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INEPSYS
"The chaos engine"
2015 (Brennus Music)
Discographie
Zone five (2008)
Wisdom comes (2009) Time for redemption (2011)
The chaos engine (2015)
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Les Toulousains d'INEPSYS nous avaient plutôt impressionnés avec
un premier album "Time for redemption" prometteur. Formé
en 2003, le groupe avait auparavant sorti deux démos "Zone five" en
2008 et "Wisdom comes" en 2009.
Le petit nouveau étant prévu pour le mois
d'août 2015, et le groupe venant jouer au festival Crescendo à côté de chez moi,
rendez-vous est pris pour récupérer ce nouvel enregistrement, mais aussi
découvrir leur musique en live !
Une petite aparté pour parler de la 17è
édition du festival Crescendo, spécialisé dans le Progressif, du Rock au Métal.
Cette manifestation a l'originalité d'être gratuite et de proposer sur 3 jours,
sur un site somptueux dominant la mer en haut d'une falaise, à
Saint-Palais-sur-mer (à côté de Royan), plus d'une dizaine de groupes
nationaux et internationaux. Cette année, le Métal français y est plutôt
bien représenté, avec Hyskal pour une reformation spéciale,
les fondus de Mörglbl et bien entendu INEPSYS.
Le moment est venu de
faire connaissance avec ces derniers. Bien que surpris par leur jeunesse, je vais à la rencontre de Romain, qui est à
la base du groupe. Rejoint par Benoit (claviers) et Jérôme (chant), nous
improvisons une petite interview pour connaître tout sur le nouvel
enregistrement du groupe.
L'occasion est donc trop belle, pour poser ici à la fois l'entretien avec
les musiciens, un compte rendu de leur prestation scénique, mais surtout la
chronique de leur album "The chaos engine" avec tout d'abord un rappel du
premier essai discographique du groupe avec...
Romain : "Time for redemption",
notre premier album, on a eu des hauts et des bas. Pour le faire c'était un peu la
galère, mais on a eu la chance de le sortir chez Brennus qui nous a aidés. On
était en rapport depuis longtemps, puis Alain il est venu habiter dans notre région.
On peut donc le côtoyer plus souvent. Ce premier album a reçu pas mal de bonnes
critiques, mais il y avait toujours ces petits défauts : de son, de mix,
de mises en places techniques. Malgré tout ça, il y avait toujours de bonnes
chroniques dessus. On nous disait que c'était assez prometteur pour la suite".
Jérôme : "La grosse différence d'un point de vu artistique,
c'est que sur le premier album j'ai un peu pris le train en marche et que, à la louche, 60% des
compositions étaient déjà écrites. J'ai donc adapté mes lignes de chant à de
l'existant. Phénomène que l'on n'a pas reproduit sur le nouvel album. Sur cet
album-là j'étais impliqué dès le début, donc je pouvais dire : "vaut mieux que
tu joues ça"... modifier des trucs. La démarche n'était pas la même".
Dans quelle optique étiez-vous pour ce nouvel album ?
Romain : "Faire mieux que le premier ! Faire quelque chose de plus puissant, mieux
mixé, et au niveau des morceaux, nous sommes restés dans le même état d'esprit, le
même style, en le faisant évoluer par rapport aux morceaux qu'on a créés, qu'on a
enregistrés. Mais c'est une suite logique. On ne passe pas d'un album métal à un
album pop. On reste dans un Métal Prog. Avec plus de refrains accrocheurs, même
s'il y en avait déjà dans le premier, on les ressent encore plus sur celui-là.
L'objectif est de passer un Cap. Celui de jouer au Crescendo en était un
aujourd'hui réalisé ! Evoluer, toujours faire mieux !".
Romain : "Nous sommes entrés en studio en septembre 2014 et sortis en août
2015, en dilettante, car on a tous un boulot à côté. Donc c'était les week-ends.
Cumulé, on y a passé un bon mois. On a travaillé les compos tous ensemble, puis
ensuite dans l'ordre la batterie, les claviers, les guitares, la basse et le chant.
On a finit par les solos et les petites finitions".
