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PYRO
"Tomorrow may never come"
2011
(Brennus Music)


Discographie

Velvet glove (1992)
Stop the world (1998)
Breaking Point (2004)
Time of confusion (2005)
Stab in the back (2007)
Velvet glove (Réédition 2008)
Breaking Point (Réédition 2008)
Stop the world (Réédition 2008)
Tomorrow may never come (2011)
The chapter 6 (2014)
Time goes by (2016)


PYRO n'est pas né de la dernière pluie, puisqu'il sort avec ce "Tomorrow may never come" sa cinquième sortie personnelle, qui voit le jour en 2011. Exit le label Goffanon Records et bonjour Brennus Music, qui distribue ce nouvel opus.

Le line up voit également un changement. Le groupe est toujours composé des frères Pyro : Joël (Guitare solo) et Bruno (Guitare rythmique), mais ils sont accompagnés cette fois de Hakim Boughrara (Batterie) et Emmanuel Taffarelli (Chant).

Ce dernier n'est pas un inconnu puisqu'il a officié au sein de HEAVYNESSIAH et participé sur un titre de l'album "Circus of life" de SYR DARIA.

La courte intro "Ouverture" aux effets électro précède un "At all costs" plutôt rapide, avec toujours ce très léger effet électro bienvenue. Nous avons à faire sur ce titre à un métal bien enlevé. Belle entrée en matière s'il en est.

"The king of London town" est plus dans l'influence d'un AC/DC et nous propose un Hard-Rock pas mal gaulé du tout. Ce deuxième titre est également très agréable.

La palette musicale de PYRO est plutôt étendue, passant sans complexes d'un heavy-metal couillu à un hard-rock groovy comme nous l'avons vu, mais également en surfant sur un style Rock Sudiste pur jus ("The voice") ou des passages plus Prog ("What's up under the sun"). Ces différences de style donnent finalement un album décousu et manquant de cohésion.

Pour ma part, outre les deux premiers titres évoqués plus haut, je retiendrais "The eyes of Sipango" et "Anywhere, anytime", très groovy et pleins de feeling, "Colour of life" aux guitares très Uli Roth et évoquant le Scorpions des débuts, le rapide "On the road to eternity" au refrain prenant ou "Blind world" qui termine l'opus et fait immanquablement penser à Black Sabbath ou Ozzy, tant au niveau du style musical que du chant...

Le reste, surtout situé en milieu d'album, est bien mais sans plus, ne parvenant pas véritablement à accrocher l'oreille, faute de mélodie marquante et enivrante... Pourtant, on passe un bon moment avec des musiciens aguerris et d'un bon niveau technique.

Tous les titres possèdent un côté sympathique, appuyés par une bonne rythmique et des guitares omniprésentes, mais il manque à mes yeux le petit quelque chose qui fait que la mayonnaise prend, la petite étincelle qui ferait toute la différence.

Cet album est à conseiller aux amateurs de Hard-Rock groovy teinté d'accents sudistes et amateurs de guitares aux interventions toujours bienvenues et qui, finalement portent à elles seules cet album.

A écouter avant de vous lancer...

Chronique par Duby
Octobre 2011


01 - Ouverture (0:43)
02 - At all costs (3:58)
03 - The king of London town (4:03)
04 - Out of range (3:24)
05 - The eyes of Sipango (5:02)
06 - Colour of life (4:54)
07 - The voice (2:57)
08 - On the road to eternity (3:55)
09 - Anywhere, anytime (4:28)
10 - What's up under the sun (4:13)
11 - The minstrel and his doggerel (5:19)
12 - Tomorrow may never come (5:20)
13 - Blind world ouverture (1:10)
14 - Blind world (6:39)

Musiciens : Joël Pyro (Guitare lead/Basse), Bruno Pyro (Guitare rythmique), Emmanuel Taffarelli (Chant), Hakim Boughrara (Batterie)




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