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CHRONIQUES |
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1992. KILLERS revient sur le devant de la scène
avec son nouvel album "Cités interdites. Tâche difficile s'il en est après les quatre réalisations
précédentes du groupe, faisant office de bombes et de classiques du Metal
français...
Le gang est totalement remanié, puisque seuls Bruno Dolheguy
(Chant/Guitare) et François
Merle (Guitare) sont encore présents.
Il s'agit ici en quelque sorte d'un nouveau départ, qui plus est avec
le poste de chanteur tenu par le même Bruno Dolheguy, en sus de sa guitare. Troisième changement au
micro pour le groupe en à peine cinq albums...
Après une intro à la guitare sèche "L'armée
de la mort" déboule sur un speed décapant et une mélodie accrocheuse. Belle
entrée en matière, enchainée par "Sous le regard des hommes", une
compo plus mid-tempo au refrain également marquant et mélodique. Les guitares
sont toujours aussi acérées pour un bon Heavy/Hard.
La chanson suivante est surprenante à plus
d'un titre : "L'aigle noir" ou la reprise d'un classique de la chanson française
et mondialement connu de la chanteuse Barbara, repris à la sauce Metal speedée.
Certes, les puristes pourront crier au scandale, mais les Metalleux que nous
sommes ne peuvent qu'applaudir cette adaptation réussie. Il fallait oser !
C'est en douceur avec une intro à la guitare douce/Chant du
plus bel effet, que démarre "Le pouvoir sans la gloire". Puis la mélodie
fait son œuvre, alternant les ambiances entre énergie et douceur. Nous
retrouvons ici cette atmosphère typique des années 80's dans un Hard-Rock
mélodique de belle facture.
"No man's land" propose un morceau frais, plein de
feeling et de swing dans le style d'un "A la santé de Bon", avec ce
refrain typique terriblement mélodique et swinguant. Le rythme va de paire et il
sera difficile de ne pas taper du pied.
Arrive ensuite ce qui est certainement le titre le plus fort et le plus abouti de l'album,
"Les cités interdites" possédant une mélodie attachante, un refrain excellent et des paroles non moins
percutantes, le tout dans un speed enfiévré.
"Questions de conscience" aligne les envolées
de guitares et les soli y sont excellents, accompagnés d'un refrain appuyé par
des chœurs aigus, tout comme la voix de Bruno.
On continue avec le très speedé "Travelling
flash". Un morceau accrocheur aux ambiances variées alors que "Au-delà de la fin" termine l'opus. Le chant
est ici poussé dans les aiguës pour nous distiller un morceau agréable.
Le chant de Bruno est agréable et parfaitement compréhensif, et il s'en sort ma
foi assez bien, même si par moments les textes ne sont pas plaqués avec
précision, mais cela n'est en rien rédhibitoire.
Un opus agréable et sympathique, où les compositions se font plus mélodiques. Il renferme son lot d'excellents
morceaux, et l'on peut affirmer qu'il s'agit d'un bon cru de nos KILLERS, à
savourer sans modération, même s'il ne possède pas la fibre des précédents opus. A
posséder sur ses étagères !
Cet album sera réédité, toujours au format CD en 2005 avec une pochette
légèrement différente,
et également en 2007 en édition vinyle limitée,
avec un LP de couleur verte. |
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Chronique par
Duby
Octobre 2018 |
01 - Intro (1:17)
02 - L'armée de la mort (4:50)
03 - Sous le regard des hommes (4:00)
04 - L'aigle noir (5:38)
05 - Le pouvoir sans la gloire (5:24)
06 - No man's land (4:25)
07 - Les cités interdites (4:07)
08 - Questions de conscience (4:08)
09 - Travelling flash (3:49)
10 - Au-delà de la fin (4:23) |
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Paroles : Indisponibles. Ajoutez les paroles
ICI  |
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Musiciens
: Bruno Dolheguy (Chant & Guitares), François Merle (Guitares), David Pepiot
(Basse), Patrick Soria (Batterie) |
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