C'est donc sur quasiment une année que les 5 Toulousains ont travaillé sur
ce nouvel album, prenant le temps de peaufiner les chansons, pour qu'elles
soient parfaites. "Benoit, qui a fait tout le
boulot d'ingénieur du son a progressé lui aussi. Il nous a fait du bon boulot. Il
faut dire qu'il y a passé des nuits et des nuits !". Le claviers est aussi le responsable de l'énorme travail qui est fait sur
les différentes ambiances et sonorités, ainsi que le mixage de ce "The chaos engine". Satisfaits du produit fini, les musiciens l'ont fait masteriser par Brett
Caldas Lima, ex-guitariste de Kalisia au Tower Studio.
L'artwork de ce nouvel album est très réussi.
Romain : "La première chose que l'on
voit dans un magasin, c'est la jaquette. Alors oui ! Si elle est intéressante,
jolie, on va la regarder de plus près, retourner le CD et peut-être l'acheter.
La pochette est signée Florian le Guillou (NDLR. alias Flow de Chromatorium, dont on
commence à reconnaître l'excellent travail, notamment sur les pochettes de Shredding Sanity, Vae Viktis, Escap3, Seyminhol, Under the abyss, etc...). On
s'est inspirés du texte de Jérôme pour "The die is cast" (les dés sont jetés).
Normalement il y a une main qui est sensée jeter un dés sur le gars qui est là. On
peut dire un monsieur tout le monde...".
Jérôme : "Quoiqu'il fasse, soit il se fait
écraser par le dés, soit il avance".
Romain : "... basé sur les paroles de Jérôme.
Florian nous a fait un travail fabuleux !".
Le livret est aussi réussi,
contenant les paroles des chansons de l'album, une superbe photo des musiciens,
tous les renseignements sur son enregistrement, remerciements, etc...
Contenant huit titres plus un cover, "The chaos engine" sort officiellement le 18
août 2015 chez Brennus Music. Même si l'on n'a pas affaire à un concept album,
il y a un lien entre chaque chanson, déjà authentifié à la vue de l'artwork de
la pochette.
Jérôme : "... un lien : c'est un peu pessimiste. Comme sur le morceau qui
dure 30 minutes qui s'appelle "The die is cast" dont la traduction en anglais
est '"Alea jacta est " (Les dés sont jetés). C'est réducteur ce que je vais
dire, mais c'est dans l'optique que "tout est foutu" ! C'est mort ! La
société va à vau-l'eau ! Tel est le lien !".
Romain : "Le pessimisme est une couleur
intéressante pour composer".
Jérôme : "Elle me vient naturellement".
Cela fait donc deux jours que le disque est officiellement sorti et je vais le
découvrir quasiment en intégralité en live sur cette scène du festival du
Crescendo. Les Toulousains ont en effet choisis d'intégrer huit chansons sur neuf
contenant l'album dans leur set-liste.
"Prelude to chaos" ouvre
les hostilités sous la forme d'un instrumental permettant à chaque musicien de
faire montre de son talent. Le clavier est omniprésent. C'est lui donne les différentes ambiances de la musique d'INEPSYS. Une
intro plutôt symphonique montant crescendo avec l'apport de chaque nouvel
instrument. La rythmique efficace seconde parfaitement le clavier et la guitare
envoie des soli mélodiques pour un instru Heavy Progressif
classieux. On enchaîne d'entrée sur "King of the hill".
Jérôme : "... c'est l'étape d'après "Wake up and shine". Quand tu t'es donné les moyens de
tes ambitions, souvent, et on a tous connu ça, il y a toujours des gens pour te
tirer vers le bas, pour t'empêcher d'être le "Roi de la colline". Ces deux textes,
et c'est les seuls, sont entièrement liés ! Pas dans l'ordre, mais peu importe !
C'est presque la même idée mais dans une chronologie différente".
Le morceau a été
choisi pour être mis en avant et visible sur Youtube (avec "Wake up and shine")
sous forme de clip car "plus facile d'accès musicalement vis à vis de
l'auditeur". Plutôt agressif, à l'image des riffs de la guitare de Ludo, la mise
en place est plutôt efficace avant l'intervention de Jérôme, dont le timbre de
voix est agréable. On sent que ce dernier a travaillé depuis "Time for redemption", même si son accent "Franglais" est toujours omniprésent, pouvant
gêner les plus puristes. Le refrain est efficace. Les
soli s'enchaînent, regorgeant de douces mélodies pour adoucir l'agressivité des
guitares. L'empreinte Symphony X est flagrante sur ce titre, tout en gardant un
petit quelque chose qui fait que...
