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Pochette BORN FROM LIE
"The promised land"
2016
(Brennus Music)

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Discographie

Born from lie (2014)
The promised land (2016)
The new world order Part I (2018)

La sortie en 2014 du premier album des parisiens BORN FROM LIE, distribué chez Brennus Music, avait été une agréable surprise et un vrai coup de cœur.

Le line-up du groupe a subit quelques changements puisque seuls Jérôme Thellier (Chant/Guitares) et Pascal Davoury (Basse) sont encore en place, secondés par David Capparos (Batterie) en remplacement de Julien Fritsch. Le guitariste David Joubert ne fait plus partie du groupe, même s'il est crédité sur deux titres de ce nouvel album.

C'est donc sous forme de trio que les parisiens décident de poursuivre l'épopée BORN FROM LIE et de s'attaquer à leur deuxième album, toujours auto produit. Pour se faire, ils lancent une campagne de financement grâce au site Kiss Kiss Bang Bang en juin 2015. Onze titres sont enregistrés par Steven Moalic, qui s'occupe aussi du mixage et du mastering.

Avec ce nouvel album, les musiciens nous proposent un voyage musical vers la terre promise. Avant de plonger dans ce voyage auditif, ce "The promised land" est mis en avant par l'excellent travail de l'artwork et le livret de Pierre Lazaveric. Le dessin de la pochette représente le côté sombre de ces âmes faisant une longue et infinie queue, dans un environnement de désolation et destruction, pour pénétrer dans un immense navire. Un espoir pour ces êtres, représenté par la lumière diffusée par l'ouverture du navire dans lequel ils pénètrent. Pierre a aussi agrémenté les paroles de ce voyage auditif retranscrites dans le livret par de superbes tableaux, évoluant au gré des vagues d'un univers sombre pour aller vers la lumière, la beauté d'un ciel serein et bleu sur une mer calme alors que la terre en vue...

Nous avions laissé BORN FROM LIE en 2014 qui nous présentait un premier album "
des plus intéressant... le fourmillement d'idées et le travail proposé par ce premier opus interpellent. Ce Heavy Rock, Thrashy par moments, en font une musique difficile à étiqueter mais dont la particularité est d'être redoutablement attractif, gommant au passage les erreurs de jeunesse".

C'est donc avec une certaine excitation que nous embarquons pour découvrir le nouvel univers musical version 2016, puisque "The promise land" est disponible depuis le 10 juin chez Brennus Music.

"We'll spill some blood" nous plonge tout de suite dans l'ambiance, introduit par les lignes de basse de Pascal. La guitare larmoyante de Jérôme monte l'atmosphère, secondée par la batterie de David. La voix apporte un côté encore plus sombre avec ces voix susurrantes. Puis cette ambiance vole littéralement en éclat, sous la forme d'un déferlement de riffs rageurs alors que la rythmique s'emballe. La voix de Jérôme égraine l'histoire avec un côté plus sombre et plus marquant sur le refrain, que des chœurs graves et hargneux viennent rehausser. Le tempo proposé pousse au headbanging. Un premier solo de guitare plutôt bien exécuté et on repart sur couplets et refrains avant un passage plus calme mené par la voix du frontman, montant crescendo vers d'autres super soli avant que le morceau ne se conclut en apothéose dans une véritable cavalcade de fureurs riffiques et de vocifération de Jérôme. Rehaussée par un son plus qu'honorable, cette entrée en matière est des plus attrayante.

"In my head" poursuit dans le même registre, introduit par les soli de six cordes. Le morceau se poursuit sur des riffs bien lourds. A noter l'apparition des notes du violon d'Apolline Deluchez, apportant un plus aux mélodies et aux ambiances proposées. Un chant saccadé parfaitement perceptible, qui donne l'envie de "lui suivre le pas". "In my head" n'échappe pas non plus à cette alternance de voix claires et de voix graves hargneuses, glissées avec parcimonie et intelligence au fil de la narration de l'épopée musicale de ce "voyage"... A noter ce passage au bout de deux minutes quinze où les riffs, seuls, bien mordants, relancent le morceau, rejoints par la rythmique et le violon... de toute beauté ! Alors bien sûr la voix claire de Jérôme ne plaira pas à tout le monde, mais perso, j'adhère et salue l'excellent travail des parisiens. En l'espace de deux chansons, BORN FROM LIE nous embarquent dans leurs filets, une attractivité musicale qui nous pousse à ne plus décrocher et poursuivre le voyage.

Les chansons évoluent dans un registre standard avoisinant les quatre minutes, mais les parisiens y apportent un maximum de choses, d'ambiances et de musicalité. Une musique qu'ils s'approprient pour lui apporter leur propre "patte", leur propre "couleur" très personnelle et riche.

"In the dark" démarre par la batterie de David, pour poursuivre dans une ambiance bien sombre. Saluons au passage le son de la basse. Une ambiance glaciale marquée par ces riffs bien lourds. Le chant growl y fait une nouvelle fois de courtes apparitions. La voix claire et les soli interprétés avec talent apportent leur lot de mélodies.

