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BERSERKERS
"Berserkers"
2013 (Autoproduction)

Discographie
The key to change the world (Demo 2009)
The end is night (Demo 2012) Berserkers
(2014)
Lock & load (2016) |
"Les "Berserkers" étaient des guerriers vikings
qui se battaient au-delà de la peur, de la pitié et de la pensée, donc
métaphoriquement ils ne baissent jamais les bras. Viking n'est pas un peuple
mais veut dire "aventurier" donc ça colle parfaitement au fait d'être musicien
!!!"
C'est ce qui pousse Julius, ex-bassiste de
SIDE WINDER (Heavy Metal
Bordelais de 2005 à 2007), à choisir ce patronyme pour son nouveau groupe en
2009, avec à ses côtés, Judy aux claviers. Le duo compose rapidement un répertoire
et publie rapidement dans la même année une première démo "The key to
change the world" contenant cinq titres sur lesquels Julius joue de tous les instruments
et du chant, laissant à Judy à son instrument de prédilection.
Cette première
"carte de visite" permet rapidement aux deux amis de chercher des musiciens afin
de devenir un vrai groupe.
Et très vite le BERSERKERS naît ! Outre Julius au chant et à la basse, et Judy
aux claviers, nous trouvons : Pix à la guitare et seconde voix, Arthur à la guitare,
et Léo (ex LEADEN BUTTERFLY, ex NYMPHEA) à la batterie.
La force des Bordelais est
d'avoir dans leurs rangs des musiciens qui jouent dans d'autres groupes. Ainsi
quand ils sont réunis ils peuvent se consacrer uniquement à BERSERKERS sans se
sentir coincé dans un carcan musical.
Ainsi, Pix chante également
dans VACUITY, Arthur joue de la six corde dans le groupe Trash OMEN et Val
s'éclate au sein d'ORNYTHRINQUE. Toute cette diversité apporte inévitablement un
savoir-faire et des influences qui donnent une couleur et une texture à la musique
de BERSERKERS.
Le quintet s'approprie rapidement le répertoire, le bonifiant et le travaillant
sur les scènes Bordelaises. En juillet 2012, les musiciens entrent en studio et enregistrent une
seconde démo qui ne sortira qu'en octobre 2012.
"The end is night"
propose elle aussi cinq nouveau titres du talent des Bordelais dans un registre Heavy Rock teinté 70's qui leur est déjà propre !!!
Recrutant un nouveau clavier en la personne
de Val (qui joue aussi au sein d'Ornythorinque), les
bordelais s'enferment une nouvelle fois dans leur propre Home studio courant
2013 (de juin à septembre) pour enregistrer leur premier album. Le mixage des
morceaux est effectués par Julius et Arthur, et le mastering par Arthur et
Franck Roder le technicien-son officiel du groupe depuis 2013.
L'album "Berserkers" sort en janvier 2014 et contient 9 titres pour un tout petit
peu moins de quarante minutes de musique. Un mot, tout d'abord sur la somptueuse pochette signée Tanya Sanchez-Fortin. Cette dernière étant une amie de la
copine de Julius, il avait pu constater son talent notamment sur des
livres de jeux de rôle comme "Faust commando" et dit "adorer son style, sa
patte graphique". C'est donc tout naturellement qu'il lui a demandé de faire l'artwork
de cet album.
Dans un registre qui ne dépareillerait
nullement dans les comics, elle nous propose une vision post-apocalyptique d'un
Mad Max version féminin des plus réussie. Une "Sarah Connor" qui ferait fureur
dans les éventuelles aventures de Terminator. Attardez-vous un instant et notez les
différents détails de cet artwork. Vous retrouverez notamment le crâne aux
doubles cornes déjà présent sur la pochette de la précédente démo, accroché à
l'avant du camion citerne en feu...
Julius déclare "... il est
clair que nous allons continuer sur quelques albums avec elle", et de préciser
que le livret accompagnant l'album contient les paroles des chansons aux
détriments de photos des musiciens, mais "... je préfère qu'il y ait les
paroles plutôt que nos tronches, ça sert plus notre musique".
C'est donc les écoutilles grandes ouvertes que nous nous tournons vers
cette dernière. "On the road" ouvre les hostilités sur un tempo progressif,
lourd, avec des guitares bien heavy. L'ambiance s'installe jusqu'à ce que les guitares
lancent leurs "vitesse de croisière", sur une nappe de clavier aux sonorité
"orgue Hammond" qui donne une couleur 70 à l'ensemble, qui reste malgré tout très
moderne.