Côté scénique, les musiciens sont bien en
place. Peut-être un peu trop statiques, mais leur joie de jouer ici transpire
littéralement et est communicative. Le public ne s'y trompe pas et apprécie
rapidement la qualité instrumentale d'INEPSYS, se laissant emporter par les chansons.
Les morceaux sont plutôt longs, typiques du Heavy Progressif, dépassant souvent les
cinq minutes. On poursuit avec "Wake up and shine" avec son intro très
symphonique, style grand film à la gloire des "chevaliers de la table ronde" par
exemple. Toujours agressive, la guitare survient sur une nappe de claviers. Les
mélodies sont somptueuses tout au long de ces 76 minutes que nous proposent les
Toulousains. Côté texte...
Jérôme : "On a tous tendance à rester sur son
canapé et à rêver que l'on pourrait être chef d'entreprise ou Rock Star. Mais
très peu de gens ont l'ambition et se sortent les doigts du cul. Tu vois ce
que je veux dire ? Très peu de gens se donnent les moyens de leurs ambitions. "Wake up and shine" c'est vraiment ça :
lève-toi et brille ! C'est vraiment "bouge-toi
le cul" en gros. Donc la musique se doit d'être pêchue".
Et on peut dire
qu'elle l'est ! Beaucoup plus mélodique sur le refrain. Les "Wake up" scandés agressivement sont efficaces et font leur effet sur l'assemblée présente au Crescendo. Jérôme module sa voix, lui
apportant un côté plus mordant, avec plus de mélodie sur le refrain,
alors que Ben nous impressionne avec son clavier.
Retour à l'album et son ordre initial avec "Virtual feelings" qui
sort du lot ! Très belle chanson avec l'apport de la voix féminine de Dimma
Sans. Un timbre de voix superbe, se mariant parfaitement à celle de Jérôme.
Romain : "Virtual feelings" est spécial, car il y a un duo avec Jérôme
et une amie à lui Dimma SANS. Cela parle d'un amour virtuel".
Jérôme : "C'est quand tu dragues par internet et que tu t'imagines
ou fantasmes la personne au "bout du fil" en fait. Tu fantasmes ou pas, on peut avoir de la
retenue. Ca parle vraiment de ça. Ce serait très comparable avec, et je m'en
suis aperçu bien après, un morceau de Calogero qui se nomme "Pomme C", qui parle
justement de ces liaisons à distance par internet ou autres".
Les deux voix se renvoient la balle sur une rythmique plutôt Rock et un clavier se la jouant
piano typé '70. La guitare n'est pas en reste, nous ponctuant des riffs incisifs parcimonieusement bien placés. Le refrain est de toute beauté. Personnellement, j'adore ce titre. Chaque musicien se révèle excellent.
La virtuosité n'est pas loin, à l'image des soli de Ludovic qui est d'ailleurs à la
base des composition d'INEPSYS.
Romain : "... le spectre du morceau vient de Ludo, puis
chacun apporte ses parties. Il y a un gros boulot d'adaptation par rapport au
premier album, pour que les paroles collent à la musique. Si on dit "la ligne
de chant serait mieux ainsi", Jérôme la modifie selon".
Après ce moment de tendresse, INEPSYS nous sert "The eyes of Horus".
Romain : "Un nouvel instrumental influencé par Metallica
et basé sur la rythmique et les changements de rythme. Mais il n'y a pas de technique pure comme il pourrait
y en avoir chez Dream Theater. Cela est plus dans l'ambiance. On va pas le réfléchir, on va voir comment il tourne... Et celui-là
on trouvait qu'il fonctionnait bien".
Ce morceau nous permet une nouvelle fois de découvrir tout le talent des musiciens. Un bel intermède de
plus de six minutes. Tour à tour épique, symphonique, puissant, mélodique... on se laisse embarquer avec plaisir. Le
clavier nous sert quelques touches futuristes, voire électro. Ludo alterne soli implacables et riffs lourds de fureur contenue. Un passage plus calme
permet de mettre en avant le travail de Romain sur ses fûts, qui se révèle lui
aussi excellent !
