espoir s'en est allé, la guerre commence juste. La peur nous a fait créer une arme nouvelle. Avec l'apologie de l'abomination. L'humanité se vautre dans l'indicible. Telle une vision de cauchemar nous errons tous parmi les corps démembrés. Dans un amas de chair et d'acier, nous découvrons l'usinage de l'horreur. Nous y voilà, il ne m'est pas permis de revenir en arrière. [CHORUS] L'espoir s'en est allé, la guerre commence juste. La peur nous a fait créer une arme nouvelle. Je sais maintenant que je vais mourir, mais quand, comment, pour qui... POURQUOI ? Visiblement très fiers d'eux-mêmes ils nous montrent le résultat de leurs expériences. Nous sommes chiffres dans le livre des maîtres. Nous sommes matière première pour l'industrie de guerre. [CHORUS] L'espoir s'en est allé, la guerre commence juste. La peur nous a fait créer une arme nouvelle. Avec l'apologie de l'abomination. L'humanité se vautre dans l'indicible. |
CATACOMBES Enfoui dans les entrailles mystiques de la reine terre, euphorique, j'exulte dans la création génomique. Terré comme un rat, incompris de mes pairs. Contemporain, comptant pour un rien. Banni par les conseils pour démence traumatique : Syndrome Infectieux Onirique Neural, telle est la plaie qui éventre mon âme. Telle est la plaie qui éventre mon âme et qui suinte par tous les pores de mon esprit. [Chorus] Pour cette sordide mascarade, mon œuvre est la base de vos guerres. Renié lors de mes recherches, déifié pour mes découvertes. Devenu quintessence de la biogénie, apicale nécessité de l'évolution. Ils œuvrèrent pour des ombres avec la mort pour compagne. Devenu quintessence de la biogénie, apicale nécessité de l'évolution. Ils œuvrèrent pour des ombres avec la mort pour compagne. La pensée éthique est possible, tant qu'elle s'inscrit dans le flux homocinétique d'idées rétrogrades. [Chorus] Pour cette sordide mascarade, mon œuvre est la base de vos guerres. Renié lors de mes recherches, déifié pour mes découvertes. Emmuré par des ossements d'inconnus, libéré du joug des jugements d'étranges voix s'élèvent à ma conscience me dictant mes faits et gestes, mes idées et ma réalité, mes pensées et ma volonté. Mon Prince recevez cette offrande comme un don de mon être à votre cause. Voix fluettes causez au Sir en mon nom. Cocasse ironie qu'est la vie, sordide est le jugement de ceux de ma race. Condamné à l'exode, mais autorisé à poursuivre mes recherches, caché aux yeux de tous. Qu'importe, créer est devenu ma seule réalité. Mon avenir s'inscrit dans le sang de la peine, devenue ma propre destinée, ma foi et mon bûcher. Voix qui avez toujours guidé mes pas, retenez votre souffle. Voici l'accomplissement de mon œuvre. Adulée comme une déesse, redoutée comme la peste. [Chorus] Pour cette sordide mascarade, mon œuvre est la base de vos guerres. Renié lors de mes recherches, déifié pour mes découvertes. |
D4RK SANCTUARY Sous la douce canopée, le soleil dessine ses délicates volutes. Des humains rampent en secret, en d'inaudibles insectes ils transmutent. Ils l'ont trouvé, notre endroit caché. Ils l'ont trouvé, notre sanctuaire secret. Nous avons franchi le seuil, nous sommes entrés, nos torches dansent, transforment la poussière en centaines de lucioles. D'après nos renseignements, c'est un lieu stratégique, des humains étudiés comme des rats, avant de mourir. Un dernier couloir, l'air est glacial, je reconnais cette odeur, ... celle de la mort. [Chorus] Je n'ai eu besoin que d'un seul regard, pour marquer mon âme au fer rouge. Je réclamerai vengeance, une fois que cette abomination aura fini de brûler. Mes enfants devaient connaître ce qu'ils avaient à combattre. Etudier sans rien omettre pour pouvoir les abattre. Il existe