La voix de Julius se marie admirablement aux style pratiqués et on se
laisse embarquer avec un plaisir non dissimulé. Les solos sont efficaces et les
différents petits breaks de bon aloi.
C'est la basse qui démarre admirablement "Trust
me" sur lequel les claviers sont monstrueux de présence, nous proposant un solo
de mains de maître, donnant un mariage entre les seventies et le vingt et unième
siècle au son excellent !
Votre serviteur est conquis et les musiciens
sont de bonnes gâchettes qui ne ratent pas leurs cibles. On ne s'ennui nullement à
l'écoute de cet album qui est une pure réussite !
L'ombre Purplelienne est
omniprésente de par l'utilisation et le son du clavier, mais pas uniquement car
d'autres influences plus heavy peuvent ressortir par-ci par-là. Les
Bordelais ont su se créer une propre identité et un son plutôt très bien rendu
sur cet enregistrement.
Il est difficile de parler plus en avant de telle ou telle chanson,
cet album ne contenant à mon humble avis rien à jeter. Un album travaillé,
riche de riffs et de mélodies savamment exécutées, à l'image de ce "I am a
dead man" et sa partie plus calme après des solos furieux d'efficacité,
sans oublier un son de basse magistral et une guitare qui se la joue tout en finesse.
De toute beauté !
La rythmique sonne dans l'ensemble pas mal Stoner tout au long
de ce disque, y apportant une couleur supplémentaire. "Braves never rest" qui
était sur la première démo du groupe, poursuit dans la même veine. On pense une
nouvelle fois à la bande de Lord/Blackmore...
"Zombie or not to be ?" apporte un
univers différent et plus théâtral, dans l'esprit d'un Alice Cooper et d'un Mott
the Hopple, avec un refrain efficace, des ambiances appropriées, et un
foisonnement musical diaboliquement jouissif.
Autre ambiance avec "We were soldiers"
qui démarre comme une ballade mélancolique à la guitare claire. La voix nous
propose un autre registre plus poignant... La musique de BERSERKERS est juste...
BELLE ! Elle s'écoute les yeux fermés en dodelinant de la tête !
"Go to the west" surprend car
il se présente comme un petit hymne chanté a capela et
sur lequel Judy et Quentin Duplaix viennent y apporter leur voix, servant
d'intro à la pièce maîtresse de ce disque et pour moi la chanson la plus réussie
: "The sunstone". Une vrai réussite et le mot est faible !
Cette chanson
est riche, dans un registre plutôt heavy mélodique aux constructions plutôt
progressives. Alternant des passages rapides limite trashy, des ambiances calmes
sur fond d'ambiances de mer (le bruit des vagues, le craquement de la coque
d'un navire...), et la guitare qui monte, monte... La rythmique... La chanson
est si riche... que le mieux est de vous laisser la découvrir. Ses "ho
ho" devraient faire fureur en live ! Cette montée musicale en puissance est
vraiment de toute beauté. 8 minutes quarante trois de bonheur garanti !
Vous l'aurez compris, cet album de BERSERKERS m'a enchanté. Ensorcelé ? Peut-être,
mais le talent est indéniablement de la partie et les Bordelais font preuve d'un
savoir-faire qui m'exalte !!! Tout en effectuant des scènes Bordelaises
pour promouvoir sa musique, le groupe travaille déjà sur l'écriture d'un prochain opus que
votre serviteur ne manquera pour rien au monde.
Bordeaux avait un must dans
le paysage French Heavy Metal dans les années 80 avec HIGH POWER. Aujourd'hui la
capitale Girondine en a un nouveau à qui nous souhaitons une grande carrière
tant sa musique nous semble prometteuse : BERSERKERS !!! |
Chronique par
Dom Baillon
Mai 2014 |
01 - On the road (5:11)
02 - Trust me (4:08)
03 - Rocket roll (3:09)
04 - I am a dead man (5:15)
05 - Braves never rest (3:19)
06 - Zombie or not to be ? (4:30)
07 - We were soldiers (4:46)
08 - Go to the west (1:18)
10 - The sunstone (8:13) |
Paroles : Indisponibles. Ajoutez les paroles
ICI  |
Musiciens
: Julius (Chant, Basse), Pix (Guitare, Chant), Arthur (Guitare), Val (Clavier),
Léo (Batterie) |
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