Jérôme : "A void between us" veut dire "un fossé entre nous".
Je suis parti à la base d'une petite dispute entre nous dans le groupe.
Pas méchant, mais sur le coup, j'étais déçu et me suis dit "il y a vraiment un
fossé entre nous !". Pourquoi ils ne réagissent pas comme je l'aurais souhaité ?
Puis le texte a complètement évolué. Ce n'est plus du tout ça. Il parle plus des
événements qui arrivent à Charlie Hebdo... ce genre de truc. Comment des
personnes, par extrémisme, sont capables d'aller tuer d'autres gens pour une religion. Pour moi
c'est un truc que je comprend pas. Il faudrait que je devienne vraiment fou
pour que cela m'arrive. Et je ne comprend pas pourquoi les
gens ne réagissent pas. Je n'ai pas de solution. Je pose juste des questions.
Pourquoi les gens n'essaient-ils pas plus de lutter contre ça ? Cela aurait pu
s'appeler "The extremist" de Satriani".
Musicalement, ce morceau se révèle une
belle réussite, très mélodique, avec un passage plus agressif et des guitares bien
lourdes. Le travail de créativité fournit pas les musiciens est flagrant. Ils ne
se contentent pas d'aligner des notes, mais construisent des chansons complexes,
ponctuées de savants changements de tempos. Je retrouve un peu de Saga dans la
musique d'INEPSYS, avec un son beaucoup plus moderne et plus Heavy.
Avec "Mother earth", le groupe calme le jeu et nous propose une chanson très
douce avec guitares, piano, chant et quelques notes de violon.
Romain : "Ce morceau est venu vraiment au dernier
moment, style deux semaines avant que l'on boucle l'album".
Ludo : "C'est un
riff de guitares très simple que j'avais travaillé "comme ça". Benoît a eu la
bonne idée de mettre du piano dessus. Ca sonnait bien. On s'est dit "allez on le
met" ! En plus, c'est un exercice de style pour nous, car c'est la première fois que
l'on faisait ça !".
Dans un registre court (le morceau dépasse à peine les trois
minutes) INEPSYS apporte une nouvelle touche de douceur à cet opus. Une sorte d'interlude
avant la pièce maîtresse de l'album.
Petit retour sur la prestation scénique des Toulousains au Crescendo. Après
nous avoir interprété les trois premières chansons de "The chaos engine", ils
enchaînent avec "Test my pride" tiré de "Time for redemption" qui se révèle
lui aussi efficace. INEPSYS a le cran de proposer
ensuite au public charentais la pièce maîtresse de son nouvel album "The die is
cast"... qui dure une demi-heure !
Roméo : "C'était un défi. Un challenge. Il y a deux ans,
j'ai proposé que l'on fasse un long morceau... pas forcément trente minutes... puis
on a commencé à travailler. Les idées sont arrivées. Des parties musicales sont
apparues, intéressantes, cohérentes entre elles. On s'est dit "Allez, on continue
ce morceau, on le finit". Parce qu'on a eut des moments ou on se disait "Est-ce
que ça vaut vraiment le coup ?". "Est-ce qu'on ne s'emmerde pas pour rien ?". Jérôme
a terminé par les lignes de chant et on est très fiers du résultat !".
Cette pièce maîtresse est décomposée en huit parties parfaitement homogènes et savamment
orchestrées. Sur le thème...
Jérôme : "Les dés sont jetés". On vit vraiment dans une
société pleine d'injustices... tordue... on le voit tous
les jours aux infos. Je suis très sensible, une vrai éponge... Donc je me dit : "est-ce qu'on peut faire quelque chose ?".
Ca à l'air pessimiste "les
dés sont jetés" dans les textes. Je dis "si, on peut faire quelque chose"... mais
il faut s'en donner les moyens. S'unir pour essayer, sans être avec un esprit "peace
and love" avec des fleurs dans les cheveux, mais il y a un peu de ça quand même.
