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CHRONIQUES |
BARNEY prend forme dans le Sud-Ouest de la
France du côté de Pau, avec aux manettes un véritable passionné de Metal et plus
particulièrement Metal tricolore, également animateur radio... entre autres
joyeusetés !
Le lascar nous a sorti un premier opus "Le désespoir des espoirs" en 2001,
"Jean-Marie le charcutier" en 2015 et "Paris brûle-t-il ?" en 2017. Il récidive
en 2021 avec son album "The killer of Tudela".
Notons que la pochette est plus aboutie que pour les précédents albums...
L'écoute débute pied au plancher par le speed "Chili con Barney" Un
instrumental qui nous familiarise avec le son et le style prodigué dans un genre
pur Heavy Metal à la KILLERS.
Ce qui marque avant tout, c'est le son de la guitare. Très roots et sans
arrangements. L'ambiance n'en est que plus spontanée et directe me direz-vous,
mais cela peut déstabiliser dans un premier temps.
Il faut dire que nous n'avons pas affaire ici à la production d'un grand studio
international. C'est de l'autoproduction messieurs dames, avec un aspect plutôt
roots mais qui n'est pas dénué de charme pour ceux qui aiment !
"Mata el pederasta" continue sur les rythmes rapides et le chant entre en
piste. Un chant plutôt énergique et dans la droite lignée d'un groupe Punk. Il
faut s'y habituer, mais passée l'adaptation, cela ne pose plus de problème.
Le titre éponyme de cet opus "The killer of Tudela" égraine ses notes dans
un tempo médium, avec des paroles particulières et saccadées. Un break plus
tranquille et doux vient calmer les "hardeurs" avant de continuer en un speed
tonitruant.
Pour varier le propos, BARNEY propose sur son "Donde estàs ?" une
ambiance plus tamisée et acoustique. La mélodie est agréable et les quelques
arrangements de claviers finissent la compo.
Après cet intermède plutôt calme, il est temps de se réveiller et de passer à l' "Insurrection".
Le chant Français est adopté ici pour la première fois, alors qu'il était
jusqu'ici en Espagnol et Anglais. Et même si le chant seul en intro est plutôt
sur le fil du rasoir, le reste de la compo passe beaucoup mieux. Et ce chant
n'est pas sans m'évoquer celui de Serge Pujos (KILLERS) de la période "Mise
aux poings"/"Résistances". Un bon titre qui nous balance son tempo médium sympatoche.
Après nous être révoltés, il est temps de prendre notre petit sniff de came. Et
quoi de mieux que ce "My only dope is music" ? Plutôt lent mais toutefois
un peu brouillon, alors que
"What do you eat... looks like shit !" est plus convaincant dans son
rythme speed et sa mélodie de chant. Sans oublier les guitares sympas.
La dernière compo
"La cueva de la mora" commence par un solo de guitare seul superbe avec
un côté Van Halen dans le son. Etonnant !
Le style musical est d'un Heavy Metal avec quelques fois de légères incartades
plus Punkoïdes, également apporté par le timbre vocal. Les rythmes sont souvent
rapides et énergiques et tout cela transpire l'urgence et la spontanéité, même
si quelques imperfections se font ressentir sur certaines lignes mélodiques.
C'est toujours un plaisir que de voir BARNEY proposer de nouvelles choses tant
ce qu'il propose, même malgré quelques maladresses, est fait avec sincérité et
passion. Que les choses soient claires, le loustic n'a pas la prétention de
rivaliser avec un Maiden, mais se fait plaisir et transmet cette passion via ses
productions. |
Chronique par
Duby
Juin 2021 |
01 - Chili con Barney (3:39)
02 - Mata el pederasta (5:10)
03 - The killer of Tudela (4:40)
04 - Donde estàs ? (4:23)
05 - Insurrection (5:02)
06 - My only dope is music (3:32)
07 - What do you eat... looks like shit ! (4:47)
08 - La cueva de la Mora (6:54) |
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