"This is my home" fait retomber l'ambiance, qui se fait plus atmosphérique avec cette introduction du violon d'Appoline. Une chanson toute en beauté et ambiances représentatives de l'univers de BORN FROM LIE. Alternance de passages sombres et clairs, ponctués par cette opposition voix claire et voix growlée sur les couplets. L'apport du violon d'Appoline apporte beaucoup. La chanson semble s'arrêter aux alentours des trois minutes, avant de repartir avec le chant et la basse. Cette dernière est une nouvelle fois bonifiée par le son. Cela monte crescendo avant d'exploser avec la voix growlée. Et on poursuit sur l'alternance des voix tout au long de ce "This is my home", avant les inévitables soli de guitares qui concluent, aidés par quelques notes apportées tout en fluidité par Appoline. Du très bon boulot qui dépasse les cinq minutes.

"The promise land" est un petit instrumental bien dépaysant sur lequel Gilles Andrieux, deuxième invité du groupe, apporte un côté oriental avec son Saz, que l'on retrouve sur le titre suivant "No escape". Un dépaysement attractif qui fait irrémédiablement penser à des groupes tels Myrath où Orphaned Land... mais les parisiens n'y délaissent point leur univers, se servant plutôt du Saz de Gilles pour y apporter de nouvelles couleurs. Le titre, une nouvelle fois, dépasse les cinq minutes. Idéalement placé en milieu d'album "No escape" est une autre belle réussite.

On repart dans un registre plus lourd avec "We'll meet again", qui même s'il n'apporte rien de nouveau se laisse écouter sans déplaisir. "Cannon fodder" est plus percutant. Le fait que l'on y retrouve deux guitares y est surement pour beaucoup. On y retrouve les lignes de la six cordes de David Joubert qui jouait aux côtés de BORN FROM LIE sur l'album précédent. Saluons un passage plus calme, avant que les cris et chant growlé n'interviennent pour un final tout en fureur. Une fureur qui alterne avec l'entrée acoustique de "Far away from here", qui fait figure de jolie ballade dans sa première moitié, sur laquelle le violon d'Apolline apporte sa touche de douceur. Une première partie toute en tendresse qui éclate avec l'apparition de la déesse électricité qui durcit le ton, accélérant le tempo avec des soli de guitares venus seconder le violon. Un passage plus violent avant de conclure en acoustique ce voyage "loin d'ici". "Far away from here" propose une note plus douce de l'univers musical des parisiens, montrant ainsi un éventail beaucoup plus grand.

"Fight" poursuit dans un registre plus rentre-dedans, plus heavy sans toutefois en perdre son côté mélodique. Le voyage proposé par BORN FROM LIE se conclut sur "Live with that voice", un titre tout en retenue, qui commence en douceur avant un passage plus sombre et chant growlé. Une alternance chaud/froid qui se poursuit tout au long du morceau. David Joubert est une nouvelle fois présent sur cette chanson. Très mélodique, le titre est des plus réussi. Saluons une nouvelle fois le son de cette basse qui est mise en valeur par ce passage où la quatre-cordes, secondée par la batterie, subtilite, apporte son lot de mélodies. Nouveau passage très mélodique avant que les solos de guitares ne viennent conclure le voyage en apothéose.

A préciser qu'aujourd'hui le groupe est de nouveau un quatuor puisque Nicolas Bout a rejoint le groupe comme second guitariste en mai 2016. Ainsi BORN FROM LIE seront à même de défendre avec tous leurs atouts ce nouvel album en live. Avec "The promised land", les parisiens signent un deuxième album attrayant, accentuant les bonnes vibrations ressenties à l'écoute du premier enregistrement. BORN FROM LIE confirme en enregistrant un album riche, un métal mélodique, alternant calme et tempête. Le groupe laisse voir une marge de progression importante et excitante. Il distille un métal mélodique qui fait fie de toutes les étiquettes, mais dont l'attractivité est certaine. En attendant leur prochaine offrande nous ne saurions que trop vous pousser à vous intéresser à cet album et son prédécesseur. BORN FROM LIE est d'ores et déjà un groupe à suivre de très près !
Chronique par Dom Baillon
Novembre 2016

01 - We'll spill some blood (4:41)
02 - In my head (3:58)
03 - In the dark (4:05)
04 - This is my home (5:29)
05 - The promised land (0:44)
06 - No escape (5:50)
07 - We'll meet again (4:01)
08 - Cannon fodder (4:30)
09 - Far away from here (3:52)
10 - Fight (4:41)
11 - Live with that voice (4:00)

Paroles : Indisponibles. Ajoutez les paroles ICI Cliquez pour ajouter les paroles

Musiciens : Jérôme Thellier (Guitares/Chant), Pascal Davoury (Basse), David Capparos (Batterie)



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