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CHRONIQUES |
Ils reviennent nos égarés de THE LOSTS !
Rappelons que ce quatuor est originaire du nord de la France et qu'il nous à
abreuvés de ses opus "No god, no devil" en 2013 et "... of shades &
deadlands" en 2016.
C'est donc cinq ans après leur dernier effort discographique et en pleine
pandémie que le combo nous
revient pour nous présenter son nouvel album "Mystery of depths", qui sort
officiellement le 8 Mai 2021 dans les bacs, en partenariat avec Ellie Promotion
et Season Of Mist Distribution.
Pour la petite histoire, un nouveau bassiste (PPG) est arrivé dans la bande
alors que l'album était mixé... Sa sortie a alors été repoussée pour que le
nouvel arrivant réenregistre toutes les parties de basse. Ce qui a été fait en
deux jours !
La pochette de l'opus est illustrée par l'américain Chadwick St-John, qui a
déjà œuvré pour Darkthrone notamment. Un artwork en noir et blanc et dégradés de
gris qui n'est pas sans nous évoquer également le maitre Giger. Cette pochette
nous plonge immédiatement dans une noirceur qui correspond parfaitement à l'ambiance
musicale du combo.
Car oui, rappelez-vous, THE LOSTS officient dans un style qui fleure bon
le Dark Heavy Metal, alors qu'en est-il ici avec ce nouvel album ?
Et bien on ne change pas une recette gagnante. Les aficionados de THE LOSTS ne
seront pas dépaysés et prendront toujours le même plaisir qu'à l'écoute des opus
précédents et de la variété musicale que propose la bande.
De belles envolées de guitares et soli inspirés ("In the steam of opium",
"The drug I miss"), des mélodies prenantes ("Write my name in the light",
"Inner wounds"), une
variété d'ambiances, allant du Heavy Metal, Dark Metal, Metal Oriental ("Pharaoh's
curse")... tout cela donne un éclectisme musical qui pourtant vibre en parfaite osmose et fait
mouche. Voilà le menu qui vous attend.
On y retrouve les influences évoquées dans les précédentes chroniques des albums
antérieurs, à savoir Judas Priest, Black Sabbath et Mercyful Fate, mais avec la
patine personnelle insufflée par nos nordistes dans leurs compositions, où les
mélodies sont toujours bien présentes.
Les changements de rythmes et d'ambiances sont légion, à l'image de "Until
the end", qui par bien des égards, n'est pas sans évoquer Mercyful Fate...
la balade "The drug I miss" qui monte en puissance, le lourd "Mystery
of depths" ou "Pharaoh's curse" qui insuffle quelques légers aspects
orientaux.
Dommage cependant que "Revelation of the
losts" ne soit pas plus exploitée et plus longue. Les chœurs magnifiques
qu'elle renferme donnent un aspect grandiloquent et cette plage d'intro nous laisse sur
notre faim...
Bref, on retrouve cette musique à la fois sombre et Heavy que THE LOSTS sait
pratiquer, avec moult variations et ambiances. Amateurs du style, laissez-vous
embarquer dans les mystérieuses profondeurs musicales de la bande. Une réussite. |
Chronique par
Duby Mai 2021 |
01 - Tattoo the child (03:51)
02 - The priests control (04:38)
03 - Until the end (04:44)
04 - A path to Arabia (01:07)
05 - In the steam of opium (04:02)
06 - Write my name in the light (04:33)
07 - Revelation of the losts (01:00)
08 - Inner wounds (04:46)
09 - The drug I miss (04:58)
10 - Mystery of depths (03:58)
11 - Pharaoh's curse (04:42)
12 - The sand war (May 1940) (06:35) |
Musiciens
: YGC (Chant, Guitare, Mandoline),
DGC (Guitare, Chœurs), PPG (Basse, Chœurs), JCR (Batterie, Chœurs) |
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