|
DEADLINE voit le jour en 2007 en région
parisienne. Joris Béraud (Guitare), Sébastien Debbane (Basse) et Nicolas
Ballu (Batterie) sont rejoints en 2009 par Gabriel Lect (Guitare) et Arnaud Restoueix (Chant).
Enfin au complet, le groupe effectue quelques dates et propose en 2012 un premier effort discographique contenant trois
titres, avec la sortie de "Heading west". C'est le producteur Beau Hill
qui est aux manettes, connu pour s'être occupé de Ratt, Twisted Sister, Alice Cooper, Winger,
Kix, Warrant,
Europe, Gary Moore... excusez du peu !
Cette démo est bien accueillie. Les titres sont diffusés sur plusieurs radios FM et Internet en Europe et même
aux USA.
Durant l'été 2012, le batteur Nicolas Ballu quitte le groupe pour raisons
familiales. Il est remplacé par Fabrice Trovato (TRENTE, STILL SQUARE, ERIC MC
FADDEN) derrière les fûts.
En fin d'année 2013, les cinq membres du groupe démarrent l'enregistrement de
leur premier album avec Thierry Velly (Totem Studio) aux
manettes. L'album "Fire inside" sort le 25 Octobre 2014 sur le label Bad
Reputation.
La pochette est parée du logo du groupe surplombant un amoncellement de munitions
dont l'une d'elle évoque un tube de rouge à lèvres. Elle se veut à la fois
violente et distinguée voire raffinée. Toute la musique de DEADLINE !
Elle est façonnée par les différentes influences de chaque membre du groupe,
allant des musiques Rock des années 70 à celles de la dernière décennie. Les
guitaristes citent les noms de Slash, Doug Aldrich ou encore Steve Vai. Le
frontman revendique l'influence de chanteurs de Hard-Rock Blues comme Robert
Plant ou David Coverdale, mais aussi de chanteurs Rock plus Heavy comme
Ronnie James Dio.
Et à l'image de ce patchwork musical, plusieurs styles se font ressentir. Le racé
et énergique "Fire inside" avec des riffs à la Black Sabbath et une
mélodie à la Led Zep,
le plus pêchu "Rock you" au riff qui évoque un "Jumping Jackson" Heavy,
le swinguant "Teach me love" aux guitares mordantes, "Freedom call"
qui vous fera taper du pied, le plus énergique et rapide de l'album "Like an old man" au
refrain accrocheur, "The maverick" au refrain marquant ou "The hunter" et son riff très Rainbow.
D'autres sont plus dans la retenue comme "October", une ballade au style
plus AOR, "No glory" et son aspect plus sirupeux, l'autre ballade "Broken
parts" qui monte peu à peu en intensité pour finir dans une débauche de grattes. D'aucuns diront que ces espaces
musicaux font quelque peu retomber le soufflet.
Bien évidemment, on ne peut s'empêcher d'évoquer Robert Plant, David Coverdale
ou Axel Rose en ce qui concerne le chant de Arnaud Restoueix. Il y a pires
références, vous en conviendrez...
Chaque compo possède toujours une mélodie et un refrain accrocheurs, avec
toujours ce besoin de dodeliner de la tête ou taper du pied, quelque soient les
tempos, sans oublier les soli accrocheurs. Le feeling est donc au rendez-vous.
De par le style, les compositions et l'ambiance générale, on n'a
vraiment pas l'impression d'avoir à faire à un groupe français.
Les influences sont ancrées dans les 70's, c'est évident, avec des connections
sur des groupes comme Led Zeppelin, Black Sabbath, Whitesnake ou Rainbow...
mariés avec d'autres plus récents tels Guns 'n Roses et des aspects également
Hard US, pour proposer au final un Hard mélodique à la fois décapant et raffiné.
Même si on aurait aimé par moments plus de folie avec un groupe qui se lâche
plus, il n'en demeure pas moins que cet album est un vrai moment de joie. Un
groupe à suivre et à soutenir en live ! |