J'attaque les travers de la société sous plusieurs angles : société de
consommation, société de bêtises style télé-réalité, société d'extrémismes
aussi... J'attaque la société sous divers points sans donner de solutions, ce
serait prétentieux. Dire qu'on peut faire quelque chose... "Les
dés sont jetés" voilà !".
On débute par "Overture". Un instrumental mené de
main de maître pas les claviers de Ben qui installe l'ambiance. Très mélodique,
cela monte crescendo, ponctué de changements de tempos... La musique d'INEPSYS
est trop riche pour être disséquée. Elle ne demande qu'à être découverte et
émerveiller vos écoutilles. La deuxième partie "Lost in war" voit
l'apparition du chant. La guitare est plus agressive. On est dans un passage très heavy qui
se poursuit sur "Consumer frenzy".
Les parties se succèdent dans un registre
plutôt puissant. "Scripted mediocrity" est ponctué de soli de 6
cordes endiablés. Chaque partie possède son lot d'excitations auditives. "Carnival
of sleaze" calme le jeu en apportant un peu de douceur, avec son entrée au piano
où Jérôme vient poser une voix grave, puis monte dans les aigües. Cela monte crescendo.
Des chœurs viennent seconder Jérôme qui fait un travail magistral.
Sur "The die is cast",
les musiciens d'INEPSYS ont bénéficié du talent du guitariste Sylvain Peyrissous en lead et acoustique. Il y a un air de Vanden
Plas dans cette œuvre maîtresse que nous proposent les Toulousains, tout en y plaquant leur marque. Une partie bien
lourde sur laquelle Romain se montre implacable.
On change une nouvelle fois de
rythme pour rentrer dans "Ease of submission" où les musicien nous en
montrent de toutes les couleurs. Nouveaux passages calmes ponctués à ce qui
ressemble à des sons de cornemuses, avant de virer dans une ambiance orientale
où rythmes et percussions sont de la partie.
Le tempo s'emballe et les
guitares se teintent d'agressivités pour "Wallowed in lust", qui nous propose une
jolie partie musicale, et une dernière partie acoustique de pure beauté avant de
s'énerver de nouveau. C'est à ce moment que l'on trouve un semi-refrain avec "Maybe
the die is cast" efficace, que l'on retrouve dans la dernière partie "The blinding truth".
Les Toulousains ont fait fort avec ce titre.
D'autant plus que "The die is cast" passe facilement l'épreuve du live.
Le public se laisse embarquer par les divers univers proposés par les musiciens jusqu'à la conclusion du morceau. INEPSYS enchaîne ensuite avec l'instru
"The eye of Horus" avant de conclure son set avec maestria sur l'exécution de "Pull me under", cover de Dream Theater qui date de 1992...
Cover qui conclut aussi le nouvel album d'INEPSYS. Plutôt fidèle à l'original,
cette version prouve, s'il en était encore besoin, la dextérité et le talent des
musiciens. Et même si la tessiture vocale de Jérôme est assez éloignée de James
Labrie, et malgré son accent "Franglais", il s'en sort dignement !
Sur la scène du Crescendo, INEPSYS a droit à un rappel. Les musiciens en
profitent pour nous proposer trois titres : l'excellent "Beyond illusion" de leur
précédent album, suivi de "Virtual feelings" et de "A void between us".
C'est un public conquis et quelque peu impressionné par le talent des Toulousains qui
les ovationne en cette fin de prestation. Le sourire radieux des musiciens en disant
long sur leur plaisir...
En conclusion, INEPSYS nous propose avec "The chaos engine" un deuxième album
riche et dense de plus de 76 minutes, d'un Heavy Progressif savamment travaillé
et exécuté. Un groupe talentueux à suivre de très près ! |
Chronique par
Dom Baillon
Décembre 2015 |
01 - Prelude to chaos (3:10)
02 - King of the hill (5:25)
03 - Wake up and shine (7:58)
04 - Virtual feelings (5:03)
05 - The eye of Horus (6:56)
06 - A void between us (6:37)
07 - Mother earth (3:17)
08 - The die is cast (30:02)
09 - Pull me under (DREAM THEATER cover) (8:13) |
Musiciens
: Jérôme Rollat (Chant), Ludovic Mercier (Guitares), Ben Castel (Claviers), Richard "The thing" Carion (Basse), Romain Castel (Batterie) |
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