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WORSELDER
"Paradigms lost"
2017 (Autoproduction)

Discographie
Where we come from (2010)
MMXIV (2014) Paradigms lost (2017)
Redshift (2023)
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On ne peut pas dire que l'Ariège soit une
région aux combos de Metal répandus. C'est pourtant par là-bas et plus
précisément dans la ville de Pamiers, que WORSELDER voit le jour en 2007, suite à
la fusion des groupes GUNSLINGER et ARCLITE.
WORSELDER sort un EP "Where we come from" contenant 7 titres en 2010, puis
après quelques turpitudes et histoire de montrer que le groupe est toujours là,
le EP "MMXIV" sort en 2014, avec trois titres au compteur.
C'est en début d'année 2017 que les Ariégeois
proposent leur nouvel opus "Paradigms lost", avec cette fois-ci pas moins
de dix compositions à se mettre entre les esgourdes !
Nous y retrouvons les trois titres qui
figuraient sur le précédent EP "MMXIV" : "The sickening", "Home of the grave"
et "The haven" qui ont été réenregistrés et qui sont ici encore plus
puissants, avec un son plus percutant, mesuré et professionnel !
L'occasion de souligner le travail de Bruno Varéa (Upload
Studio), qui s'est chargé du mixage et du mastering. Le Monsieur est connu pour
avoir travaillé notamment avec Dagoba.
Musicalement, on retrouve ce mélange si
particulier que WORSELDER maitrise à merveille, avec une base Thrash et des
paragraphes Heavy Metal, voire Metal Mélodique (Couplet de "Paradigms lost"),
ou quelques légères redondances Progs. Tout cela toujours dans l'énergie et la puissance.
Mais WORSELDER, ce n'est pas uniquement le
mélange des genres mais aussi un voyage dans le temps. Le groupe pioche en effet ses influences dans le Thrash des
90, mais également des 80's. Idem pour le Heavy Metal, puisant dans les 80's et
90's, tout en y apportant une
consonance moderne et actuelle ("Idols"). Une sorte de retour vers le
futur en quelque sorte.
Les morceaux enchainent les différentes
parties, toujours travaillées et structurées. Cela procure une grande variété
jamais ennuyeuse, mais toujours avec cohérence dans le mélange des genres. Ainsi
le plutôt Heavy "Seeds of rebellion" à légère tendance Prog, laisse sa
place au Heavy-Thrash "Idols" au chant plus écorché auquel succède
l'entrainant et plus mélodique "The sickening"...
La voix est en majorité claire et énergique,
dans la lignée d'un James Hetfield (Metallica), mais plus variée également et
bien plus maitrisée, avec des incartades mélodiques Heavy, ou superbement aigües
et Heavy Metal ("Severed"), et en de rares occasions une hargne gueulée Hardcore.
"My consuming grief" mélange tout
cela. Ce morceau est le parfait exemple pour découvrir la bête, avec, qui plus
est, un refrain swinguant véritablement prenant. "Land of plenty", qui
clôt la galette, est également une belle pièce démarrant dans l'émotion évoquant à
la fois Metallica et Savatage, puis continuant dans une énergie Heavy...
Les guitares sont flamboyantes (solo de "Infighting",
riff de "Severed"...) et accrocheuses, assises par une rythmique qui
assure implacablement le boulot.
Pour faire simple, WORSELDER possède la pulpe
d'un Coroner, Metallica, Pantera, Megadeth, Gojira, Testament... tout en y
apportant son propre jus et un côté moderne et Heavy savoureux.
WORSELDER confirme avec ce "Paradigms lost"
tout le potentiel que l'on entrevoyait en lui, avec cependant un chant plus
maitrisé et un aspect Heavy plus appuyé... ce qui n'est pas pour me déplaire d'ailleurs...
Bref, les Ariégeois ont ici franchis un cap et monté un
échelon. Reste au public à les soutenir, ce qui j'espère sera fait, car la bande
mérite amplement ce soutien... |
Chronique par
Duby
Avril 2017 |
01 - Infighting (6:43)
02 - Paradigms lost (5:39)
03 - Seeds of rebellion (4:06)
04 - Idols (4:43)
05 - The sickening (5:00)
06 - Severed (5:24)
07 - My consuming grief (5:15)
08 - Home of the grave (5:09)
09 - The haven (4:27)
10 - Land of plenty (7:26) |
Musiciens
: Guillaume "Glen" (Chant), Yoric (Guitare), James (Guitare), Yannick (Basse), Mitch
(Batterie) |
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