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BLACKRAIN
"Dying breed"
2019
(SPV/Steamhammer)


Discographie

Twilight, rain and darkness (Demo 2003)
BlackRain (2006)
Innocent Rosie (EP 2008)
License to thrill (2008)
Lethal dose of... (2011)
It begins (2013)
Released (2016)
Dying breed (2019)
Untamed (2022)
Hot Rock time machine (2024)


Originaire de Haute-Savoie, BLACKRAIN possède au compteur une démo, un EP et pas moins de cinq albums. Les revoilà en ce 13 Septembre 2019 avec la sortie officielle de leur sixième opus "Dying breed" décliné aux formats CD et Vinyle.

Les deux précédents albums du groupe "It begins" (2013) et "Released" (2016) ont été conçus en collaboration avec Jack Douglas (Aerosmith, Cheap Trick, Alice Cooper, The New York Dolls, John Lennon...)... la bande perdant à mon sens en authenticité.

Ils reviennent avec ce "Dying breed" à leurs fondamentaux. A commencer par le retour de Chris Laney (Crashdïet, Crazy Lixx, Pretty Maids) au poste de producteur, celui-là même qui avait réalisé "License to thrill" en 2008.

Autre changement : finie l'imagerie Glam à outrance. BLACKRAIN propose avec ce nouvel opus une pochette représentant les quatre musiciens en... zombies. Une imagerie plus rentre-dedans donc...

L'affaire commence avec une triplette d'enfer : "Dying breed", "Hellfire" et "Blast me up". Trois brûlots aux refrains décapants, véritables hymnes Hard-Rock. Les mélodies sont chiadées, les guitares agressives, les refrains implacables et les rythmiques en béton. Comment ne pas reprendre en chœur ces "
Na na na na na na naaaa", ces "Hellfiiireeeeee" ou ces "Blast me up"...

A noter que ce "Blast me up" était déjà présent sur l'album "It begins" de 2013. Sa reprise ici est une bonne chose tant cette compo est un véritable hymne et passe comme papa dans maman...

Le rythmé et enjoué "Nobody can change", plus rentre-dedans avec un chant plus agressif fait aussi son petit effet, alors que "Like me" se fait plus mélodique à la Bon Jovi, avec des passages quasi acoustiques à la rythmique presque Reggae (c'est léger rassurez-vous !), alternant avec des passages plus envenimés. Un chouette Hard & Heavy mélodique, tout comme "We are the mayhem" d'ailleurs également très Bon Jovi.

Et que penser de "Rock radio" ou "Public enemy" ? Des brûlots aux refrains décapants comme sait nous en prodiguer BLACKRAIN, passé maitre dans la conception de chansons entrainantes à reprendre en chœur et en tapant du pied !

Les influences principales qui ressortent de cet opus : Mötley Crüe (La rythmique de "Hellfire" à la "Looks that kill" en est un bon exemple), Bon Jovi ("We are the mayhem"), Def Leppard ("A call from the inside") et bien sûr, un WASP en grande forme...

Outre le changement d'imagerie et la fin de collaborations passées, BLACKRAIN à su rebondir et continuer son chemin, comme un retour aux sources... et cela se ressent, avec une musique plus directe et plus sincère. Elle se fait également plus Hard Rock, même si le côté Glam n'est pas abandonné pour autant. Il est simplement moins prégnant qu'auparavant. Voilà donc un très bon album que ce dernier BLACKRAIN.

Chronique par Duby
Septembre 2019


01 - Dying breed (3:50)
02 - Hellfire (4:05)
03 - Blast me up (3:40)
04 - Nobody can change (4:19)
05 - Like me (3:44)
06 - All angels have gone (4:11)
07 - We are the mayhem (3:31)
08 - Rock radio (3:34)
09 - Public enemy (3:58)
10 - A call from the inside (4:24)

Paroles : Indisponibles. Ajoutez les paroles ICI


Musiciens : Swan Hellion (Chant/Guitare), Axel "Max2" Charpentier (Guitare), Matthieu "Math" De La Roche (Basse), Frank Frusetta (Batterie)



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