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CHRONIQUES |
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"Bienvenue sur la planète GALDERIA, le royaume
de l’universalité". Mais quelle est donc cette secte très étrange grand maître
?
Que nenni jeunes disciples, il n’est point
question ici d’une quelconque entité illuminée qui voudrait vous extorquer des
fonds afin de vous emmener trouver le repos de l’âme vers une lointaine planète.
Bien que la société secrète des "Illuminati" dont traite le dernier film de
Ron Howard "Anges et démons" soit une source d’inspiration pour Sébastien,
grand gourou du projet, tout comme elle le fut par ailleurs pour Kai HANSEN (ex HELLOWEEN, GAMMA RAY) en 2001 pour l’album
"No world order", GALDERIA est bel
est bien fait pour vous amis métalleux.
Je dirai pour vous rassurer que GALDERIA est à
Sébastien, ce que AVANTASIA est à Tobias Sammet, plus un projet qu’un groupe,
dans la mesure où le jeune homme est le seul véritable musicien officiellement
recensé, une façon détournée pour ne pas dire que GALDERIA est sa chose.
Alors évidemment, GALDERIA n’a pas les moyens
d'AVANTASIA, mais voilà, il ne fait aucun doute que Tobias Sammet et son groupe
EDGUY, tout comme Kai HANSEN cité un peu plus haut, et de manière générale la
scène heavy speed metal mélodique des 80s (dont ACCEPT ou HELLOWEEN ont été les
leaders), ont eu une influence majeure sur Sébastien.
Et jamais le mot mélodique ne m’a semblé aussi
bien employé qu’ici, tant Sébastien s’y entend pour composer des morceaux qui
s’impriment rapidement dans vos têtes et que vous siffloterez inconsciemment le
matin sous la douche. Ici, point de démonstration insensée et de déluge de notes
sans intérêt, mais des instruments au service des compositions et de la mélodie.
Les intros des morceaux vous accrochent
immédiatement ("Dance of life", "Gate of mind", "Universality"), les
refrains sont ciselés et l’utilisation des chœurs fait de chaque titre un hymne
("Raisin hell", "Dance of life", "One million dreams" ou encore
"Starchild"), et on sent ici l’influence d’un ACCEPT ou d’un MANOWAR, en
cependant moins guerrier.
Après un morceau introductif ("Aeons") à la HELLOWEEN / GAMMA RAY, le premier titre ("Raising hell") déboule et on se dit
que la barre est déjà placée très haute et que ça ne peut pas durer ainsi, sauf
que le deuxième titre ("Dance of life") est encore meilleur et les morceaux
s’enchaînent sans que mon enthousiasme ne retombe... et heureusement que l’album
se termine plus tranquillement sur la magnifique ballade "Dreamer", qui permet
un retour sur terre tout en douceur après ce lointain voyage aux confins de
l’univers.
Pour un premier album complètement homemade,
c’est un coup de maître et je ne saurais trop vous conseiller de vous offrir à
votre tour un voyage sur la planète GALDERIA.
Alors, si vous êtes tenté, surtout ne courrez
pas chez votre disquaire, ne perdez pas de temps à fouiner sur les sites
d’achats conventionnels car vos recherches seront vaines. Effectivement,
GALDERIA ne bénéficie pas d’un deal de distribution (souhaitons que ça change
rapidement) et l’album n’est disponible que sur le
site du groupe, et s’il
vous plait en téléchargement gratuit et légal !
N’hésitez donc pas à tenter l’expérience, il ne
vous en coûtera rien et vous allez peut être découvrir un sérieux espoir
national dans sa catégorie, tout à fait capable de rivaliser, si on lui en donne
les moyens, avec un HEAVENLY par exemple.
Au passage, en plus de l’album "Royaume de
l’universalité" et de ces 15 titres, Sébastien met à votre disposition, un
certain nombre d’autres titres, parmi lesquels je vous recommanderai la reprise
très réussie du thème du dessin animé "Jayce et des conquérants de la lumière"
dans une version heavy metal excellente (prouvant que GALDERIA sait aussi faire
preuve d’une certaine dose d’humour et de dérision) ainsi que le titre de techno
metal "Wake up to the world" qui possède un je ne sais quoi de magique.
En ces temps de crise économique, les voyages
gratuits sont rares alors ne laissez pas passer cette chance de vous envoler
pour la lointaine planète GALDERIA. Personnellement, je ne suis toujours pas
revenu !
Les morceaux n'ont pas tous été enregistrés à la même période. Ce "Royaume de
l'universalité" étant évolutif et alimenté au fur et à mesure des
enregistrements, il se peut fortement que la version actuelle en téléchargement
diffère quelque peu dans le nombre et dans l'ordre des morceaux. |
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Chronique par
Lolo36
Septembre 2009 |
01 - Reptilian
tyrants (4:48)
02 - Far space (4:19)
03 - Someday somewhere (5:22)
04 - Children of tomorrow (3:56)
05 - Children of light (3:34)
06 - The book of stars (6:10)
07 - Starchild (4:27)
08 - One million dreams (5:53)
09 - Dreamer (3:24)
10 - Aeons (0:56)
11 - Raising hell (3:52)
12 - Dance of life (3:21)
13 - Gate of mind (4:31)
14 - Universality (4:19)
15 - Out of control (4:07) |
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Paroles : Indisponibles. Entrez des paroles
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