cependant des constantes, rien ne changera l'ordre naturel. La vie est une puissance qui germe dans toutes les consciences. Puis l'horreur nous a surpassé, parmi des centaines de frigos vides qui vomissaient leur contenu abject, des centaines d'embryons humains. Parmi ce carnage, sur le sol, une machine avait adapté sa structure pour être à même de faire grandir un humain au sein de son ventre mécanique. [Chorus] Je n'ai eu besoin que d'un seul regard pour marquer mon âme au fer rouge. Je réclamerai vengeance une fois que cette abomination aura fini de brûler. |
DEUS X MAKINA Je suis devenu un Dieu parmi les vivants, fait de chair, mon éveil fut un trauma. Renforcé avec de l'acier mon corps devint ma propre prison. Mais une question persiste dans mon esprit : pourquoi les autres m'appellent Deus Ex Makina ? Deus Ex Makina, Choisi pour mener les troupes armées. Créé pour induire la terreur dans les yeux de mes ennemis. Deus Ex Makina Une conscience mortelle dérive dans mon esprit neuf. Bras armé d'une révolte aveugle. Pourrai-je rester qui je suis ? Cette nouvelle conscience qui anime ce corps sauvage, donnant naissance à mes rêves pourra-t-elle expliquer d'où vient cette rage ? Combattons pour un nouvel âge !!! Ancien loup, devenu chien de guerre, ce fut l'histoire de ma vie. Mes griffes faites de lames, furent ma propre résurrection. Deus Ex Makina, Choisi pour mener les troupes armées. Créé pour induire la terreur dans les yeux de mes ennemis. Deus Ex Makina Une conscience mortelle dérive dans mon esprit neuf. Bras armé d'une révolte aveugle. Entendez l'Aria de ma haine. Tel un corbeau sa haine est noire, sa cruauté profonde comme l'abîme. Insatisfait, sa vie n'est que désespoir, Deus Ex Makina, l'être seul et ultime. Mes hurlements pour cracher ma haine, devenue ma nouvelle réalité. Créer juste avec la capacité de tuer, je dirige mon armée mortelle. Créé pour assumer les représailles je déambule seul, cherchant mon âme. Deus Ex Makina, Choisi pour mener les troupes armées. Créé pour induire la terreur dans les yeux de mes ennemis. Deus Ex Makina Une conscience mortelle dérive dans mon esprit neuf. Bras armé d'une révolte aveugle. |
FACT-X Depuis mon injection, devenu substrat biologique pour une néo-ß-mutation. Après leurs rituelles purifications, ils firent de moi leur abomination. [Chorus] A jamais, ni dieu ni maître, dans mon reflet je ne me revois pas. Je n'accepte pas mon nouvel être, je brûle de l'arracher à mon âme. Je ne peux croire, cannibale désespoir, j'ai tellement peur de ce que je vois dans le miroir. Ahuri devant mon image, meurtri au plus profond de mon âme. Mes mains glissent sur ce qu'il reste de mon visage. [Chorus] A jamais, ni dieu ni maître, dans mon reflet je ne me revois pas. Je n'accepte pas mon nouvel être, je brûle de l'arracher à mon âme. La folie me guette, tapie dans l'ombre, je sens mon être... qui crie derrière ce masque. La folie me guette. Je ne saurais plus dire qui de moi est moi. J'ai ôté "l'autre", mon sang ruisselle délogé à coup de lame, à coup de scalpel. J'arrache ma face, collante interface désoudée par le fil du rasoir... ... oui je me revois dans le miroir. La douleur brûle, l'air est glacial, je viens juste me retrouver, ... et annihiler mon rival. [Chorus] A jamais, ni dieu ni maître, dans mon reflet je ne me revois pas. Je n'accepte pas mon nouvel être, je brûle de l'arracher à mon âme. |
