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CHRONIQUES |
DEFICIENCY nous a abreuvés de son Thrash Metal
mélodique avec la sortie au fil des ans de ses opus "State of disillusion"
(2011), "The prodigal child" (2013) et "The dawn of consciousness"
(2017).
D'abord orienté vers un style musical plus Thrash, la bande s'est peu à peu
orientée vers une dynamique plus travaillée et variée, ajoutant plus de
technique et incorporant modernité, arrangements classieux et passages Heavy aux
harmonies et mélodies imparables. Même si le Thrash qui dépote en est toujours
de fil conducteur.
Il était temps pour ce groupe de Forbach (57), de nous proposer son album
suivant "Warenta", qui sort dans les bacs le 11 Mars 2022 via Metal East
Productions.
Dès la pochette, réalisée par Laurie Balthazar, nous sommes plongés dans
l'ambiance avec un
premier aperçu des thématiques et de l'univers de ce quatrième concept-album,
centré cette fois-ci sur une histoire plus locale. En toile de fond, le bassin
minier français de la fin des années 1940. Mines et autres chevalements
côtoieront superstitions, légendes, rumeurs de sorcellerie et hystérie
collective qui ont préoccupé nos aïeux d'alors... C'est cette histoire qui nous
est racontée en musique dans "Warenta".
Côté musiciens, c'est Benjamin Jaksch qui occupe désormais le poste de batteur
au sein de la formation Mosellane.
C'est pied au plancher que "Warenta" nous accueille au travers de ses
riffs saturés et nerveux, alternant les parties speed et Thrash au chant hurlé,
à ses passages en chant plus clair et tout aussi puissant. Un mariage parfait des
genres. Et cette puissance qui se dégage de tout cela mazette ! Une belle entrée
en matière pour un style Heavy Thrash à la fois subtil et direct. Très bon.
On retrouve de-ci de-là dans la musique de DEFICIENCY, l'empreinte de ténors
Thrash à l'image des MEGADETH, SLAYER, ANTHRAX, TESTAMENT ou METALLICA... mais également plus Heavy
tels MAIDEN et consorts dans une parfaite osmose, à l'image du tonitruant "Dichotomy".
Les guitares sont très travaillées et souvent Heavy, telle cette intro sur le
superbe "I am the misfortune herald" au refrain plus mélodique qui
viendra apaiser le propos entre deux couplets dantesques de puissance, tout
comme cette partie plus douce en quasi acoustique, à laquelle succède un
magnifique solo.
"The black book" incorpore de belle orchestrations qui apportent un plus
à cette compo aux multiples parties variées. Les guitares partent dans tous les
sens et s'expriment pleinement, relevant plus encore cette superbe compo Heavy
Thrash.
Les morceaux sont tellement variés et proposent chacun tellement de choses que
chaque auditeur y trouvera son compte. Que ce soit un solo, un riff, une mélodie
musicale ou chantée... chaque titre possède le petit truc qui fait que
l'étincelle se déclenche, à l'image du très varié "The feathers".
Comment résister à ce passage orchestral su "Lumpendoktor" qui permet un
moment d'apaisement après la déferlante de puissance. Et le triptyque final "A fire asleep", "Alleviate the suffering"
et "Real
is revealed" qui se font tous les trois plus énergiques encore,
déroulant leurs rythmes enfiévrés et leurs breaks bien sentis.
C'est puissant et énergique. C'est intense et puissant. C'est varié et raffiné.
C'est technique et limpide... C'est DEFICIENCY ! A conseiller à tous les fans de
Heavy Thrash mélodique, de chants variés (Clair/Thrash/Death), de guitares (Heavy et Thrash) affutées et
travaillées, de mélodies marquantes, d'ambiances diverses et de morceaux à
tiroirs mais pas trop. C'est du bon ! |
Chronique par
Duby
Mars 2022 |
01 - Warenta (5:35)
02 - Dichtonomy (4:17)
03 - I am the misfortune Herald (5:07)
04 - The black book (5:47)
05 - The feathers (7:09)
06 - Lumpendoktor (5:15)
07 - Ludma (6:12)
08 - A fire asleep (5:25)
09 - Alliviate the suffering (5:39)
10 - Real is revealed (4:12) |
Paroles : Indisponibles. Ajoutez les paroles
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Musiciens
: Laurent Gisonna (Chant / Guitare), Vianney Habert (Basse), Jérôme Meichelbeck
(Guitare), Benjamin Jaksch (Batterie) |
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