Le gang de Métal Symphonique de la région
Parisienne revient en cette année 2009 avec son nouvel opus "Non omnis moriar".
Le line-up à grandement évolué puisque seuls
Olivier Caron (Guitare) et Alexis Garsault (Claviers), présents sur l'opus
précédent, sont également sur celui-ci.
WILDPATH nous propose avec cette galette un
concept album alternant chansons et intermèdes orchestraux, avec pour trame
principale l'évolution d'une jeune femme dans le dédale d'une grande et vieille
demeure remplie de secrets.
Tous les morceaux sont indépendants et
réellement différents, mais judicieusement enchainés à l'aide d'interludes
musicaux, ils s'enchainent parfaitement pour ne faire qu'un seul et unique
morceau. Libre à vous de l'appréhender de la façon que vous souhaitez...
Après leur album "Nyx secrets" sorti en 2006
et vraiment excellentissime, la tache était ardue pour lui succéder et au moins
l'égaler. Alors qu'en est-il ?
L'esprit et la couleur des compositions sont
conservés, à ceci prêt que la production est ici bien meilleure.
Nous sommes ici dans l'art et la maitrise du
symphonique, de l'orchestral et du Métal dans toute sa splendeur. Le mariage et
la combinaison parfaits du tout, procurent un aspect grandiloquent que les
amateurs de Rhapsody, Luca Turilli ou plus récemment Yotangor devraient
apprécier.
Bien souvent pour ce genre de groupe, la
variété des compositions et les idées à foison font que l'on se perd dans les
morceaux, ces derniers n'ayant pas vraiment de fil conducteur.
Il n'en est rien avec WILDPATH. Bien que
variés, les titres déroulent parfaitement sans pour autant aller dans tous les
sens. Chaque morceau possède sa mélodie respectée en fil conducteur et
l'auditeur n'est jamais perdu au cours des démonstrations musicales et
vocales... Le piège est donc évité.
Que les amateurs de l'ancienne chanteuse
n'aient aucune crainte. Marjolaine qui tient maintenant le micro à quasiment le
même timbre vocal.
Comme sur l'album précédent avec Caroline,
j'aurais aimé que Marjolaine se lâche plus au chant pour laisser entrevoir un
côté plus agressif de temps à autre et varier le chant... comme sur le "Everlasting
wish" de l'opus précédent avec Elisa...
Côté technique, les musiciens gèrent leur
affaire haut la main, tant au niveau des instruments que du talent de
composition. Les mélodies sont toujours superbes, magnifiées par les chœurs, que
ce soit des chœurs d'opéra, symphoniques ou masculins... voire Blacks, car on
notera également de temps à autres l'intervention de ces voix Black pas déplaisantes
et variant encore la chose.
Musicalement, le style est toujours le même, à savoir un Power Speed Métal
Symphonique maitrisé à la perfection, ou les ambiances orchestrales façon films
Hollywoodiens sont loin d'être anodines.
Au fil des écoutes on peut relever
différentes ambiances selon les morceaux telles ambiances de cirque, foraines,
médiévales, boites à musiques... toujours subtiles et accompagnées de
symphonies metalliques...
Avec ce "Non omnis moriar" (proverbe Latin
d'Horace signifiant "Je ne mourrai pas tout entier"), les WILDPATH sont vivants
et bien vivants... pour notre plus grand plaisir...
Cette galette est tout simplement du grand art.
WILDPATH confirme tout le bien que l'on pensait de lui et s'affirme sans
contestes comme l'un des leader dans son domaine, avec un avenir prometteur...
car il va falloir maintenant compter avec eux... et c'est tant mieux !