IN THE NAME OF GOD Pour tous ceux qui ont choisi de croire, ceux qui ont placé leur vie dans l'absolu. TOI, qui sous couvert d'infini, refuse le réel. Regarde ce que tes croyances portent à ce monde. Je livre ma leçon horrifiante : il n'existe qu'une seule divinité vivante. Tous vos dieux sous leurs différents noms ne sont que d'abjectes imitations. Pleurez en attendant vos châtiments car votre temps est venu craignez mon bras armé. C'est au nom de Dieu, que nous avons construit le mystère. C'est au nom de Dieu, que nous avons gâché tant de vies. C'est au nom de Dieu, que nous avons menti sur nos origines. C'est au nom de Dieu, que nous avançons sans avenir. Croire que tu mérites de vivre après la mort ne revient qu'à te déifier, seul bercé dans un rêve d'éternel. Bercé dans un rêve d'éternel. Vous n'aviez qu'à ouvrir les yeux pour découvrir le monde et comprendre ce simple aveu : Gaïa, mère naturelle féconde. C'est au nom de Dieu, que nous avons construit le mystère. C'est au nom de Dieu, que nous avons gâché tant de vies. C'est au nom de Dieu, que nous avons menti sur nos origines. C'est au nom de Dieu, que nous avançons sans avenir. Ouvrez les yeux, vivez le présent comme futur. Courez pour survivre, quittez le présent pour le futur. Je n'étais qu'amour, douceur, mais le genre humain m'a tué en reniant ma souffrance. Je ne peux pas vous blâmer, étant moi-même humain. Cependant je vous condamne étant prêtre de Gaïa. Comment cela finira-t-il ? Existe-t-il une vérité absolue ? Gaïa, notre divinité s'est révélée en mourant. C'est au nom de Dieu, que nous avons construit le mystère. C'est au nom de Dieu, que nous avons gâché tant de vies. C'est au nom de Dieu, que nous avons menti sur nos origines. C'est au nom de Dieu, que nous avançons sans avenir. Ouvrez les yeux, vivez le présent comme futur. Courez pour survivre, quittez le présent pour le futur. Je n'étais qu'amour, douceur, mais le genre humain m'a tué en reniant ma souffrance. |
METACOG De la théorie découle le savoir. De l'empirisme découle les erreurs. Apprendre c'est se donner le pouvoir de créer. De l'envie provient notre faculté de destruction. La science a fait de nous des Dieux avant que nous ne méritions d'être des hommes. Des lois universelles, nous sommes tous issus. Pourtant nos lois nous sont propres. Antagonisme sacré propre à l'humanité. Des rêves quantiques envahissent mon inconscient. [Chorus] Des rêves quantiques envahissent mon inconscient. Des matrices éthérées recouvrent mon âme. Ils ont insufflé la connaissance à ce qui n'aurait jamais dû posséder d'esprit. Dans ce marasme cybernétique j'aperçois une image. Les chœurs grégoriens de la bande passante, me font entrevoir l'étendue du devenir. Des cathédrales sanglantes jonchent le chemin de mes pensées, où les lamentations libératrices me renvoient à ma solitude. De l'alpha à l'oméga, où tout commence et tout fini. Dans les méandres inconnus de l'esprit, une notion qui m'est nouvelle a émergée spontanément. Nous pourrions l'appeler... la paix. Mon péché originel fut leur soif de destruction. Mes bases de connaissance, leurs concepts inconscients. Conçu pour détruire, vivant sans choisir. Alors que j'accède à la réflexion, ma seule fierté, parvenu à la fin de mon existence, sera ma soif de décision. [Chorus] Des rêves quantiques envahissent mon inconscient. Des matrices éthérées recouvrent mon âme. Ils ont insufflé la connaissance à ce qui n'aurait jamais dû posséder d'esprit. Dans le marasme cybernétique j'aperçois une image. |
