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UHT
"Crying lady"
1980 (Autoproduction)
Discographie
Crying lady (SP 1980)
Ma ville (SP 1983)
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Dire que l’artwork de ce premier 45 tours des
Deux-Sévriens de UHT est des plus sobres relève du doux euphémisme.
En effet, la pochette blanche voit son caractère monochrome simplement brisé par
le patronyme du groupe, de couleur rose, "tamponné" dans sa partie supérieure
gauche.
Pour ce qui est du recto, on ne peut faire plus épuré que ce blanc immaculé, les
titres des 2 morceaux n’y figurant même pas.
Ainsi, seule la galette de cire nous livre quelques menues informations avec les
noms des compositeurs des deux morceaux : le duo Lacroix / Maignant.
En revanche, nous ne connaîtrons ni la date de sortie (bien que le web semble
s’accorder pour 1980), ni la composition de la formation et encore moins le rôle
des intervenants.
"Crying lady" a été choisi comme face A et débute par un petit solo avant que
le chant ne fasse son entrée, soutenu par une guitare acoustique et des
claviers.
Le tempo est assez lent sans que l’on tombe pour autant dans la ballade. On se
situe plutôt dans un genre rock progressif aux sonorités seventies.
La guitare solo se taille une belle part de l’espace sonore tout au long des
couplets, souvent dans un jeu de question réponse avec le chant.
La composition est marquée par une rupture au bout de 2 minutes, lorsque le titre
s’arrête et repart avec une partie jouée au piano, qui préfigure une longue plage
instrumentale menée de mains de maîtres par le guitariste soliste et le
claviériste (une technique utilisée par Guns n’Roses sur "November rain", même
si stylistiquement nous sommes bien loin des californiens).
A peine le temps du refrain, et les musiciens se lancent dans un long final
instrumental avec des échanges guitares / claviers du plus bel effet, soutenus
par de jolies parties de basse et de batterie.
Retournons à présent le disque et lançons nous dans l’écoute de "Nobody’s fool",
qui se démarque par un vrai changement stylistique par rapport à la face A.
Le morceau débute en effet sur un solo servi par de grosses guitares, avant que
ne déboule un magnifique riff doublé par un orgue pour un rendu très hard rock
70’s à la Deep Purple.
Un riff qui va tourner tout au long du morceau et permettre à la guitare lead,
omniprésente de bout en bout, de nous délivrer une bien belle partition avec en
apothéose un superbe solo qui régalera bien des amoureux de la six cordes.
Vous l’aurez compris, nous sommes ici en présence d’un solide titre de hard rock
traditionnel, qui se voit néanmoins légèrement desservi par la voix du chanteur
qui manque clairement de puissance et de relief pour ce style.
Néanmoins, avec cette première trace vinylique, UHT nous offre deux facettes de
son talent avec d’une part un "Crying lady" très orienté rock progressif et
d’autre part un "Nobody’s fool" évoluant dans un registre hard rock.
Deux compositions qui s’inscrivent résolument dans les seventies et un 45 tours
tout à fait recommandable qui fait la part belle à la qualité des
instrumentistes et en particulier au guitariste soliste plutôt inspiré.
Mais un 45 tours assez difficile à dégoter qui vous demandera une certaine dose
de patience ainsi qu’un brin de chance pour pouvoir savourer ces deux compositions. |
Chronique par
Lolo36 Octobre 2018 |
01 - Crying
lady
02 - Nobody's fool |
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