Le chemin de croix en tchécoslovaquie prend donc fin. Ce périple vécu par le groupe (ndlr : Merci à Chris pour le story board) nous permet de chroniquer ici cet album avec un tout autre regard.

Et dès les premières notes de "The last romance", on sent tout de suite un style Heavy - Speed qui emporte tout sur son passage. L’énergie est au rendez-vous ! Le refrain est accrocheur et le solo est dévastateur. Un premier titre qui ne vous lâche pas du début jusqu’à une fin explosive !

"Living road" démarre par un solo de haute volée, les riffs sont moins rapides mais tout aussi appuyés et sur scène, le public aura l’occasion de montrer un beau poing levé sur le refrain lors des backing vocaux guerriers.

Avec sa guitare hispanique et ses mélodies destructrices, "Guernica" nous laisse sans voix dès le début. Et ça se poursuit tout au long de ce morceau fard de l’album. Un chant bien placé, des solos à vous couper le souffle, avec des riffs gardant toujours un sens de la mélodie, grâce toujours à cette guitare hispanique incroyablement bien disposée tout au long de la compo. La rythmique Basse/Batterie fait un gros boulot, surtout sur les plans solos partagés.

Avec "I dont dream", on entre dans un autre registre ! Pas de place à la mélodie cette fois, du Heavy-speed sans concession avec une intro à la basse qui ne laisse rien espérer d’autre ! Le couplet et le refrain déboulent comme des ogives et on arrive au bout de ces trois minutes incroyablement survolté !

On peut la faire à l‘envers la fameuse citation : Après la tempête, le calme ! "Blues’n’lace" amène une pose à l’album avec un blues chaloupé et accompagné d’un harmonica discret, mais agréablement placé sur un solo tout en finesse. Ça fait du bien aux neurones qui en avaient pris un sérieux coup sur "I don't dream".

La deuxième partie avec "After me the déluge" annonce qu’il n’y aura pas beaucoup de répit non plus. Sur les chapeaux de roue, ce morceau démarre et ça bastonne dur tout en gardant ce côté mélodique sur les envolées guitaristiques. Les solos une fois de plus partagés sont de toutes beautés et Chris sur son "After me the deluge" est terrible et dans le bon sens du terme.

"Distance horizon" continue sur la même lancée aussi rapide avec un refrain plus mélodique dans la voix. Mais ne nous trompons pas, le couplet est agressif et Chris fait même peur sur certains passages tellement on sent la rage derrière le micro. Derrière, Fred et Crissy bastonnent toujours autant et, Vince & Vinny se font la guerre à coup de notes endiablées.

"Welcome" garde le rythme et on se dit qu’il n’y a rien à jeter dans cet album ! Souvent, il y a des morceaux qui ne font pas l’unanimité. Mais sur ce coup là, pour un premier acte discographique, nous nous retrouvons qu’avec des hits.

"The ass of lace" ne déroge pas à la règle avec son refrain accrocheur, ses petites touches acoustiques et son passage calme au milieu d’un morceau qui reflète bien ce qu’est Jumper Lace : un mélange d’un Heavy/Speed alliant toujours mélodie, finesse et refrains judicieux qui restent en mémoire pour ne plus vous lâcher.