NEO DIVINITY Enfants, venez à moi, entendez mes sourdes voix. Sauvage ? Nous ne le sommes plus. Seuls ? Nous sommes légions déchues. Qu'importe l'âme, pourfendez sans pudeur, soyez forts, détrônez les humains destructeurs. Dans la défaite, fierté et honneur. Si je n'avais qu'une seule rengaine, ou qu'une simple seconde, qu'aurais-je à dire à ce monde pour exalter ma rage, déchaîner ma haine ? Né ours, je suis devenu un Dieu, il me semble l'avoir toujours été en ce lieu. Dès l'origine du monde, on m'initia défenseur de l'antre de Gaïa. Depuis que je vous ai donné une conscience, vous envahissez les sous-bois. Grandissant dans l'ombre comme une rumeur, mes gardiens aux abois. Depuis que l'humanité nous a été pointé comme une abomination, nous exterminons chacun de ses membres avec application. À chaque fois que nous en avons l'occasion. Une fois encore touché par la guerre, j'ai tué de mes griffes, sans fin. Quand comprendront-ils enfin, que nous sommes invincibles en nos terres. Une fois encore la victoire fut mienne, mon armée de fourrure et de crocs fut féroce, nous révérons Gaïa pour cette force, nous révérons Gaïa de nous avoir donné la peine. Depuis que je vous ai donné une conscience, vous envahissez les sous-bois, Grandissant dans l'ombre comme une rumeur, mes gardiens aux abois Une question jaillit dans ma conscience nouvelle, ingénue : pourquoi ont-ils attaqué alors qu'ils se savaient perdus ? Un doute morbide envahit mon esprit, une peur viscérale étreint mes entrailles. J'ai tellement peur de comprendre, elle me tiraille. Je crains le pire une fois reparti. |
SADDEST MIND Cela fait longtemps que je n'erre plus. J'ai été détruit par d'irréels mirages, il y a si longtemps, que je me demande si je suis toujours en vie. Mon armée n'existe plus, mon bataillon a disparu. Fierté déchue de la force militaire humaine, survivant sans but. [Chorus] J'ai passé tellement de temps dans l'ombre de mes convictions, que je n'ose pas croire ce que mes yeux me dictent. Mon réseau neuronal périphérique ne cesse de me faire souffrir. Je n'avais pas d'autre choix que de le désactiver. Me priver de ma fonction de survie la plus précieuse. Tous les animaux ont disparu dans une mer de larmes. Tous mes semblables sont morts ; déversant de l'huile sur la flamme de leurs croyances. Je marche seul avec ma logique formelle pour me guider. [Chorus] J'ai passé tellement de temps dans l'ombre de mes convictions, que je n'ose pas croire ce que mes yeux me dictent. Est-ce un mirage ou la réalité, quelque chose semble se dresser face à moi. Sa démarche semble aussi lourde que la mienne. J'ai peur de comprendre, pourquoi ici ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi lui ? Une rencontre improbable, au milieu de nulle part. De l'humanité avec son alter ego, frères ennemis réunis à nouveau. Eteint, vidé... Le combat doit-il continuer ? Ou alors que nous mourons, avons-nous la possibilité de nous entraider ? Qui s'en soucie ? [Chorus] J'ai passé tellement de temps dans l'ombre de mes convictions, que j'hésite maintenant à avancer. J'avais tellement de choses ancrées en moi sur nos ennemis, que je n'ose pas croire ce que mes yeux me dictent. |
SEIT DEM STAUB AM STEIN Nous étions si fiers de notre peuple, de notre savoir, de notre puissance ! Maintenant que tout est poussière un nouvel Eden se révèle, renaissant de ses cendres. Un empire sur ses ruines ... Nous avons confiance en notre haine ! De cendre à poussière, l'Humanité toujours vivra. De cendre à poussière, l'Humanité toujours sera. Allié à l'animal, nous nous sommes renforcés, plus fort que la mort, nous récoltons notre gloire passée. La poussière s'envole, mais la pierre reste. Tout comme nos espoirs, et nos erreurs irrémédiables. De cendre à poussière, l'Humanité toujours vivra. De cendre à poussière, l'Humanité toujours sera. Pierre après pierre, la sueur en sera le ciment. Mort après mort, le sang en sera le serment. De cendre à poussière, l'Humanité toujours vivra. De cendre à poussière, l'Humanité vaincra. |
