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CHRONIQUES |
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Les Annéciens de BLACKRAIN rappliquent avec leur
cinquième album "Released", qui sort officiellement le 25 mars 2016 via UDR Music/Warner
Music.
Ils changent donc de label, mais encore une fois l'album
est produit par Jack Douglas, qui s'était également occupé du précédent opus "It begins". Le Monsieur à
également épaulé Aerosmith, Cheap Trick, John Lennon... autant dire
qu'il connait son affaire. Le son est ici une réussite et me semble plus
puissant que sur le précédent opus...
L'enregistrement a en partie été réalisé grâce au
succès d'une campagne de financement participatif via le site PledgeMusic, qui
permettra également au groupe de tourner quelques clips en vue de promouvoir ce
nouvel opus.
La pochette de ce "Released" représente le
Guitariste/Chanteur Swan, poings fermés, parés de menottes dont les extrémités
sont ouvertes et "libérées", expliquant un peu la signification de ce titre "Released",
le groupe ayant en effet mis fin à sa collaboration avec son manageur...
Musicalement, "Back in town" ouvre le bal, paré de
son refrain des familles. BLACKRAIN is back, c'est une certitude, avec ce titre
qui aurait aussi pu figurer sur "License to thrill". La batterie rentre dans
le lard, la basse cartonne et le solo est superbe. Ce "Back in town" est
un hymne imparable. Que demander de plus !
On continue sur un "Mind control" à l'ambiance WASP.
Un groupe qui d'ailleurs reviendra plusieurs fois dans les influences de
BLACKRAIN au court des écoutes de ce nouvel album "Released".
"Killing me" est plus swinguant
avec une batterie rentre-dedans. Presque
dansant, avec une mélodie imparable et un refrain prenant qui ne vous quittera
plus. Les guitares sont ici
différentes, sonnant un peu à la Mike Oldfield. Le morceau est appuyé de légers
synthés. Quelques arrangements et samples viennent finaliser le tout. Une nouveauté de style pour la bande.
C'est osé, mais c'est une réussite.
Quelques nappes de claviers viennent encore une fois aérer "Run tiger run", sur un refrain
entrainant. Un bon morceau mélodique swinguant à souhaits, où la batterie se fait plus douce et
moins rentre-dedans. Comment ne pas reprendre et chantonner ce refrain !?!
Comme toujours avec BLACKRAIN, un gros
travail est effectué sur les voix, double voix, chœurs. Comme sur "Puppet on a string".
La batterie se fait plus percutante. C'est typiquement le genre de compo dont
aurait pu nous gratifier DEF LEPPARD ou KISS dans les couplets. Le refrain est
plus Rock, avec quelques notes de piano qui se fondent dans la masse. Les voix
et chœurs donnent un aspect étrangement Gospel, même si ce n'est pas le but à
atteindre. Il n'en demeure pas moins que ce "Puppet on the string" est
enjoué et agréable.
"Words ain't enough" est le type même de
chanson capable de faire un carton en radio. Mélodique et rythmée, avec quelques
guitares de-ci de-là. Et toujours de très bonnes mélodies. De légers pianos viennent à nouveau aérer le tout, avec également encore quelques nappes de
claviers. La batterie est moins percutante et contribue à donner un aspect plus
mélodique.
Une ambiance fête foraine/cirque démarre "Eat
you alive". Enjoué, festif, rythmé, paré de cet accord déstructuré de fête
foraine qui revient régulièrement. Les voix sont toujours à la noce et les
guitares bien présentes. L'ombre de WASP n'est pas bien loin.
"Home" est plus mélodique. Une presque ballade,
accompagnée d'orgue et parée d'une ambiance seventies. Pas vraiment transcendant
à mon goût. On revient vers du plus "burné" avec "For your love",
qui ne parvient néanmoins pas à m'emporter non plus. Peut être est-il trop répétitif ?
Sans être mauvais, il n'en est pas pour autant transcendant... même s'il s'agit
d'une reprise des YARDBIRDS écrite par Graham Gouldman...
BLACKRAIN est passé maitre dans l'art de
nous pondre des refrains imparables. C'est d'ailleurs le cas du sombre "Fade to
black". L'ambiance est plutôt noire et démarre de façon bizarre,
enchainant sur une quasi ballade voix/piano... jusqu'au refrain imparable qui sauve les
meubles.
Avec son ambiance Rock burné
seventies/sixties, "Electric blue" mélange les genres. Comment décrire
cette compo ? C'est
quasiment des guitares mordantes associées à du Rock/Pop acidulé. Il fallait oser ! Au
final, même si cela est déroutant et atypique voire gnan-gnan, ça fonctionne...
"Rock my funeral" est festif au plus haut
point. Un hymne intemporel de putain de Metal Rock burné aux ambiances variées.
C'est un mélange de Def Leppard, Mötley Crüe, Clash... Même s'il y a une
impression de déjà entendu, c'est entrainant, ça booste et risque bien de faire un carton sur les
ondes !
Piano et voix seule démarrent "One last prayer". Puis des violons s'invitent et des
chœurs entrent dans la danse. On croirait presque entendre du QUEEN avec Freddy
Mercury aux commandes... façon Swan. Une chanson douce et mélodique qui alterne
parties énervées avec d'autres plus douces.
La galette se termine sur une compo cachée
aux paroles "étonnantes" et dont certains passages vous évoqueront surement des
choses. Je vous laisse découvrir la surprise...
BLACKRAIN avance tête dans le guidon.
Libérés et indépendants, ils le sont manifestement, franchissant peu à peu les échelons et ne
s'occupant pas des sempiternelles moqueries nauséabondes dont ils font l'objet. Ils osent et font
preuve d'un véritable talent de composition plus que productif.
Cet album, qui sort au format CD mais également
au format vinyle, est à mon sens une belle réussite, plus abouti que son
prédécesseur. Une sorte de mélange entre
"It begins" et "License to thrill". Les fans du groupe vont
apprécier. |
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Chronique par
Duby
Mars 2016 |
01 - Back in
town (3:48)
02 - Mind control (3:49)
03 - Killing me (3:19)
04 - Run tiger run (4:06)
05 - Puppet on a string (3:54)
06 - Words ain't enough (3:57)
07 - Eat you alive (3:53)
08 - Home (4:25)
09 - For your love (3:34)
10 - Fade to black (4:01)
11 - Electric blue (3:23)
12 - Rock my funeral (3:51)
13 - One last prayer (4:31)
14 - Ghost track (3:43) |
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Paroles : Indisponibles. Ajoutez les paroles
ICI  |
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Musiciens
: Swan Hellion (Chant/Guitare), Axel "Max2" Charpentier (Guitare), Matthieu "Math"
De La Roche (Basse), Frank Frusetta (Batterie) |
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