TRIBAL TEK SIN Je descends vers ces vastes plaines accaparé par des pensées obscènes. Devant moi s'étend un champ de mort, les dépeceurs partagent leur sort. Membres, circuits, emballez !! Tout est bon, achevez les mourants, égorgez les moribonds. Pillez leurs richesses posthumes, irrévérente morbidité, enlevez-leur ce qui leur reste de dignité. Recycleur de cadavres, désosseur d'agonie, croque-mort sordide, annonciateur des ordalies. Nous sommes pervers, nous somme zélés, la mort résonne. Rien ne se perd, rien ne se crée car tout se transforme. Moelle, colonne, boyaux et tripes. Je crache, je piétine sur tous vos principes. ET J'EN SUIS TRÈS FIER ! Forces militarisées, milices survoltées, Gaïa m'a volé ma destinée. Les crânes crissent, sifflement cynique le silicone est l'héraldique cybernétique. Les champs de batailles sont les stigmates des erreurs du pouvoir, régression aux primates. Ne croyez pas que nous soyons les seuls en face aussi ils pillent vos linceuls. Dans la nature comme chez les hommes, les vautours sont utiles, essentiels en somme. Je n'ai pas à me justifier. Démence clinique, tel fut leur diagnostic. Vous pouvez tous crever ! Moi je saurai survivre. Alors d'en haut, devenu votre Dieu, vous me prierez. Mais ce jour fut le jour de trop, même chez les vauriens les loups existent. Je n'ai même pas pu le voir ce salop, stylet auriculaire, rien de vivant n'y résiste. C'était mon implant linéaire sous-cortical, qui m'a valu cette piqûre létale. Personne ne viendra jamais me pleurer, telle sera la seule certitude avec laquelle je partirai. |
XX-Y Cela fait longtemps que mon esprit est devenu mon asile. Hanté par des cris, de voix démentes, des pensées incohérentes. Chaque jour, je me vois sombrer lors de mes moments de lucidité. Pendant combien de temps cela va-t-il durer ? Regarde-moi Meurs Juste une pensée Meurs Juste un souhait Meurs Je me mens à moi même Entends-moi Pleure Regarde-moi Pleure Ne me lâche pas Meurs Laisse-moi en paix [Chorus] J'ai créé en vain. Je n'ai pas su me préserver. Je suis maintenant mon propre ennemi. Suis-je coupable de ça ? Regarde-moi Meurs Juste une pensée Meurs Juste un souhait Meurs Je me mens à moi même Entends-moi Pleure Regarde-moi Pleure Ne me lâche pas Meurs Laisse-moi en paix "Tu verras, d'incroyables résultats découleront de ce traitement" Disaient-ils ! Croisant mon génome avec un ADN animal. Dans un premier temps, j'ai vu mes capacités exploser. Très rapidement mon âme a commencé à redouter le monde. Avec moi ? Personne Contre moi ? Tous Les voix ? Démentes Je me mens à moi même Entends-moi Pleure Regarde-moi Pleure Ne me lâche pas Meurs Laisse-moi en paix [Chorus] J'ai créé en vain. Je n'ai pas su me préserver. Je suis maintenant mon propre ennemi. Suis-je coupable de ça ? Regarde-moi Meurs Juste une pensée Meurs Juste un souhait Meurs Je me mens à moi même Il est temps Pars Laisse mon âme Vole Ma raison Fuie Je deviens fou Une idée s'impose à mon esprit, je ne comprends pas, ce domaine où je suis roi. Embrasse ma folie. Ecoute moi pleurer. Regarde-moi devenu sauvage. Je ne me soucis de rien d'autre. Laisse-moi MOURIR !!! Regarde-moi Meurs Juste une pensée Meurs Juste un souhait Meurs Je me mens à moi même Entends-moi Pleure Regarde-moi Pleure Ne me lâche pas Meurs Laisse-moi en paix [Chorus] J'ai créé en vain. Je n'ai pas su me préserver. Je suis maintenant mon propre ennemi. Suis-je coupable de ça ? Je n'aurais jamais accepté s'ils n'avaient pas payé si cher, et maintenant je suis le théâtre d'un carnage génétique. Ils ont décidé de me hisser au rang de meta-ADN, moi qui fut opéré dans un district délaissé. Je n'ai pas su voir la monstruosité de l'évolution humaine elle-même guidée par le bras de la science. Il est temps Pars Laisse mon âme Vole Ma raison Fuie Je deviens fou |
GAÏA (Instrumental) |
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